Après le lancement de la tarification auto en 5 questions en juin dernier, Allianz France a mis en ligne sur son site internet un outil similaire pour l’habitation et la santé pour les TPE, dirigeant et salariés.
Allianz avance vite, mais reste discret. Depuis 10 jours, l’assureur propose en effet une tarification en 5 questions pour une assurance… habitation. Sans communication sur le sujet, Allianz a également lancé la tarification pour la santé du chef d’entreprise et des salariés d’une TPE, sur le même principe d’un minimum de question.
Depuis juin 2014, la tarification auto en 5 questions a compilé “300.000 entrées” selon l’assureur. “Surtout, 30% des utilisations ont été réalisées sur smartphone ou tablette“, explique Delphine Asseraf, directrice digitale chez Allianz France.
Comme souvent, difficile d’obtenir des chiffres plus précis. En termes de transformation, il s’agit de “plusieurs milliers de contrats“, ajoute Delphine Asseraf. “Mais nous travaillons constamment à l’optimisation du site pour faciliter la transformation”. Données concurrentielles et recettes ne se divulguent pas. Tout juste saura-t-on que “plus de 10% des nouveaux assurés auto proviennent d’internet et du mobile”, selon Virginie Fauvel, directrice digital market management, qui relève “une forte croissance d’internet dans l’activité d’Allianz”. Toutes sources confondues.
5 questions en habitation, 2 pour la santé en TPE !
Fort de ce constat, le lancement prévu, mais discret, de la tarification en habitation trouve sa logique. Le schéma est le même. 5 questions simples, qui ne nécessitent pas d’en chercher trop sur le bien à assurer : résidence principale ou secondaire, maison ou appartement, nombre de pièce, propriétaire ou locataire et le code postal. Cinq questions et deux tarifs apparaissent. Toujours aussi efficace.
Par la suite, les prospects sont ventilés entre une souscription en ligne “de plus en plus utilisée” selon Allianz, ou l’aide d’un conseiller par téléphone ou en agence. Bref, toujours une possibilité multicanale.
En habitation, la tarification ne s’appuie pas sur un fichier comme celui des immatriculations de véhicule, qui participe pleinement à retirer bon nombre de question en auto. Allianz utilise ses propres données et la façon de les interroger est “moins probabiliste et plus prédictive”.
A l’attaque de l’entreprise
Le “fast quote” – son nom de code en interne – s’étend maintenant au marché de la santé en entreprise. Là encore, il s’agit de travailler une base de données extrêmement riche : la base des numéros Siren. Avec cette immatriculation, activité, nombre de salariés et données géographiques sont fournies par l’Insee qui gère les bases Siren. Et si le dirigeant n’a pas le numéro en question, la raison sociale suffit.
A l’heure de l’ANI, le résultat est encore plus impressionnant pour la santé des salariés. Les TPE de moins de 10 salariés trouveront en effet une estimation tarifaire en 2 champs toujours. Les deux tarifs proposés, comme pour le chef d’entreprise, est un tarif seul et avec famille (un autre adulte et deux enfants). Sans aucune communication, Allianz France a donc décliné un outil de tarification capable de donner un prix en très peu de temps, sans questions ni explications. S’il s’agit là d’une première étape, la transformation passant forcément par un devis avec un questionnaire classique, mais l’effet sur les clients est garanti.