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Résultats 2018 S1 : Net recul du bénéfice pour Axa

L’assureur français Axa a fait état jeudi d’un bénéfice net en baisse de 14% au premier semestre par rapport à la même période en 2017, sous l’effet principalement d’éléments exceptionnels qui ont assombri l’amélioration des performances d’exploitation.

Sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net a atteint 2,8 milliards d’euros, a précisé le groupe dans un communiqué financier. Axa fait ainsi légèrement moins bien que ne l’attendaient en moyenne les analystes interrogés par le fournisseur de données financières Factset. Le recul du bénéfice net s’explique pour l’essentiel par divers effets exceptionnels négatifs: l’un est dû notamment à la réorganisation des opérations d’assurance vie collective en Suisse, qui s’est comme prévu traduite par une facture de quelque 340 millions d’euros; un autre est lié à une charge comptable consécutive à la remontée des taux.

Du point de vue opérationnel, en revanche, l’assureur affiche un bilan flatteur, avec une hausse de 4% de son bénéfice d’exploitation. Corrigée des effets de changes, la progression est encore meilleure et atteint 9%. Son chiffre d’affaires ressort quant à lui en léger repli de 1%, à 53,6 milliards d’euros, mais progresse de 3% une fois gommé l’impact des effets de change et dépasse cette fois les espérances des analystes.

“Nous constatons une dynamique de croissance soutenue pour l’ensemble de nos zones géographiques, en particulier en France et en Europe, ainsi que dans nos segments cibles, avec une hausse du volume d’affaires nouvelles de 10% en prévoyance et une croissance du chiffre d’affaires de 7% en santé”, s’est félicité Thomas Buberl, le directeur général du groupe, cité dans le communiqué. Ces résultats traduisent “une forte accélération de la transformation du groupe”, a par ailleurs souligné son directeur financier, Gérald Harlin, lors d’une téléconférence de presse.

Axa a lancé en 2016 un nouveau plan stratégique pour l’horizon 2020 qui prévoit de réduire sa dépendance aux risques de marchés et à l’assurance vie, au profit d’activités jugées désormais plus porteuses telles que la santé ou l’assurance dommage pour les entreprises.

Lire la suite ici : Résultats 2018 S1 : Net recul du bénéfice pour Axa (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Axa : chiffre d’affaires en léger recul sur les neuf premiers mois de l’année

Le chiffre d’affaires de l’assureur atteint 75,4 Md€ sur les neuf premiers mois de 2017, essentiellement grâce au dynamisme de la santé et de l’assurance d’entreprises.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Résultats 2016 Crédit mutuel : l’assurance en recul

Le groupe Crédit mutuel a annoncé des résultats 2016 record mais l’activité assurance affiche un léger recul.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Les contrats de retraite d’entreprises en net recul en 2013 en France

Selon un document que l’Argus de l’assurance s’est procuré, les cotisations versées en France au titre des contrats de retraite souscrits par des entreprises auprès des sociétés d’assurances ont diminué de 18% en 2013, à 5,4 Md€. Une baisse due en grande partie à la chute des contrats à prestations définies, également appelés Article 39, qui affichent un montant de cotisations de 1,6 Md€ en 2013, soit – 41% par rapport à l’exercice précédent. «Trop lourdement taxés et ne répondant plus aux aspirations des salariés, ces produits sont clairement en fin de cycle», explique Lionel Tourtier, délégué général du think tank Générations Eric (épargne, retraite, investissement et croissance).

Les Articles 39 stagnent  

Or, aucun produit n’est en mesure aujourd’hui de compenser cette dégradation. Selon cette enquête réalisée par la FFSA auprès de 22 sociétés d’assurances, les autres contrats de retraite servis en rentes viagères, à savoir les contrats à cotisations définies, ou Articles 83, sont en légère baisse (-1%), malgré la possibilité offerte depuis la réforme des retraites de 2010 d’effectuer des versements individuels facultatifs sur ces produits. Quant aux contrats d’indemnités de fin de carrière (IFC), ils reculent également de 13%.  

Des perspectives pessimistes

Face à ces chiffres, Generations Eric, dans un communiqué, «affiche une forte préoccupation concernant la faiblesse de l’épargne-retraite en France, alors que les réserves des régimes obligatoires montrent une perspective très inquiétante pour les retraités et  futurs retraités». En effet, pour le think tank qui entend se mobiliser pour demander au gouvernement la définition d’une politique de l’épargne-retraite, «les réserves des régimes de retraites complémentaires des salariés du privé pourraient être complètement épuisées d’ici 2018 à 2024, ce qui entraînerait de facto pour les cadres une réduction de l’ordre de 11% à 14% des pensions de retraite, selon les scénarios».


L’Argus de l’Assurance – Acteurs