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Les contrats de retraite d’entreprises en net recul en 2013 en France

Selon un document que l’Argus de l’assurance s’est procuré, les cotisations versées en France au titre des contrats de retraite souscrits par des entreprises auprès des sociétés d’assurances ont diminué de 18% en 2013, à 5,4 Md€. Une baisse due en grande partie à la chute des contrats à prestations définies, également appelés Article 39, qui affichent un montant de cotisations de 1,6 Md€ en 2013, soit – 41% par rapport à l’exercice précédent. «Trop lourdement taxés et ne répondant plus aux aspirations des salariés, ces produits sont clairement en fin de cycle», explique Lionel Tourtier, délégué général du think tank Générations Eric (épargne, retraite, investissement et croissance).

Les Articles 39 stagnent  

Or, aucun produit n’est en mesure aujourd’hui de compenser cette dégradation. Selon cette enquête réalisée par la FFSA auprès de 22 sociétés d’assurances, les autres contrats de retraite servis en rentes viagères, à savoir les contrats à cotisations définies, ou Articles 83, sont en légère baisse (-1%), malgré la possibilité offerte depuis la réforme des retraites de 2010 d’effectuer des versements individuels facultatifs sur ces produits. Quant aux contrats d’indemnités de fin de carrière (IFC), ils reculent également de 13%.  

Des perspectives pessimistes

Face à ces chiffres, Generations Eric, dans un communiqué, «affiche une forte préoccupation concernant la faiblesse de l’épargne-retraite en France, alors que les réserves des régimes obligatoires montrent une perspective très inquiétante pour les retraités et  futurs retraités». En effet, pour le think tank qui entend se mobiliser pour demander au gouvernement la définition d’une politique de l’épargne-retraite, «les réserves des régimes de retraites complémentaires des salariés du privé pourraient être complètement épuisées d’ici 2018 à 2024, ce qui entraînerait de facto pour les cadres une réduction de l’ordre de 11% à 14% des pensions de retraite, selon les scénarios».


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance vie : MonFinancier mise sur la simplicité pour préparer la retraite

retraite, monfinancier.com

Le courtier en ligne lance un contrat multisupport simplicime, en partenariat avec Suravenir, comprenant une aide à la préparation à la retraite, des frais réduits au maximum et aucune option de gestion.

Pour MonFinancier.com, la préparation à la retraite doit rimer avec simplicité. Du coup, alors que l’inquiétude des Français monte sur la pérennité du système par répartition, le courtier en ligne a choisi de lancer le 16 mai 2013 « MonFinancier Retraite Vie », un contrat d’assurance vie dédié qui se veut le plus simple possible. « L’épargne des Français est surabondante en France et mal répartie. Or, il n’est pas nécessaire de souscrire 12 produits différents pour préparer sa retraite », estime Yannick Hamon, le directeur général de MonFinancier.com.

L’un des premiers objectifs de « MonFinancier Retraite Vie » est de faire prendre conscience aux particuliers de l’importance certes d’épargner pour sa retraite, mais paradoxalement peut-être moins qu’ils ne le pensent. « Les Français sont très pessimistes. Ils pensent qu’ils ne vont rien toucher à la retraite alors que le système par répartition va être réformé », observe Marc Fiorentino, chroniqueur sur BFM TV et associé de MonFinancier.com.

 

Assistance téléphonique

La souscription de « MonFinancier Retraite Vie » permet d’avoir accès gratuitement à l’assistance téléphonique de deux spécialistes des retraites. Ces conseillers en gestion de patrimoine diplômés, basés à Rennes, travaillent également pour les pôles « assurance vie », « bourse » et « défiscalisation » de MonFinancier.com. Ils peuvent aider l’épargnant à évaluer de quel niveau de revenus il aura besoin à la retraite en complément de sa pension et déterminer avec lui les sommes à thésauriser en prévision. « Les conseillers peuvent intervenir en amont mais également durant toute la durée du contrat », souligne Yannick Hamon.

Cette démarche somme toute logique se veut révélatrice de l’esprit du contrat. C’est ainsi que MonFinancier a préféré opter pour l’enveloppe fiscale de l’assurance vie, connue et appréciée des Français, et non pour celle du plan d’épargne retraite populaire (Perp) qui offre moins de souplesse de gestion, moins de performance et impose une sortie en rentes viagères pénalisante en cas de décès prématuré (le capital ne peut être transmis aux ayants droits). « Pourquoi s’embêter à proposer de la rente alors que l’on peut opérer des rachats programmés dans le cadre de l’assurance vie », se demande Yannick Hamon. De toutes façons, comme tous les contrats d’assurance vie, « MonFinancier Vie Retraite » comprend une option de sortie en rentes.

Frais très réduits

Outre l’assistance retraite, ce contrat multisupport se caractérise par une grande modicité de ses frais. A l’image de la plupart des assurances vie commercialisées sur Internet, il propose 0% de frais d’entrée, de dossier et d’arbitrage et 0,60% de frais de gestion sur le fonds en euros.

Plus original, il offre 0,40% de frais de gestion sur les unités de compte (UC) alors que ces frais sont plutôt facturés autour de 0,60% pour ses concurrents en ligne et de 1% chez les assureurs vie traditionnels. MonFinancier.com assure qu’il peut se le permettre car il n’engage pas de frais d’acquisition (notamment d’achat de mots clés).

Un fonds euros et une UC

Enfin, toujours dans la volonté d’être le plus simple possible, « MonFinancier Retraite Vie » ne propose pas de gestion sous mandat, mais uniquement de la gestion pilotée autour de deux supports : le fonds euros Suravenir Opportunités assuré par Suravenir (filiale du Crédit Mutuel Arkéa) et l’UC MonFinancier Epargne gérée par GSD Gestion. Le premier a offert un taux de rendement de 4,05% en 2012. Quant au second, ce fonds maison vient d’être lancé et n’a donc pas d’historique de performance. « Nous essaierons de surperformer Suravenir. C’est un beau challenge », reconnaît Yannick Hamon. Un rééquilibrage automatique à 65% sur le fonds euros et à 35% sur l’UC est effectué tous les mois.

MonFinancier.com table sur une collecte de 110 millions d’euros et un encours de 200 millions d’euros sur ce produit dans les trois ans. Créé en 2007, le courtier en ligne indépendant (il n’a pas de banque ou d’assureur à son capital) compte 6.000 clients (dont 2.000 à son service payant de conseils boursiers) pour un encours total de 200 millions d’euros.

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

Assurance vie : 1 retraité sur 5 envisage des rachats importants en 2013

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87% des titulaires d’un contrat d’assurance-vie n’ont pas l’intention d’effectuer des retraits significatifs en 2013, selon un sondage. Les rachats sont surtout envisagés parmi les retraités pour couvrir des dépenses exceptionnelles ou quotidiennes, comme l’a récemment montré l’Afer.

12% des détenteurs d’une assurance vie prévoient d’effectuer un retrait important sur leur contrat en 2013. C’est l’une des conclusions qui ressort de la onzième enquête sur l’épargne et la retraite du Cercle des Epargnants, association affiliée à l’assureur Generali.

Rachat partiel pour financer une dépense exceptionnelle

Pour celle-ci, la décollecte de l’assurance vie observée en 2012 (les sorties ont pour la première fois été supérieures de 3,4 milliards d’euros aux versements selon la FFSA), ne constitue pas un signe de « défiance ». Elle révèle plutôt une « logique de gestion d’un produit » pour l’économiste Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants, les épargnants retirant une partie de l’argent qu’ils ont déposé auparavant.

« Quand on demande aux Français “Est-ce que vous voulez retirer l’argent de votre assurance vie ?” 87% répondent “non”. Pour ceux qui veulent retirer, c’est avant tout afin de financer soit une dépense importante, soit pour maintenir leur pouvoir d’achat », analyse-t-il. Précisément, 6% des détenteurs d’une assurance vie envisagent de racheter partiellement leur contrat en vue d’une dépense exceptionnelle, 4% pour faire face aux dépenses courantes, 3% afin d’acheter un bien immobilier et 1% pour placer leur argent sur un autre produit d’épargne.

2 milliards d’euros de rachats à l’Afer en 2012

Ces données sont voisines des éléments communiqués par l’Association Française d’Epargne et de Retraite (Afer) lors de la présentation de ses résultats 2012. Après avoir interrogé ses adhérents sur leurs motivations de rachat, la célèbre association d’épargnants a souligné que la moitié des retraits étaient destinés à couvrir des dépenses courantes et un quart servaient à financer l’achat d’un logement ou de celui d’un proche. Ce qui fait dire à son président que l’assurance vie joue ainsi un rôle de « service public ». L’Afer a enregistré 149.000 rachats et avances en 2012 pour 711.000 adhérents. 9.000 personnes ont quitté l’Afer au travers d’un rachat total de leur contrat. Globalement, les rachats à l’Afer ont représenté 4,5% de l’encours, soit environ 2 milliards d’euros sur 45 milliards.

C’est une frange de la population bien précise qui est particulièrement concernée par les rachats. « Les plus tentés d’en réaliser un » sont les personnes âgées de plus de 65 ans, observe le Cercle des Epargnants. 21% des retraités envisagent d’effectuer un retrait important cette année. « Ce qui prouve que les retraités utilisent leur assurance vie comme complément de revenus, estime Philippe Crevel. C’est assez logique puisqu’ils ont épargné justement en vue de leur retraite dans le cadre de l’assurance vie ». Ces contrats sont d’autant plus facilement mobilisables, et mobilisés, par leurs titulaires qu’ils sont ouverts depuis 8 ans dans la plupart des cas, bénéficiant ainsi d’une fiscalité allégée.

 


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