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Distribution : Allianz France fusionne et élargit le périmètre de ses réseaux de vente salariés

Jean-Marc Pailhol, membre du comité exécutif d’Allianz France en charge de l’unité distribution

En réunissant ses conseillers spécialisés en gestion du patrimoine et en protection sociale au sein d’Allianz Expertise et Conseil, et en intégrant à ce réseau salarié, une équipe de commerciaux généralistes intervenant à distance, Allianz France se dote d’une force de frappe « multi-accès » capable d’apporter des réponses plus globales à ses clients.

C’est un nouveau chantier d’envergure que vient de finaliser l’unité distribution d’Allianz France, pilotée par Jean-Marc Pailhol.

Après avoir repositionné ses réseaux de distribution, déployé une méthode de vente commune et signé avec le syndicat des agents généraux un accord portant sur le « multi-accès », Allianz France vient de fusionner sa force de vente interne en vu de favoriser le multi-équipement de ses clients.

2400 conseillers spécialisés

Les deux réseaux de commerciaux salariés de l’assureur, Allianz Finance Conseil (2000 conseillers patrimoniaux) d’un côté, et Allianz Protection sociale (400 conseillers en prévoyance et santé) de l’autre, qui proposent en face à face, dans leur spécialité respectives, des solutions à des particuliers, professionnels ou TPE, sont réunis sous une bannière unique Allianz Expertise et Conseil.

Au sein de ce réseau, ils évoluent désormais aux côté d’une cellule de conseillers généralistes, baptisée Allianz en ligne, dont la mission est de proposer à distance (via téléphone ou par souscription en ligne), des produits standards : santé individuelle, prévoyance, épargne mais aussi automobile et habitation .

Un réseau multi-accès pour les offres de base

A travers cette nouvelle organisation, l’assureur offre une dimension « multi-accès » à un réseau qui réunit des commerciaux qui visitent les clients sur le terrain et proposent des solutions sur mesure. Mais surtout, il accroît ses capacités commerciales.

« Nous concilions l’expertise des réseaux de conseillers en patrimoine et en protection sociale et la possibilité d’offrir aux clients, une gamme de produits plus vaste », explique Didier Etard qui vient d’être nommé directeur d’Allianz Expertise et Conseil.

Sur les 930 000 clients que compte le portefeuille de cette force de vente unifiée, seulement 5% sont équipés de produits standards, sachant comme le rappelle Didier Etard, que les conseillers issus des réseaux AFC et APS ne commercialisaient ni contrat auto ni contrat automobile, « et leur proposer de le faire aurait eu pour conséquence de diluer leur expertise ».

Multi-équiper les clients

Ce reconfiguration offre donc à l’assureur des possibilités de multi-équipement importantes. Les équipes d’Allianz en ligne situées à Nantes et à Lyon en ligne seront d’ailleurs amenées à s’étoffer au fil du temps. De 50 aujourd’hui, « leur effectif passera à 80 d’ici à la fin de l’année et à 200 à l’horizon 2018-2020 », précise Jean-Marc Pailhol.

Mais en ouvrant la distribution de produits d’assurance dommages aux biens à ce réseau salarié unifié, Allianz France amène ce dernier à intervenir sur le même terrain que ces intermédiaires : agents généraux et courtiers de proximité. Mais pour Jean-Marc Pailhol, « ce réseau parallèle ne constitue pas un risque de concurrence direct : seulement 2,9% des clients d’Allianz Expertise et Conseil sont déjà clients d’un agent général. »


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Gras Savoye parmi les entreprises préférées des salariés français

Gras Savoye, meilleur employeur du secteur de l’assurance ? C’est en tout cas ce que révèle l’enquête de l’institut Statista, réalisée pour le magazine Capital de février, et dans laquelle plus de 10 000 personnes interrogées ont donné anonymement leur avis sur la politique ressources humaines de leur société et leur opinion sur leur secteur d’activité.

Seul représentant dans le classement final

Seule entreprise de l’assurance dans le top 40, Gras Savoye obtient au final la note globale de 7,91/10, se classant au 26e rang tous secteurs confondus. «Les résultats de cette enquête confortent la stratégie de redressement de Gras Savoye opérée en 2013. Depuis plus de 100 ans, Gras Savoye valorise les talents de ses collaborateurs, en permettant leur développement personnel, et favorise la diversité et la qualité de vie au travail», se félicite Gwenaël Bousquet, DRH du courtier parisien, dans un communiquéPour rappel, Gras Savoye a procédé en 2013 à un plan de sauvegarde de l’emploi ayant entraîné le départ de plus de 150 personnes du groupe. 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Axa : les salariés détiennent 6,75% du capital du groupe

Plus de 21 000 collaborateurs du groupe Axa ont souscrit à l’augmentation de capital qui leur était réservée. L’édition 2014 de Shareplan, lancée au mois d’août 2014, concernait plus de 110 000 personnes dans 36 pays. Cette année, un peu plus de 19% des salariés éligibles ont répondu à l’appel du groupe, soit un taux d’adhésion identique à celui enregistré en 2013.

Ce nouveau plan d’actionnariat salarié s’est soldé par l’émission de plus de 19 millions d’actions souscrites à tarifs préférentiels (14,75€ ou 16,44€ selon l’option choisie) pour un montant total de près de 314 M€.

A l’issue de cette opération, les salariés détiennent 6,75% du capital du groupe (contre 7,11% en 2013) et 8,41% des droits de vote.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Plan de sauvegarde de l’emploi d’AIG : les salariés débrayent à la Défense

Alors que le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) d’AIG Europe est toujours en phase d’information-consultation, près de 90 personnes ont débrayé, le 14 octobre, se rassemblant devant le siège de la succursale française de l’assureur américain, à la Défense. «Par cette action, nous voulions signifier l’inquiétude des salariés sur la manière dont se déroulent jusqu’à présent les négociations autour du plan social», indique Nicolas Di Gregorio, délégué syndical FO d’AIG.

La souscripition et les sinistres menacés

Depuis le 1er octobre, date de la première réunion sur ce projet de transformation, les représentants du personnel et la direction ne se sont toujours pas encore réinstallés à la table des négociations. «Nous avons eu récemment une proposition pour se voir le 31 octobre. Proposition que nous avons refusée. Car, un mois entre deux échanges, c’est trop long», explique Nicolas Di Gregorio, qui précise que cette réunion se tiendra finalement le 21 octobre, les organisations syndicales ayant jusqu’à mi-décembre pour rendre leur avis sur le PSE. Pour rappel, cette réorganisation – qui vise à délocaliser une partie de l’activité en Bulgarie, Lituanie et en Inde – pourrait conduire à la suppression de 128 postes en France, soit le licenciement de 115 salariés sur un effectif de 401 personnes. Des métiers liés à la souscription, aux services sinistres et à la finance seraient notamment menacés. 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

125 ans d’Allianz : les salariés veulent leur part du gâteau

Allianz drapeaux125 ans d’Allianz : les salariés veulent leur part du gâteau

Les collaborateurs d’Allianz protestent contre l’absence de prime à l’occasion des 125 ans d’Allianz.

Allianz soufflera l’an prochain ses 125 bougies. Mais les salariés n’ont pas le cœur à la fête. L’objet de leur grogne : le fait que la direction d’Allianz n’a pas prévu de distribuer de primes à cette occasion. Aucun traitement particulier n’a été réservé, ni aux collaborateurs dits “excellents”, ni aux actionnaires, qui ne toucheront pas non plus de dividende spécial à ce moment-là.

Cette croix sur les bonus a déclenché une pluie de commentaires furibonds et cyniques sur l’intranet de la compagnie (plus de 300 salariés ont réagi), comme le révèle le Süddeutsche Zeitung. Parmi les perles : “les collaborateurs excellents ne sont plus indispensables à Allianz, seule l’est la baisse des coûts.” Un autre salarié écrit par exemple que “la direction vient de découvrir la valeur des collaborateurs. Valeur découverte : 0.

Le “buzz” a tellement pris en interne que le patron d’Allianz Deutschland, Markus Riess, a dû se fendre d’une longue explication sur le même intranet vendredi dernier. Pour justifier l’absence de prime exceptionnelle, il avance que le succès d’Allianz ne s’est pas appuyé uniquement sur l’Allemagne mais bien sur toutes les filiales, outre-Rhin et à l’étranger, ce qui représenterait par conséquent une somme bien trop importante à distribuer, car il ne doit pas y avoir de traitement de faveur pour les collaborateurs allemands. Markus Riess répond aussi aux attaques sur la valeur des salariés et laisse la porte ouverte : “Il est réducteur de mesurer la reconnaissance de la valeur d’un salarié à l’aune d’un bonus pour le jubilé de l’entreprise. Même si cela peut s’exprimer aussi par le salaire distribué. Nous avons beaucoup amélioré la valeur d’Allianz Deutschland et la sécurité de l’emploi. C’est pourquoi nous réfléchissons avec le comité d’entreprise à associer les collaborateurs allemands à ce succès par une participation financière en 2015″.

D’autres multinationales allemandes avaient fait preuve de générosité à l’occasion de tels jubilés par le passé, comme le rappelle le Handelsblatt : pour son 911ème modèle, Porsche a ainsi versé 9111 euros à chaque employé. Et lorsque Daimler a fêté ses 125 ans, il a attribué 125M d’euros à ses collaborateurs (soit environ 3.150 euros par personne).


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