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Système d’information : Changement culturel et approche modulaire

Les directions des systèmes d’information ont fait leur révolution culturelle avec, à la clé, une nouvelle vision : celle de l’architecture modulaire.

Le temps des DSI enfermées dans leur tour d’ivoire semble révolu. « Il y a encore cinq ans, les DSI restaient confinées dans leur périmètre. Elles ne parlaient que techno et ne s’intéressaient absolument pas à l’aspect business », lance Woilide Nagmar, directeur des systèmes d’information de Ciprés Assurances. La conséquence était le pilotage de projets silotés qui, mis bout à bout, devenaient de véritables usines à gaz.

Il semble que désormais la DSI se soit ouverte au dialogue avec d’autres directions. « C’est une des vraies transformations du métier aujourd’hui. Elle consiste à trouver une cohérence d’organisation entre les DSI et les services marketing. Maintenant, ils collaborent », se félicite Woilide Nagmar.

Une collaboration qui combinée aux impératifs liés à la digitalisation dans le secteur de l’assurance a permis une nouvelle approche des projets de refonte des systèmes d’information. Covéa, engagée dans un processus de fusion des systèmes d’information de ses trois marques a ainsi créé une gouvernance informatique dirigée par Olivier Barthelemy destinée à décloisonner les projets SI et à trouver une meilleure cohérence dans les programmes.

Ciprés a de son côté opté pour une architecture modulaire. « Le système d’information s’apparente à un Lego que nous allons assembler. L’idée est de créer des micro applications indépendantes les unes des autres mais qui offrent chacune des services et que nous pouvons mettre à disposition de nos courtiers partenaires par exemple, détaille le DSI de Ciprés Assurances. Auparavant, nous créions un extranet d’un bloc. Pour en fabriquer un autre, nous devions repartir d’une feuille blanche. Ce n’est plus le cas avec cette architecture modulaire constituée d’applications ».

Outre la modularité, ce système offre un autre avantage : « cela évite aux projets de déraper », juge Woilide Nagmar. Dérapage financier et dérapage temporel induits par des systèmes d’information trop rigides et trop monolithiques. La recherche de la souplesse et de la simplification donne, un peu plus, le droit à l’erreur.

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Lire la suite ici : Système d’information : Changement culturel et approche modulaire (source : NA PRO – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Les gagnants et les perdants du système de la protection sociale

Les assurés les plus âgés sont ceux qui bénéficient le plus des dépenses de protection sociale, au détriment des actifs, selon une étude de France stratégie. Ces derniers sont en effet les plus gros contributeurs, alors même qu’ils profitent le moins des prestations versées. Ce système n’est pas tenable dans le temps, selon les auteurs.

Les personnes âgés sont les grands gagnants de la protection sociale, contribuant le moins et profitant le plus des prestations versées.

 

Qui bénéficie le plus de la protection sociale en France ? Sans surprise, ce sont les plus âgés qui tirent davantage profit des dépenses de santé aux dépends des actifs et des jeunes, selon une note d’analyse diffusée le 12 janvier 2016 par France stratégie, le cercle de réflexion rattaché à Matignon.

L’analyse tourne autour d’une question posée par les auteurs de l’étude : « Les jeunes sont-ils sacrifiés par la protection sociale ? » Si tout laisse a priori penser que oui, en réalité le constat est plus nuancé. Il n’en reste toutefois pas moins que dans les faits, les plus âgés restent les plus grands bénéficiaires de la protection sociale.

Les plus âgés captent le gros des dépenses de santé

En effet, l’étude commence par noter que « la quasi-totalité de la hausse des dépenses de protection sociale est due aux dépenses les plus concentrées sur les plus âgés », à savoir le risque vieillesse-survie et le risque maladie. Si l’on s’en tient strictement à l’âge, la croissance des dépenses de santé est également confirmée. Dans les deux cas, le poids des dépenses de santé affectées aux plus âgés « a beaucoup augmenté ces trente dernières années » alors même qu’il est resté stable pour les jeunes (moins de 25 ans). « Ainsi, les dépenses de protection sociale dont bénéficient les plus de 60 ans passent de 11 % à 17,2 % du PIB entre 1979 et 2011 », résume France stratégie.

Mais les plus âgés ne sont pas à proprement parler à blâmer. « Il n’est pas évident que cette évolution soit d’abord due à une plus grande générosité de notre système de protection sociale à leur égard », explique l’étude. Ainsi, le premier facteur n’est nul autre que démographique : le vieillissement de la population s’est accru ces dernières années, ce qui augmente mécaniquement la part des retraités dans la société et allonge l’espérance de vie et donc in fine les dépenses de santé pour cette tranche de la population. Deuxièmement, s’il est vrai que « la dépense moyenne dont bénéficie un assuré de 60 ans et plus est toujours nettement plus élevée que celle dont profite un individu de moins de 25 ans », les dépenses « par tête » ont cru au même rythme dans les deux cas.

Les actifs de 48 ans paient le plus mais en profitent le moins

Il n’y a pas que les dépenses qui penchent en faveur des personnes âgées. Si les contributions au financement de la protection sociale ont augmenté pour toutes les tranches d’âge ces dernières années, les actifs (25-59 ans) restent les plus importants contributeurs. « Le pic de contribution se situait en 1979 autour de 30 ans, alors qu’il se situe en 2011 autour de 55 ans », note France stratégie. En cause, une entrée dans la vie active plus tardive des jeunes qui retarde le moment où l’assuré va payer le plus de cotisations sociales prélevées sur son salaire. Plus précisément, c’est aux alentours de 48 ans qu’un actif est le plus désavantagé, l’écart entre contribution et prestations versées étant le plus élevé. Le taux de prélèvement au financement de la protection sociale pour les 25-59 ans a ainsi grimpé de 27 à 37% en 30 ans.

De leur côté, les retraités ont été davantage mis à contribution depuis la création de la contribution sociale généralisée (CSG) au début des années 90, leur taux de prélèvement au financement de la protection sociale passant de 10 à près de 20% en 30 ans. Seuls les jeunes ont vu leur contribution plus légèrement progresser, du seul fait de leur niveau de vie plus faible. Encore une fois, même si l’écart tend à se réduire, les jeunes et les actifs sont perdants : ils paient davantage de cotisations que leurs aînés pour au final moins profiter des prestations sociales versées.

Agir sur la tranche d’âge des plus de 60 ans

« La poursuite d’une telle évolution apparaît difficilement soutenable, concèdent les auteurs de l’étude. Il apparaît difficile de mettre davantage à contribution les plus jeunes et les individus d’âge actif. » En conséquence, seul moyen envisageable pour réduire les dépenses par assuré, « une baisse du transfert net perçu par les plus de 60 ans ». Autrement dit, atténuer l’effet « contribution faible pour niveau élevé de dépenses » relatif à cette tranche de la population, « sous peine de voir la soutenabilité de notre système de protection sociale se traduire par un déséquilibre accru au détriment des plus jeunes et des actifs ».

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Modernisation du système de santé : un projet de loi contesté (E-dossier)

Marisol Touraine, le 9 mars 2015, présente le projet de loi de santé, au ministère de la Santé. Marisol Touraine, le 9 mars 2015, présente le projet de loi de santé, au ministère de la Santé.
thomas padilla E-DOSSIER   OPEN DATA  

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Censée pallier les problèmes d’accès aux soins, elle a provoqué le mécontentement des syndicats de médecins libéraux, qui craignent des lourdeurs administratives, puis des organismes complémentaires santé, en raison des choix techniques faits par les pouvoirs publics. Si les polémiques ont occupé le devant de la scène, le projet de loi contient bien d’autres mesures, concernant en particulier l’open data, le droit à l’oubli pour les anciens malades du cancer ou encore l’action de groupe en santé.


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