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Mutuelles : La LMDE veut rassurer les étudiants sur sa situation

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Quelques jours après sa mise sous administration provisoire, la LMDE souhaite rassurer les étudiants en pleine période d’inscription universitaire, notamment sur ses missions de remboursements et de gestion.

Placée sous adminstration provisoire par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) le 3 juillet dernier, la LMDE a tenu par voie de presse à clarifier sa situation, et surtout rassurer les étudiants en pleine période d’inscription 2014/2015 pour l’enseignement supérieur.

Dans un communiqué commun avec la MGEN, enseigne avec laquelle la mutuelle étudiante est en cours d’adossement, la LMDE explique que cette situation doit l’aider “à pérenniser son modèle économique” et confirme qu’“Anne‐Marie Cozien assurera le pilotage global de la LMDE y compris la supervision de sa gestion et de son administration, en lien avec la direction générale et les directions opérationnelles de la mutuelle”.

Aucune incidence pour les étudiants ?

Si les décisions d’Anne‐Marie Cozien seront prises en concertation avec le groupe MGEN et l’aval de l’assemblée générale de la mutuelle estudiantine si nécessaire, la mutuelle affirme surtout que “la nomination d’un administrateur provisoire à la LMDE n’a aucune incidence pour les étudiants”.

Ainsi, la LMDE assure que ses équipes seront présentes pour la campagne d’inscription dans l’enseignement supérieur pour le prochain cursus et surtout que “la totalité des remboursements des frais de santé, en cours ou à venir, au titre des régimes obligatoire et complémentaire, est garantie”.

La mutuelle étudiante, qui dit travailler à amélioration de la qualité de service avec le soutien opérationnel de la MGEN, conclut qu’elle continue à assumer l’ensemble de ses missions de remboursements et de gestion.

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Assurance vie : Eckert veut un rapport sur la fiscalité en cas de décès

Fiscalité de l'assurance vie, du nouveau en 2014 ?

Christian Eckert veut connaître le coût pour les finances publiques de l’imposition dérogatoire dont bénéficie l’assurance vie au décès du souscripteur. Le rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale a demandé la remise d’un rapport du gouvernement au Parlement d’ici mi-2014.

Chaque année, l’Etat français perçoit environ 350 millions d’euros par an de recettes fiscales tirées de l’imposition des transmissions de contrats d’assurance-vie. Une évaluation globale de la fiscalité en cas de décès du souscripteur qui ne satisfait pas Christian Eckert, rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Combien coûte à l’Etat l’abattement de 152.500 euros par bénéficiaire ? Quelle perte de recettes fiscales résultant de l’application du barème préférentiel des transmissions de contrats d’assurance vie par rapport au régime fiscal de droit commun des successions ? Autant de questions sans réponses qui ont amené le député PS de Meurthe-et-Moselle à faire voter, avec la bénédiction du ministre de l’Economie Pierre Moscovici, un amendement au projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2013 afin d’obtenir des données statistiques plus précises.

 

Un rapport avant le 30 juin 2014

« Il est une donnée que l’on n’arrive pas à obtenir : je veux parler du montant de la dépense fiscale due aux conditions favorables régissant la transmission des sommes figurant sur une assurance-vie, lors du dénouement du contrat », a plaidé le député PS de Meurthe-et-Moselle dans l’Hémicycle. Le gouvernement devra ainsi remettre au Parlement, avant le 30 juin 2014, un rapport en ce sens.

Ce rapport vise en particulier à informer le Parlement « sur les gains retirés de cette fiscalité particulière par les bénéficiaires de ces contrats par rapport aux droits qu’ils auraient acquittés en application du régime d’imposition de droit commun des successions ».

 

Remise à plat de la fiscalité

Pour Christian Eckert, sa demande se justifie à plus d’un titre. Elle est « inspirée de la recommandation de la Cour des comptes, mentionnée dans le rapport sur la politique en faveur de l’assurance-vie de janvier 2012, de classer le régime fiscal des transmissions des contrats d’assurance-vie comme une dépense fiscale ». Le rapport doit aussi « permettre au Parlement de mieux appréhender les spécificités du régime d’imposition de l’assurance-vie dans la perspective de la remise à plat de notre système fiscal, appelée de ses vœux par le Premier ministre ».

Ce chiffrage est-il le prélude d’une remise en cause du régime d’imposition actuel ? Dans un entretien accordé au Monde, le député avait émis l’idée en octobre dernier « d’abaisser à 100.000 euros, contre 152.500 euros actuellement, le montant des sommes transmises en toute franchise de droits ». Avant de renoncer. Tout du moins momentanément. Chiffres du rapport gouvernemental à l’appui, l’élu pourrait revenir à la charge sur la fiscalité des contrats en cas de décès, donnant ainsi plus d’ampleur à la réforme de l’assurance vie, souvent qualifiée jusqu’ici de réforme a minima.

 


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Moscovici ne veut « pas écorner le produit vedette qu’est l’assurance vie »

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Le gouvernement n’a pas l’intention de « modifier fondamentalement » la fiscalité de l’assurance vie selon Pierre Moscovici. Le ministre de l’Economie et des Finances veut orienter l’épargne pour mieux financer l’investissement productif et le secteur de l’immobilier résidentiel.

« Pourriez-vous remettre en cause la fiscalité très avantageuse de l’assurance vie ? ». Interrogé par le journaliste Patrick Cohen dans le 7/9 de France Inter à l’approche de la remise du rapport Berger-Lefebvre sur l’épargne de long terme, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a affirmé ne pas avoir l’intention de bouleverser le régime fiscal dérogatoire du produit d’épargne aux 1390 milliards d’euros d’encours. Il s’agirait plutôt de procéder à quelques aménagements.

Plafonner l’assurance vie ?

« Par définition, j’attends ce rapport […] qui devrait être nous être dans les semaines à venir. […] Nous souhaitons orienter l’épargne vers des placements longs, l’épargne en actions mais aussi vers l’immobilier », a répondu le locataire de Bercy, jeudi 7 février 2013. Souhaitant manifestement adresser un message rassurant aux auditeurs, l’ancien trésorier du Parti socialiste a ajouté qu’il « ne s’agit pas d’écorner le produit vedette qu’est l’assurance vie. Je pas l’intention de modifier fondamentalement les choses mais de mieux orienter vers l’économie productive », a-t-il déclaré, ajoutant que la France disposait d’une épargne abondante mais nécessitant d’être orientée « vers l’économie productive ».

Ces déclarations interviennent alors que les députés socialistes Karine Berger (Hautes-Alpes) et Dominique Lefebvre (Val-d’Oise) chargé de la mission confiée par Jean-Marc Ayrault sur la réforme de l’épargne financière ont achevé leurs auditions. Leurs conclusions seront rendues publiques au mois de mars au plus tard. Selon un professionnel auditionné par les deux parlementaires, ces derniers auraient notamment émis l’hypothèse d’un plafonnement des versements de l’assurance vie « comme le PEA » (Plan d’épargne en actions), soit 132.000 euros par personne, sachant qu’il n’est possible d’ouvrir que deux PEA par foyer fiscal. De son côté, l’assurance vie peut recevoir des versements illimités en montant, il est possible de souscrire plusieurs contrats d’assurance vie par personne et sans aucune restriction au sein de chaque foyer fiscal.

Projet de loi

De son côté, Jérôme Cahuzac a annoncé que le gouvernement réfléchissait à mettre en place des mécanismes d’incitation visant à flécher l’épargne de l’assurance vie vers l’immobilier résidentiel, selon des modalités restant à définir.

Le rapport Berger-Lefebvre devrait donner lieu à une loi spécifique. « C’est délibérément que l’épargne financière n’a pas été traités dans la loi de finances initiale [pour 2013, NDLR] parce qu’on estimait qu’il fallait un véhicule approprié, spécifique », a affirmé le ministre délégué au Budget au cours des 2èmes rencontres parlementaires sur l’épargne et la fiscalité, le mercredi 6 février.

 


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Arca Patrimoine veut protéger ses clients

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Jusqu’ici spécialisé dans les produits d’épargne, le courtier commercialise désormais une garantie couvrant les accidents de la vie en partenariat avec l’assureur Generali.

 Arca Patrimoine ne veut plus seulement s’occuper de l’épargne de ses 71.000 clients. Le courtier vie, qui propose de l’assurance vie, des contrats de Retraite Madelin et des Plans d’épargne retraite populaire (Perp), a décidé de les protéger également en cas de coup dur.
La filiale du Groupe Premium, un réseau d’enseignes patrimoniales, vient de lancer « Bluetto », une Garantie Accident de la Vie (Gav). Ce contrat, assuré par l’Equité (la filiale d’assurance dommages de Generali), permet au souscripteur ou à un membre de sa famille de bénéficier d’une couverture complémentaire s’ils sont victimes d’un accident dans et en dehors du domicile, à condition toutefois de présenter un taux d’invalidité de 5% minimum (fixé par l’arrêt temporaire de travail).

Même le jet-ski ou le kitesurf

Si tel est le cas, l’assuré perçoit une indemnité pouvant aller jusqu’à 1 million d’euros et des prestations d’assistance fournies par Europ Assistance (également filiale de Generali). Outre une téléassistance 24h/24 et 7 jours/7, ce service offre la garde des enfants, l’école à domicile, la livraison de repas et de médicaments et une fois l’assuré sur pied, une adaptation du domicile et/ou une aide au déménagement, une assistance psychologique, voire une aide à la reconversion professionnelle.
Particularité de ce contrat : Bluetto couvre les accidents liés à la pratique d’un sport à risque sans surprime. Il peut être souscrit à titre individuel ou pour toute la famille.

 

Sur le même thème, consultez l’articile : Une assurance pour payer son loyer en cas de coup dur


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