Lors de la deuxième édition des Assises du courtage d’assurance, organisée le 16 novembre dernier par Planète Courtier, la question de la formation professionnelle a occupé une place importante dans les débats. Il faut dire qu’à partir de février 2018 et l’entrée en vigueur de la directive européenne sur la distribution d’assurance (DDA), les courtiers devront justifier, légalement, qu’ils se forment bien, ainsi que leurs salariés, au moins 15 heures par an. Dans le même temps, la réforme nationale de la formation professionnelle, dont la feuille de route a été transmise par le ministère du Travail aux partenaires sociaux le 15 novembre, rend cette obligation doublement d’actualité. Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs
Les directions des systèmes d’information ont fait leur révolution culturelle avec, à la clé, une nouvelle vision : celle de l’architecture modulaire.
Le temps des DSI enfermées dans leur tour d’ivoire semble révolu. « Il y a encore cinq ans, les DSI restaient confinées dans leur périmètre. Elles ne parlaient que techno et ne s’intéressaient absolument pas à l’aspect business », lance Woilide Nagmar, directeur des systèmes d’information de Ciprés Assurances. La conséquence était le pilotage de projets silotés qui, mis bout à bout, devenaient de véritables usines à gaz.
Il semble que désormais la DSI se soit ouverte au dialogue avec d’autres directions. « C’est une des vraies transformations du métier aujourd’hui. Elle consiste à trouver une cohérence d’organisation entre les DSI et les services marketing. Maintenant, ils collaborent », se félicite Woilide Nagmar.
Une collaboration qui combinée aux impératifs liés à la digitalisation dans le secteur de l’assurance a permis une nouvelle approche des projets de refonte des systèmes d’information. Covéa, engagée dans un processus de fusion des systèmes d’information de ses trois marques a ainsi créé une gouvernance informatique dirigée par Olivier Barthelemy destinée à décloisonner les projets SI et à trouver une meilleure cohérence dans les programmes.
Ciprés a de son côté opté pour une architecture modulaire. « Le système d’information s’apparente à un Lego que nous allons assembler. L’idée est de créer des micro applications indépendantes les unes des autres mais qui offrent chacune des services et que nous pouvons mettre à disposition de nos courtiers partenaires par exemple, détaille le DSI de Ciprés Assurances. Auparavant, nous créions un extranet d’un bloc. Pour en fabriquer un autre, nous devions repartir d’une feuille blanche. Ce n’est plus le cas avec cette architecture modulaire constituée d’applications ».
Outre la modularité, ce système offre un autre avantage : « cela évite aux projets de déraper », juge Woilide Nagmar. Dérapage financier et dérapage temporel induits par des systèmes d’information trop rigides et trop monolithiques. La recherche de la souplesse et de la simplification donne, un peu plus, le droit à l’erreur.