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Vol, dégradation dans une chambre d’hôtel : qui est responsable ?

Enfin les vacances ! Le séjour est prévu depuis des semaines, l’hôtel est réservé. Problème : le vacancier est victime d’un vol dans sa chambre d’hôtel. Qui est responsable ? Quelle indemnisation l’assuré peut-il espérer ? Quelles démarches doit-il entreprendre ? Réponses.

Qui responsable en cas de vol dans une chambre d'hôtel ?

 

1.Comment déterminer les responsabilités en cas de vol
2.Quel est le montant de l’indemnisation ?
3.Les démarches à entreprendre en cas de vol
4.L’hôtel refuse de m’indemniser, que faire ?
5.Modèle-lettre type à envoyer à l’hôtel en cas de refus d’indemnisation

 

Comment déterminer les responsabilités en cas de vol

Pour savoir quelle assurance joue en cas de vol – celle du client de l’hôtel ou du professionnel – tout est une question de responsabilité.

L’hôtel est en principe responsable

Pour tout vol ou dégradation d’un objet dans son établissement, l’hôtelier est présumé responsable. Ce principe est inscrit dans le Code civil. Ainsi, l’article 1952 dispose que « les aubergistes ou hôteliers répondent, comme dépositaires, des vêtements, bagages et objets divers apportés dans leur établissement par le voyageur qui loge chez eux ».

« Ils sont responsables du vol ou du dommage de ces effets, soit que le vol ait été commis ou que le dommage ait été causé par leurs préposés, ou par des tiers allant et venant dans l’hôtel », précise l’article suivant, le 1953. Autrement dit, cela concerne aussi bien les employés de l’hôtel que d’autres clients de l’établissement.

Point important pour le voyageur lésé, cette responsabilité présumée vaut y compris si l’hôtelier a accroché des pancartes indiquant des mentions du type : « Nous déclinons toute responsabilité en cas de vol au sein de notre établissement. » Ainsi, toute clause du règlement intérieur de l’hôtel ou toute affiche dégageant la responsabilité du professionnel est sans valeur juridique.

Autrement dit, en tant que client, il ne faut pas hésiter à demander réparation du préjudice subi à l’hôtelier.

Toutefois, il existe des exceptions à cette responsabilité « automatique » du tenancier de l’hôtel. Elles sont indiquées dans l’article 1954 du Code civil : « Les aubergistes ou hôteliers ne sont pas responsables des vols ou dommages qui arrivent par force majeure, ni de la perte qui résulte de la nature ou d’un vice de la chose […]. »

Le vol est dû à une faute, une imprudence du client

Si la responsabilité du professionnel prévaut, reste néanmoins qu’il peut refuser toute indemnisation à son client s’il est en mesure de prouver que le vol (ou la dégradation) des effets personnels est dû à une faute ou une imprudence de celui-ci. Le Code civil est clair à ce propos, les professionnels peuvent se dégager de leur responsabilité, « à charge de démontrer le fait qu’ils allèguent [les hôteliers, Ndlr] ».

Par exemple :

Faute : Le client sort de sa chambre et ne ferme pas correctement la porte. Ou bien il quitte l’hôtel et a oublié des vêtements dans sa chambre et ils ont « disparus ».

Imprudence : Il n’a pas mis des objets de valeur (bijoux, …) dans le coffre-fort de sa chambre et les a laissés à la vue de tous.

Si le sinistre a lieu dans de telles conditions, alors la responsabilité de l’hôtelier peut être soit atténuée, en étant par exemple partagée avec le client, soit annulée.

C’est pourquoi, il est vivement conseillé de remettre tout bijoux ou autres objets de valeur à l’hôtelier dès son arrivée en échange d’un reçu ou dans le coffre-fort de la chambre prévu à cet effet. Ainsi, en cas de vol, l’assuré sera certain d’être indemnisé par l’hôtel.

Un cas de force majeur est à l’origine du sinistre

De même, toute responsabilité de l’hôtel est déclinée en cas de force majeure, comme une tempête, la foudre, etc.

Par contre, si l’hôtel est responsable d’un dégât des eaux ou d’un incendie, toute détérioration des effets personnels des clients sera prise en charge par le professionnel.

Quel est le montant de l’indemnisation ?

Le montant de l’indemnisation dépend de plusieurs facteurs, qui déterminent par ailleurs la part de responsabilité de l’hôtelier. Ainsi, l’indemnisation peut être « illimitée » ou « partielle ».

• Indemnisation illimitée

Là encore, la loi est claire à ce propos : comme les hôteliers sont responsables, sauf preuve du contraire, de tout vol ou dommage commis par leurs employés ou par un tiers au sein de leur établissement, « cette responsabilité est illimitée, nonobstant toute clause contraire, au cas de vol ou de détérioration des objets de toute nature déposés entre leurs mains ou qu’ils ont refusé de recevoir sans motif légitime ».

Cela se traduit dans trois cas de figure précis :

Le vol est dû à une faute caractérisée de l’hôtelier ou de l’un de ses employés : la jurisprudence a ainsi mis en cause la responsabilité de l’hôtel pour défaut de surveillance des clés des chambres ayant conduit à un vol sans effraction. Cela peut également être un verrou endommagé de la porte de la chambre.
Les biens dérobés ont été confiés à l’hôtel pour être placés dans le coffre-fort de l’établissement.
L’hôtelier a refusé de garder les biens sans motif légitime alors que le client avait fait cette requête à son arrivée.

Concrètement, si le vol est commis dans ces circonstances, le lésé a droit à une indemnisation totale de ses biens. Mais attention, pour être indemnisé, il faut pouvoir prouver la valeur des objets dérobés par des factures, des photos, des actes notariés, ou encore des témoignages.

• Indemnisation partielle ou atténuée

En dehors des trois cas de figure cités ci-dessus, l’indemnisation est plafonnée et fixée comme suit lorsque l’hôtelier est reconnu responsable :

100 fois le prix de la chambre pour les objets volés ou endommagés dans la chambre (ou autres parties de l’établissement).
50 fois le tarif de la chambre lorsque le vol ou la détérioration d’objets laissés dans un véhicule ou du véhicule lui-même a lieu sur le parking privé de l’hôtel qu’il soit clos ou non. A noter par ailleurs que l’hôtel est considéré comme fautif s’il indique à sa clientèle que le parking est surveillé et que le vol est dû à un défaut de surveillance.

>> Pour en savoir plus sur le vol sur un parking d’hôtel, lire notre article dédié

Les démarches à entreprendre en cas de vol

Premier réflexe, prévenir l’hôtelier. Ensuite, la police. Celle-ci viendra prendre la déposition du client et surtout relèvera des éléments de preuve. C’est pourquoi, dans la mesure du possible, il ne faut toucher à rien.

Attention : si la plupart des sinistres sont à déclarer dans les cinq jours à son assureur, pour le vol, le délai est ramené à deux jours.

 

Tous les éléments de preuve concernant les objets présents dans la chambre au moment du larcin ainsi que leur valeur (photo, factures, actes notariés, …) sont à joindre à la déclaration de sinistre envoyée à sa compagnie d’assurance, de même que le dépôt de plainte effectué au commissariat.

Bon à savoir : si l’assuré a payé sa chambre d’hôtel avec une carte bleue haut de gamme, il se peut qu’il soit couvert contre les vols au sein de l’hôtel.

 

Si l’hôtel est responsable, il doit également faire le nécessaire de son côté auprès de son propre assureur et déclarer le sinistre.

L’hôtel refuse de m’indemniser, que faire ?

L’hôtel refuse toute indemnisation ? Dans ce cas, l’assuré doit lui envoyer une demande d’indemnisation (voir modèle de lettre-type) afin de le sommer de faire jouer son assurance. A cette demande, il faut également joindre tous les justificatifs possibles sur les objets dérobés.

Si vraiment, le client ne reçoit pas de réponse favorable, il peut adresser un courrier de mise en demeure à l’hôtel en accusé réception. Le litige n’est toujours pas réglé ? En dernier recours, l’assuré peut saisir le tribunal d’instance (ou de grande instance au-delà de 10.000 euros de préjudice) de son lieu d’habitation.

Modèle-lettre type à envoyer à l’hôtel en cas de refus d’indemnisation

Madame, Monsieur,

Au cours du mois de (…), j’ai passé deux jours dans votre hôtel, et une valise contenant mes effets personnels a été dérobée (ou endommagée), alors qu’elle était rangée sur un meuble de la chambre n° (…), que j’occupais. Ce vol (ou ce dommage) a eu lieu dans la journée du (date), probablement entre (…) heures et (…) heures.

Je vous rappelle que, selon les termes de l’article 1952 du Code civil, votre responsabilité d’hôtelier est totalement engagée. Je ne vois donc aucune raison au refus que vous m’avez opposé par téléphone il y a quelques jours.

Je vous mets donc en demeure de m’indemniser pour cette valise et son contenu, dont vous trouverez le détail ci-joint.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

(Signature)

Source : Institut national de la consommation


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Prime d’assurance : calcul, paiement, augmentation

Pour profiter des garanties de son contrat d’assurance, l’assuré paie des primes ou cotisations. Comment sont-elles calculées ? Quand faut-il les payer ? Quelles sont les obligations de l’assureur ?

Comment fonctionnent mes cotisations d'assurance

 

1.Qu’est-ce qu’une prime d’assurance ?
2.Comment sont-elles calculées ?
3.Les obligations de l’assureur
4.Quand dois-je payer ma prime d’assurance ?
5.Dans quels cas l’assureur peut-il augmenter le montant de la prime ?
6.Que se passe-t-il quand je résilie mon contrat ou l’assureur ?

 

Qu’est-ce qu’une prime d’assurance ?

Première chose à savoir pour l’assuré, prime ou cotisation, c’est exactement la même chose. C’est simplement une question de vocabulaire. On parle plus volontiers de cotisations lorsque le contrat d’assurance est souscrit auprès d’une mutuelle. Dans le détail, une prime ou cotisation d’assurance est la somme que le souscripteur d’un contrat paie à une compagnie d’assurance en échange des garanties accordées. C’est la rémunération de l’assureur.

L’assuré est donc couvert pour certains sinistres en échange du paiement de primes. Par exemple, il sera indemnisé en cas de dégât des eaux grâce à son contrat multirisques habitation (MRH).

Attention, cela implique que l’assuré peut régler des cotisations durant plusieurs années sans percevoir en échange de garanties. En effet, l’assuré aura cotisé pendant des années sans bénéficier des garanties inscrites au contrat si le risque dans le jargon de l’assurance ou le sinistre ne survient pas. Cette possibilité est particulièrement soulignée pour certains types d’assurances qui prévoient notamment le versement d’une rente ou d’un capital à la survenance du risque, et seulement à cette condition. C’est par exemple le cas d’une assurance dépendance. Il se peut ainsi que l’assuré ne soit jamais en perte d’autonomie.

Comment sont-elles calculées ?

Les assureurs ont toute liberté pour fixer leurs tarifs. Pour établir un montant de prime, les professionnels regardent principalement :

Le profil du souscripteur : la compagnie d’assurance regarde alors l’âge de l’assuré, son état de santé, son comportement : est-il à l’origine de précédents sinistres ? Possède-t-il un comportement à risque (conduite dangereuse, fumeur, pratique de sports dangereux…) ?
L’objet assuré : pour une assurance habitation, l’assureur va ainsi prendre en compte la taille du logement, s’il a des dépendances (cave, garage, …), son étage, etc. Pour une assurance auto, il s’attardera sur le type de véhicule (d’occasion ou neuf) le kilométrage, la marque (haut de gamme, utilitaire, …), l’utilisation du véhicule, etc.
La localisation : selon les régions, les tarifs ne sont pas les mêmes. Une région dense en population présente plus de risques de sinistres qu’une région avec une plus petite démographie. Par ailleurs, les zones rurales sont « préférées » aux zones urbaines, moins à risque également aux yeux des assureurs. Enfin, il existe des zones dites à risque, par exemple exposées aux catastrophes naturelles.
Le risque couvert : plus l’étendue des garanties est importante, plus le montant de la prime sera rehaussé en conséquence. Par exemple, le tarif d’une assurance auto au tiers sera moins élevé que celui d’une assurance auto « tous risques » comprenant davantage de garanties. De même, dans le cadre d’une assurance MRH, plus l’assuré possède des biens de valeur (tableaux d’art, bijoux, matériel numérique, …), plus le montant de la prime risque d’être augmenté. Pour une assurance emprunteur, le montant du prêt immobilier et sa durée seront ainsi regardés.
La franchise : les assurés ne l’ont pas toujours à l’esprit et pourtant cette donnée est importante. Ainsi, il n’est pas rare de voir des contrats proposant une faible cotisation associée cependant à des franchises élevées.

Bon à savoir : la cotisation annuelle et le montant des franchises peuvent se cumuler. L’assuré paie une prime annuelle et peut se voir appliquer des franchises en supplément en cas de sinistre.

 

Certains critères pris en compte pour l’établissement d’un tarif sont par ailleurs propres à certains types d’assurance. Par exemple, pour une assurance auto, les assureurs tiennent compte du bonus-malus du conducteur : logiquement, plus celui-ci aura un malus important, plus le montant de sa cotisation sera élevé.

Bon à savoir : les assurés paient également des taxes fixées par le gouvernement et qui sont répercutées dans le tarif du contrat. Par exemple, une taxe fixe de 4,30 euros, appelée couramment « taxe terrorisme » est prélevée sur chaque contrat d’assurance de biens (auto, habitation, …). Elle a pour but de financer le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI).

 

Les obligations de l’assureur

Dans tous les cas, assureur comme assuré ont des droits et devoirs. Ainsi, l’assuré doit s’acquitter de la prime pour bénéficier des garanties inscrites au contrat. Quant à l’assureur, il doit obligatoirement inscrire le montant des primes qu’il a calculé sur le contrat remis au souscripteur et les modalités de paiement des cotisations. Enfin, « le souscripteur doit également être informé du montant de la prime ou de la cotisation que l’assureur peut lui réclamer en contrepartie de la prise d’effet de la garantie, à sa demande expresse, avant l’expiration du délai de renonciation », précise l’Institution national de la consommation (INC).

Bon à savoir : si l’assuré constate que le montant de la prime indiqué sur le contrat n’est pas identique à celui qui était inscrit sur la proposition d’assurance, il peut tout à fait refuser le contrat.

 

Quand dois-je payer ma prime d’assurance ?

Une prime d’assurance peut être payée en une seule fois, annuellement, lors de l’échéance ou bien être versée en plusieurs fois au cours de l’année.

Pour savoir quand il doit payer sa prime, un assuré doit connaître les dates d’échéance fixées par sa compagnie d’assurance. Il faut alors distinguer :

L’échéance principale : c’est la date jusqu’à laquelle l’assuré est couvert, aussi appelée date d’anniversaire du contrat. Le paiement est alors annuel.
Les échéances secondaires : un contrat peut aussi prévoir le paiement des cotisations en plusieurs fois : mensuellement, trimestriellement ou semestriellement. Chaque échéance de paiement est ainsi une échéance secondaire.

Au moment venu, la compagnie d’assurance adresse au souscripteur du contrat un avis d’échéance sur lequel figure le montant de la prime à payer ainsi que la date à partir de laquelle il est à régler.

A compter de la date d’échéance, l’assuré dispose alors de dix jours pour s’acquitter de sa prime d’assurance. Une fois ce délai expiré, la compagnie d’assurance envoie une lettre recommandée, dite de « mise en demeure » de payer la prime. Le souscripteur a alors 30 jours supplémentaires pour s’acquitter du règlement, faute de quoi l’assureur est en droit de résilier le contrat dix jours après.

Dans quels cas l’assureur peut-il augmenter le montant de la prime ?

La clause de révision

Oui, si le contrat prévoit une clause de révision ou d’adaptation des primes. En effet, cette clause autorise l’assureur à majorer ses tarifs ainsi que les plafonds des garanties. Sans surprise, peu de contrats d’assurance ne comportent pas cette clause. En général, si relèvement de la prime il y a, il intervient en début d’année ou au printemps (mars-avril).

L’assureur doit obligatoirement informer son client de tout changement sur son contrat d’assurance. Ainsi, le souscripteur peut très bien refuser cette majoration de cotisation et demander la résiliation pour augmentation de tarif de son contrat dans les quinze jours (ou un mois selon les contrats) à partir du moment où il prend connaissance de ce changement. La demande de résiliation est à faire par lettre recommandée avec accusé de réception.

>> Voir les démarches pour résilier son contrat d’assurance

La clause d’indexation

Il existe par ailleurs une manière d’augmenter les cotisations d’assurance via le mécanisme de l’indexation. Le principe est simple : la hausse des garanties et des primes est liée à la progression d’un indice représentatif de la hausse des prix dans un domaine.

Par exemple : pour réévaluer chaque année le montant de la prime d’un contrat d’assurance habitation, les assureurs se basent sur l’indice de référence de la Fédération française du bâtiment (FFB). Cela leur permet ainsi d’adapter le montant des cotisations au niveau de garanties fournies dans le contrat dans une proportion comparable.

 

Le montant des garanties continue ainsi de correspondre aux besoins de l’assuré sans que la compagnie d’assurance n’ait à modifier le contrat. Le montant de l’indice doit figurer sur l’avis d’échéance envoyé à l’assuré.

Le contrat n’a pas de clause de révision

Si le contrat ne comporte pas de clause de révision des tarifs alors l’assureur n’a pas le droit de changer le montant de la prime sans l’accord de l’assuré. Ce dernier peut ainsi refuser une éventuelle hausse et continuer à régler sa prime sur la base de l’ancien tarif, en tenant compte éventuellement de l’indexation.

Causes d’augmentation diverses

Un assureur peut tout à fait relever le montant des primes pour des raisons propres à l’assuré et à son contrat : par exemple, en répercutant un malus suite à un accident de la route, à l’ajout de garanties ou à l’extension de leur champ (par exemple, construction d’une piscine qu’il faut couvrir dans l’assurance habitation). Cela peut également être le cas si l’état de santé du souscripteur s’aggrave, ou encore si les taxes obligatoires prélevées sur le contrat sont modifiées. Si l’Etat impose une garantie, comme la garantie catastrophe naturelle, et que cet ajout entraîne une hausse de cotisation, l’assuré ne pourra la contester.

Bon à savoir : si le risque diminue ou que l’assuré demande moins de garantie, l’assureur peut tout à faire revoir à la baisse le montant des primes. S’il refuse, l’assuré peut demander la résiliation du contrat.

 

Que se passe-t-il quand je résilie mon contrat ou l’assureur ?

Lorsque le contrat prend fin (un ou deux mois après la demande de résiliation), l’assureur demande le paiement de la partie des cotisations qui sont dues au prorata de cette période, sur la base de l’ancien tarif avant relèvement.

Par ailleurs, une cotisation impayée reste intégralement due à l’assureur, même quand le contrat est résilié.

A l’inverse, si l’assuré a versé des primes au-delà de la fin du contrat, par exemple si le prélèvement des échéances est automatique tous les mois, l’assureur doit le rembourser à hauteur des sommes dues.


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