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Assurance construction : comment fonctionne la garantie décennale ?

Sur le point de faire construire une maison ? Sachez que tout constructeur professionnel doit souscrire obligatoirement une assurance comprenant la garantie décennale. Elle couvre les éventuels vices de construction et dommages durant 10 ans. Le point sur cette protection destinée aux particuliers.

L'assurance décennale est à souscrire par le constructeur.

 

1.Qu’est-ce qu’une garantie décennale ?
2.Est-elle obligatoire ?
3.Qui doit la souscrire ?
4.A partir de quand prend-t-elle effet et quelle est sa durée ?
5.Que couvre la garantie décennale ?

 

Qu’est-ce qu’une garantie décennale ?

Lors de la construction d’un logement neuf, mais aussi d’une rénovation, les constructeurs professionnels sont responsables des éventuels dommages et vices de construction qui pourraient survenir vis-à-vis du maître d’ouvrage. Ce principe est inscrit clairement dans l’article 1792 du Code civil : « Tout constructeur d’un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage, des dommages, même résultant d’un vice du sol, qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendent impropre à sa destination. »

Bon à savoir : en tant que propriétaire du logement en construction ou en rénovation, vous êtes considéré comme maître d’ouvrage.

 

C’est précisément dans ce but qu’intervient la garantie décennale, également appelée « assurance responsabilité professionnelle du constructeur ». Elle permet ainsi de prendre en charge les réparations nécessaires suite à des dommages qui rendraient la maison inhabitable ou impropre à l’usage qui lui est destiné ou à des vices de construction engageant la solidité de l’ouvrage et de ses équipements. Pour le propriétaire du logement, la garantie décennale est une protection supplémentaire en cas de pépin.

Logiquement, pour qu’elle joue, il faut que la responsabilité du constructeur professionnelle soit reconnue comme le stipule l’article 1792 du Code civil : « Une telle responsabilité n’a point lieu si le constructeur prouve que les dommages proviennent d’une cause étrangère. »

Est-elle obligatoire ?

La souscription d’une garantie décennale est une obligation inscrite dans la loi. Elle vise essentiellement à protéger les particuliers qui font construire une maison ou achètent un logement neuf.

Qui doit la souscrire ?

Tout constructeur professionnel qui réalise ou qui participe à la construction ou à la rénovation d’un immeuble, d’une maison, d’un appartement neuf ou existant doit souscrire une assurance décennale. Sont ainsi considérés comme des constructeurs d’un ouvrage selon le Code civil :

Tout architecte, entrepreneur, technicien ou autre personne liée au maître de l’ouvrage par un contrat de louage d’ouvrage. Ce document est le contrat qui lie le maître d’ouvrage, autrement dit le particulier à qui est destiné le logement en construction, et les différents professionnels chargés de sa construction,
Toute personne qui vend après l’achèvement des travaux un ouvrage qu’elle a construit ou qu’elle a fait construire,
– Toute personne qui, « bien qu’agissant en qualité de mandataire du propriétaire de l’ouvrage, accomplit une mission assimilable à celle d’un locateur d’ouvrage », est-il précisé dans le Code civil. Plus clairement, il faut comprendre les promoteurs immobiliers ou encore les constructeurs de maisons individuelles.

Point important pour le particulier à qui est destiné l’ouvrage, l’ensemble des professionnels assujettis à cette obligation d’assurance doivent justifier de sa souscription. Depuis le 1er juillet 2016, il existe un modèle-type d’attestation de garantie décennale qui est à joindre obligatoirement aux devis et factures puis à annexer aux actes de vente du logement si la cession a lieu durant la période de garantie.

A noter : sur les devis et factures, tout professionnel soumis à l’obligation de garantie décennale doit également y faire figurer l’assurance souscrite au titre de son activité, les coordonnées de l’assureur et la couverture géographique du contrat.

 

Focus : Attention à ne pas confondre la garantie décennale et l’assurance dommages ouvrage
L’assurance dommages ouvrage est une garantie qui permet au particulier qui fait construire sa maison individuelle d’être couvert en cas de sinistre lié à la construction (malfaçons, défauts de conformité, …). Elle est donc à souscrire par le maître d’ouvrage, autrement dit le futur propriétaire qui fait réaliser les travaux. La garantie dommages ouvrage et décennale sont complémentaires : le rôle de la première est en effet d’intervenir en amont pour les dommages faisant l’objet d’une garantie décennale sans attendre la reconnaissance des responsabilités de chacun.

>> Pour en savoir plus, lire notre article dédié à l’assurance dommages ouvrage du particulier

A partir de quand prend-t-elle effet et quelle est sa durée ?

La garantie décennale est à souscrire impérativement avant le début du chantier. Premièrement, parce que l’attestation d’assurance doit être jointe aux devis et factures remis au particulier et deuxièmement parce qu’elle couvre uniquement les travaux ayant fait l’objet d’une ouverture de chantier, et ce durant la validité du contrat.

Attention : en tant que propriétaire de la future construction, il ne faut pas hésiter à vérifier que le contrat d’assurance a été souscrit avant l’ouverture du chantier, faute de quoi, les éventuels dommages et vices de construction ne seront pas couverts puisque la garantie ne jouera pas.

 

Validité de 10 ans

La garantie décennale prend effet à compter de la réception des travaux, à compter de la signature du particulier qui déclare accepter l’ouvrage. Elle court pendant 10 ans à compter de cette date.

Cela implique donc que le professionnel engage sa responsabilité non seulement à l’égard du premier propriétaire – le maître d’ouvrage – mais aussi vis-à-vis des futurs acquéreurs successifs du bien. A noter que ce délai de 10 ans est dit « incompressible » ce qui signifie que rien ne peut le réduire.

Que couvre la garantie décennale ?

Comme indiqué plus haut, ce sont les mêmes dommages et vices couverts par l’assurance dommages ouvrage. La garantie décennale couvre ainsi systématiquement :

Les vices et malfaçons qui menacent la solidité de la construction : cela peut être par exemple des fissures importantes dans les murs, l’effondrement de la toiture, l’infiltration d’eau par la toiture ou les murs ou encore un vice du sol,
Les dommages qui rendent impropre la construction à sa destination : autrement dit, les dégâts qui ne permettent pas au propriétaire d’habiter dans son logement ou qui nuisent gravement à son occupation normale (défauts d’isolation thermique des murs, affaissement du plancher, défaut d’étanchéité, …),
Les dommages affectant les éléments d’équipement indissociables que l’on ne peut enlever, démonter ou remplacer sans abîmer la construction : par exemple, les canalisations encastrées, la chape de béton, une installation électrique défectueuse.

Dans le cadre de l’assurance décennale, le dommage peut également être consécutif à un défaut de conformité ou un vice de sol.

Ce qui n’est pas couvert, les exclusions

Premièrement, comme la garantie décennale protège les dégâts relatifs au gros œuvre, les « menus ouvrages » ne sont pas pris en charge. C’est notamment le cas des portes, des fenêtres, sanitaires ou encore des fissures aux murs et au plafond « mineures » qui ne menacent pas la solidité de la construction.

Par ailleurs, la responsabilité du (ou des) professionnel en charge de la construction ne peut être engagée dans les cas suivants :

Un vice émanant d’un tiers, comme d’un sous-traitant qui lui a fourni des matériaux non conformes. Le constructeur engage alors un recours contre le fautif,
La cause étrangère : vandalisme, incendie causé par un tiers, ou encore un cas de force majeure comme une catastrophe naturelle,
Une faute provenant du propriétaire : ce dernier peut causer des dommages qui portent à conséquence sur la conception de la construction.

De même, l’assurance décennale ne peut jouer dans les cas suivants :

Fait intentionnel ou intention de frauder du professionnel : par exemple, en trompant le particulier sur la qualité des matériaux utilisés pour la construction,
L’usure normal du logement, de son défaut d’entretien ou d’un usage anormal.

Enfin, en toute logique, comme la garantie décennale court sur 10 ans, au-delà tous dommages ou vices ne seront plus pris en charge par cette protection.

A noter que la loi ne comporte aucune limitation en matière de montant de garantie, ce qui implique que la compagnie d’assurance doit prendre en charge l’intégralité des travaux de réparation du logement nécessaires. Il faut enfin savoir qu’une franchise (ce qui reste à la charge de l’assuré en cas de sinistre) est systématiquement appliquée, son montant variant selon les contrats.

Attention à ne pas confondre avec les garanties biennale et de parfait d’achèvement

Attention, il ne faut pas confondre la garantie décennale et les garanties biennale et de parfait d’achèvement. La garantie biennale impose au constructeur de réparer ou de remplacer tout élément d’équipement qui ne fonctionne pas pendant deux ans après la réception des travaux. Quant à la garantie de parfait achèvement, elle l’oblige à réparer tous les désordres, à savoir les vices cachés et les défauts de conformité, signalés au cours de la première année qui suit la réception des travaux. Et ce, quelles que soient leur importance et leur nature.


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Location, maison, copropriété : faut-il une assurance pour son garage ?

Vous possédez un garage ? Qu’il se trouve dans un immeuble en copropriété, dans une maison individuelle ou que ce soit un box loué en dehors de votre résidence principale, la question de l’assurance se pose. Est-elle obligatoire ? Que couvre-t-elle ? Que faire si je ne peux pas assurer mon garage ? Réponses.

Faut-il assurer son garage ?

 

1.L’assurance garage est-elle obligatoire ?
2.Comment souscrire une assurance garage
      • Mon garage se situe dans une maison individuelle
      • Mon garage se situe dans un parking collectif
      • Je loue un garage privatif

 

L’assurance garage est-elle obligatoire ?

Assurer un garage n’est obligatoire que dans le cadre d’une location. Cet impératif s’applique aussi bien à la location d’un logement comprenant un garage qu’à celle d’un box. A minima, le locataire doit souscrire une garantie responsabilité civile qui le protège des éventuels dégâts qu’il pourrait causer à autrui via son garage ou son box : son propriétaire, les voisins et des tiers. La compagnie d’assurance se substituera alors à l’assuré afin de dédommager les victimes du sinistre (dégâts matériels et corporels).

A noter : sans autre garantie que la responsabilité civile, seuls les dommages causés à autrui sont couverts.

 

En dehors de ces deux cas de figure, il n’est pas obligatoire d’assurer son garage. Cependant, opter pour une protection est vivement conseillé. En effet, si le garage ne bénéficie pas d’une assurance, tout dommage causé à autrui ainsi que les pertes dues à un sinistre (incendie, inondation, vol, …) ne seront pas indemnisés. La totalité de la facture sera entièrement aux frais du propriétaire.

Comment souscrire une assurance garage

Première chose à savoir, il n’existe pas à proprement parler « d’assurance garage ». Par ailleurs, les modalités de souscription varient selon sa situation. On peut ainsi identifier trois cas de figure.

• Mon garage se situe dans une maison individuelle

C’est le cas le plus fréquent. Il existe deux possibilités :

Le garage se trouve accolé à la maison : l’assuré peut y accéder sans avoir à sortir de sa maison.
Le garage est séparé de la maison : il faut sortir de la maison pour y accéder mais le garage reste dans le périmètre de la maison.

Lorsque le garage est rattaché à la maison, il est généralement inclus via une clause dans le contrat d’assurance multirisques habitation (MRH) qui couvre déjà la maison. Toutefois, mieux vaut vérifier que le garage bénéficie effectivement des garanties du contrat.

S’il n’est pas accolé à la maison, il est considéré comme une dépendance. Or les dépendances ne sont en règle générale pas couvertes d’office par l’assurance habitation de la maison dès lorsqu’il n’existe pas de communication directe avec le logement. Si tel est le cas, il faut contacter son assureur et lui demander une extension de garantie : le garage sera alors couvert.

Bon à savoir : si le garage se situe à une dizaine de kilomètres de la maison, il reste considéré comme une dépendance et peut bénéficier d’une extension de garantie à l’assurance MRH.

 

Concrètement, afin de couvrir son garage, l’assuré devra mentionner sa surface ainsi que les biens qui y sont entreposés. Il ne faut rien négliger : un véhicule – voiture, moto, quad, … – mais aussi tout objet qui y est entreposé, surtout ceux de valeur. Cela permet à la compagnie d’assurance de proposer un capital des biens assurés ainsi que de fixer un tarif, qui viendra s’ajouter à la prime acquittée dans le cadre du contrat d’habitation en proportion de l’augmentation du risque. Il est toutefois possible que l’assureur n’applique pas de hausse des cotisations.

Une fois l’extension souscrite, le garage profite systématiquement des garanties de base de l’assurance MRH : incendie, explosion, dégât des eaux, tempêtes, catastrophes naturelles ainsi qu’une garantie responsabilité civile pour les dégâts éventuels causés à autrui.

Attention, la garantie vol n’est quasi jamais incluse d’office dans un contrat MRH : elle est à demander à son assureur. Des mesures de sécurité – surtout si le garage n’est pas rattaché à la maison – sont systématiquement exigées (serrure, alarme, …) pour que la garantie joue en cas de sinistre.

De même, si le garage est couvert par les garanties de base du contrat MRH, mieux vaut vérifier la totalité des garanties inscrites au contrat liées à la protection du garage. En effet, certains assureurs appliquent des conditions particulières, l’indemnisation pouvant varier, notamment selon la localisation du garage. En règle générale, un garage accolé à la maison profite d’un « meilleur » niveau de prise en charge qu’une dépendance.
D’une manière générale, lors de toute souscription d’une assurance, il convient d’être attentif aux exclusions, plafonds et franchises appliqués.

• Mon garage se situe dans un parking collectif

Lorsqu’un garage se trouve dans un parking collectif, autrement dit dans une copropriété, c’est en règle générale l’assurance de la copropriété qui joue. En effet, le garage est alors considéré comme une partie commune de l’immeuble. Pour être certain que le garage soit couvert, locataire ou propriétaire doit se tourner vers le syndicat de copropriété, en charge de souscrire les contrats d’assurance de la copropriété. Si tel n’est pas le cas, l’utilisateur du garage devra souscrire une extension de garantie à son contrat multirisques habitation.

Attention également aux garanties incluses dans le contrat de la copropriété : la plupart prennent en charge les dégâts subis par le copropriétaire et ses biens suite à un incendie ou encore un dégât des eaux. Toutefois, il existe des exclusions comme des produits dangereux qui seraient entreposés dans le garage. Si ces derniers sont par exemple à l’origine d’un incendie, l’assurance de la copropriété risque de ne pas jouer et le particulier ne sera pas indemnisé et devra en plus payer les dégâts causés aux autres copropriétaires de sa poche. Mieux vaut donc être prudent et demander à lire les conditions générales du contrat de la copropriété.

• Je loue un garage privatif

Dernier cas de figure : vous n’avez pas la possibilité d’avoir un garage là où se trouve votre résidence principale et vous décidez de louer un garage ou un box privatif dans un immeuble. Première chose à savoir, l’assurance de la copropriété ne s’applique pas puisqu’il s’agit là non de parties communes mais bien d’un espace privatif.

Avant d’entamer toute démarche assurantielle de son côté, le locataire doit demander au propriétaire du garage ou du box s’il a lui-même souscrit une assurance et ce qu’elle couvre. Par ailleurs, le bailleur peut très bien exiger la remise d’une attestation d’assurance pour la location de son box ou garage. Ce qui est d’ailleurs très fréquemment le cas. En règle générale, le propriétaire exige a minima une garantie responsabilité civile qui couvrira les dégâts causés à un tiers par le garage ou le box.

Pour assurer le garage ou box loué et les biens qui s’y trouvent, le locataire doit se tourner vers son assureur habitation et lui demander d’étendre les garanties du contrat au box ou garage.

Problème : certains assureurs refusent de couvrir un local qui ne se trouve pas à proximité immédiate de la résidence principale de l’assuré. Ceux-ci fixent ainsi une limite de distance à ne pas dépasser entre la résidence principale et le garage ou le box, généralement de 50 kilomètres.

Si votre assureur ne veut pas étendre les garanties de votre assurance MRH à votre garage ou box, deux solutions se présentent : soit demander à celui du propriétaire du box s’il ne peut pas également assurer vos propres risques, soit changer d’assureur habitation. En effet, rien n’oblige une compagnie d’assurance qui couvre déjà le logement principal d’un assuré à également protéger un box ou un garage.

Ma voiture ou ma moto est dans mon garage mais je ne l’utilise pas

La voiture est rangée au garage et elle n’est pas utilisée ? Il faut tout de même l’assurer. En effet, la loi exige a minima la souscription d’une garantie responsabilité civile pour les dommages que pourrait causer le véhicule à autrui. Par exemple, s’il a été volé et qu’un accident a lieu avec.

 

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Assurance auto : principe et démarches pour obtenir un relevé d’informations

Votre nouvel assureur auto vous demande un relevé d’informations ? Mais à quoi sert-il, que contient-il ? Pourquoi est-il demandé aux assurés ? Le point sur ce document systématiquement exigé lors d’un changement d’assurance auto.

A quoi sert un relevé d'informations en assurance auto ?

 

1.Qu’est-ce qu’un relevé d’informations ?
2.Que contient-il ?
3.Doit-il être fourni obligatoirement ?
4.Comment obtenir son relevé d’informations ?
5.Modèle de lettre-type pour demander son relevé d’informations

 

Qu’est-ce qu’un relevé d’informations ?

Le relevé d’informations est une fiche qui résume le profil conducteur d’un assuré auto. Elle recense un certain nombre de données le concernant, dont ses antécédents d’accidents de la route ou encore son coefficient de bonus-malus. [Voir la rubrique « Que contient-il ? »].

Ce document est essentiellement réclamé lorsque l’assuré change de compagnie d’assurance : l’ancien assureur émet alors le relevé d’informations destiné au nouvel assureur.

C’est en quelque sorte un passage de témoin entre l’ancien assureur et le nouveau lors d’un changement de contrat d’assurance auto. Cet historique permet ainsi à la nouvelle compagnie d’assurance d’apprécier le risque à couvrir et de proposer un tarif adapté au profil de l’automobiliste. Par exemple, si ce dernier a eu une conduite irréprochable, sans accident ces dernières années, le nouvel assureur le verra sur le relevé d’informations et pourra établir une prime d’assurance en conséquence.

Que contient-il ?

Le Code des assurances (Annexe à l’article A121-1) est très précis sur les informations qui doivent obligatoirement figurer sur tout relevé d’informations :

– La date de souscription du contrat
– Le numéro d’immatriculation du véhicule
– Les nom, prénom, date de naissance et date de délivrance du permis de conduire du souscripteur et de chacun des conducteurs désignés au contrat (titulaire et secondaire(s))
– Le nombre, la nature, la date et le conducteur responsable des sinistres survenus au cours des cinq dernières années précédant l’établissement du relevé d’informations ainsi que la part de responsabilité retenue : ainsi, si c’est le conducteur secondaire qui a provoqué un accident responsable, ce sera précisé dans le relevé d’informations
– Le coefficient de réduction-majoration appliqué à la dernière échéance annuelle : cette expression désigne « tout simplement » le bonus-malus du conducteur. A noter que si l’assuré décide de résilier son contrat en dehors de son échéance, par exemple via la loi Hamon, il repart au début d’une année d’assurance en ce qui concerne son bonus-malus. En effet, le bonus n’augmente qu’au terme d’une année complète d’assurance sans sinistre.
– La date à laquelle les informations ci-dessus ont été arrêtées.

De nombreux assureurs ajoutent également les garanties majeures inscrites au contrat d’assurance auto, mais ce n’est pas obligatoire légalement.

Attention : si un sinistre a eu lieu après la délivrance du relevé d’informations mais avant la souscription du nouveau contrat, il faut prévenir la compagnie d’assurance qui reprend le contrat auto. Faute de quoi, l’assuré risque une annulation du contrat pour fausse déclaration.

 

Doit-il être fourni obligatoirement ?

Le Code des assurances stipule que « le conducteur qui désire être assuré auprès d’un nouvel assureur s’engage à fournir à celui-ci le relevé d’informations délivré par l’assureur du contrat qui le garantissait précédemment au souscripteur de ce contrat ». Autrement dit, oui, le souscripteur doit fournir ce document afin de pouvoir valider son nouveau contrat d’assurance auto.

Comment obtenir son relevé d’informations ?

Le relevé d’informations est en principe envoyé à chaque échéance de son contrat d’assurance auto.

Lors d’une résiliation de contrat, l’ancien assureur doit délivrer automatiquement le relevé d’informations au souscripteur, quelle que soit la partie qui a mis fin au contrat.

Bon à savoir : dans le cadre d’une résiliation avec la loi Hamon, même si c’est au nouvel assureur de s’occuper des démarches administratives, c’est tout de même à l’assuré de demander le relevé d’informations. Ainsi, il est inscrit dans le Code des assurances : « Lorsque l’assuré le lui demande, l’ancien assureur transmet dans les meilleurs délais, et au maximum dans un délai de quinze jours, au nouvel assureur le relevé d’information. »

 

Hors résiliation, il doit fournir le document « dans les quinze jours à compter d’une demande expresse du souscripteur ». L’assuré doit effectuer sa demande par lettre recommandée avec accusé de réception. A noter que de plus en plus de compagnies offrent la possibilité à leurs assurés de récupérer le document via leur espace personnel sur leur site internet.

Si une fois ce délai expiré l’assuré n’a toujours pas reçu le document, il doit relancer l’assureur en interne à l’aide d’un nouveau courrier adressé en accusé réception. Toujours pas de réponse ? Il faut saisir le service de réclamation interne à la compagnie d’assurance toujours sur le même modèle. Enfin, si vraiment l’assureur est réticent, il ne reste plus qu’une solution : saisir le médiateur de l’assurance.

Modèle de lettre-type pour demander son relevé d’informations

Madame, Monsieur,

(Hors résiliation) Mon véhicule immatriculé (numéro d’immatriculation du véhicule) est assuré dans votre compagnie sous le numéro de contrat suivant (référence du contrat). Je vous remercie de bien vouloir m’adresser un relevé d’informations.

(premier courrier) À la suite de la résiliation de mon contrat d’assurance n° (référence du contrat) couvrant le véhicule immatriculé (numéro d’immatriculation du véhicule), je vous remercie de bien vouloir m’adresser un relevé d’informations sous quinzaine.

(courrier de relance) En date du (date de votre premier courrier), je vous ai demandé de bien vouloir m’adresser un relevé d’informations pour le véhicule immatriculé (numéro d’immatriculation du véhicule) assuré auprès de votre société sous le numéro (référence du contrat d’assurance). Or, sauf erreur de ma part, ce document ne m’a toujours pas été adressé.

Je me permets de vous rappeler que, en application de l’article 12 de l’annexe à l’article A. 121-1 du code des assurances, vous êtes tenu(e) de m’adresser ce document au plus tard dans les quinze jours suivant ma demande expresse.

Je réitère donc par la présente ma demande et compte sur votre diligence.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

(Signature)

Source : Institution national de la consommation – Toutsurmesfinances.com

 


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