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L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

« Ne laisser aucune entreprise, aucun salarié au bord du chemin »

Les trois familles acteurs de l’assurance de personnes collectives sont engagées dans la création d’un observatoire des pratiques en matière de couverture santé et prévoyance. Jean-Paul Lacam, délégué général du Centre technique des institutions de prévoyance, détaille les contours de ce projet.  Lire l’article
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Les coûts des catastrophes naturelles en Allemagne ont progressé en 2015 passant à 2,6 Md€ dont 700 M€ pour la seule assurance auto contre 2 Md€ en 2014.  Lire l’article
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Groupama : Delphine Létendart succède à Norbert Bontemps à la direction Assurances des particuliers

Delphine Létendart remplace Norbert Bontemps, nommé directeur sinistres & prestations groupe, à la direction Assurances des particuliers de Groupama SA. Elle est rattachée, depuis le 1er octobre, à Franck Offredi, directeur Assurances.  Lire l’article
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Prix, garanties : quelle assurance choisir pour ma moto, mon scooter ?

Quelle assurance moto choisir ? A quel prix ? Il existe des contrats adaptés aux besoins spécifiques des motard et également des critères à prendre en compte pour souscrire une assurance deux-roues la moins chère possible.

Comment assurer sa moto, son scooter

 

1.Les types de motos assurés
2.Quelle assurance obligatoire minimum ?
3.Les garanties complémentaires pour être correctement couvert
4. Souscription : les critères à prendre en compte pour réduire le prix

Une assurance moto ou deux-roues a de nombreuses similitudes avec une assurance auto. Ainsi, une assurance dite au tiers est obligatoire pour sillonner les routes. En plus de cette couverture de base, il est fortement conseillé d’opter pour des garanties plus protectrices, de même qu’en assurance auto. Autre point commun : les critères qui influencent le prix de l’assurance moto.

Toutefois, conduire une voiture et un deux-roues sont deux choses différentes. Le point sur l’assurance moto, scooter, cyclomoteurs, moto verte et autres deux-roues.

Les types de véhicules assurés en deux-roues

Ce point peut paraître évident. Cependant, il est primordial de savoir ce que les assureurs entendent par deux-roues et surtout comment ils les différencient selon leur puissance afin de comprendre les garanties d’un contrat ainsi que sa tarification. Ainsi, les compagnies d’assurance considèrent comme des deux-roues :

Les motos : ce terme regroupe les deux-roues en général. Les assureurs différencient ensuite divers types de motos selon leur puissance et utilisation.
Les motos vertes : ce sont les motos tout-terrain.
Les motos de collection.
Les motos de circuit ou sportives : ce sont celles qui ont généralement le plus de puissance et donc qui sont les plus chères à assurer.
Les cyclomoteurs (mobylettes, scooters, quads, …) : ce sont des deux-roues de petite cylindrée, de 50 cm3, parmi les moins coûteux à assurer.

Le niveau des garanties est généralement adapté au type de deux-roues. Les assureurs classent ainsi les véhicules selon leur puissance, autrement exprimée en cylindrée (cm3) ou cylindres. Plus le véhicule a de puissance, plus le tarif de l’assurance risque de grimper, les assureurs considérant que le danger est plus important. Ainsi, la plupart des assureurs distinguent les motos en deçà de 125 cm3 appelées « motos légères », celles au-dessus et les cyclomoteurs, les motos de moins de 50 cm3.

Il faut simplement retenir que plus la moto est puissante, plus l’assurer reviendra cher au motard.

Quelle assurance obligatoire minimum ?

La loi exige au minimum une garantie responsabilité civile, aussi appelée au « tiers », pour tous les véhicules à moteur. C’est cette même couverture de base qui est exigée pour une voiture. Celle-ci indemnise les éventuelles victimes en cas d’accident responsable. L’assureur se substitue alors au titulaire du contrat et endosse sa responsabilité. A défaut d’assurance, le responsable est obligé de payer lui-même les dégâts causés et la facture peut vite atteindre des sommets, surtout dans le cadre d’accidents de la route. Les dommages causés par les passagers du véhicule sont pris en charge.

Pour mieux comprendre la garantie responsabilité civile, lire notre article.

Dans le cadre de la garantie responsabilité civile, sont ainsi pris en charge :

Les dommages matériels causés à d’autres véhicules : cela englobe aussi bien les autres deux-roues (motos, scooters, …) que les voitures mais également les immeubles (murs, vitrines, portails).
Les dommages corporels : l’assureur prend en charge les blessures (ou le décès) causées à des tiers par la faute du conducteur, titulaire du contrat : un passager, un piéton, un cycliste ou encore l’occupant de l’autre véhicule.

En règle générale, les dommages corporels sont indemnisés sans aucune limite tandis que les dommages matériels sont fréquemment soumis à un plafond de remboursement. Il faut donc être attentif aux conditions de son contrat moto.

Attention : La loi oblige le motard à s’assurer : souscrire un contrat d’assurance au tiers n’est donc pas une option. Rouler sans cette couverture minimum est constitutive d’un délit et donc est passible d’une amende dans le meilleur des cas mais aussi d’une suspension de permis de conduire et d’une mise en fourrière du véhicule.

 

Pour les adeptes de « l’optimisation » des deux-roues, il faut se méfier : non seulement certaines pratiques sont punissables par la loi, mais qui plus est, en cas d’accident causé par un deux-roues dont les caractéristiques ont été modifiées, l’assureur n’interviendra pas.

Bon à savoir : De même que pour une voiture, l’obligation d’assurance est valable y compris si la moto ne sort pas du garage.

 

Mais attention, le champ d’intervention de la garantie responsabilité civile reste limité. En effet, comme son surnom l’indique, c’est une assurance « au tiers » ce qui signifie qu’elle ne prend en charge que les dommages causés à autrui.

Autrement dit, l’assuré ne sera pas couvert pour les dommages :

Qu’il subit lui-même, qu’il soit responsable ou non,
Pour ceux causés à son deux-roues.

C’est pourquoi, il est fortement conseillé de mettre davantage la main à la poche et d’opter pour une assurance « tous risques » ou au moins pour des garanties supplémentaires davantage couvrantes. D’autant plus que comme indiqué ci-dessus, les assureurs ont mis au point des formules adaptées au type de moto et plus largement aux besoins spécifiques des motards.

Quelle assurance moto pour être correctement couvert ?

Cette notion est valable pour toutes les assurances : chaque assureur étant différent, les contrats qu’il propose présentent des caractéristiques propres. Cependant, les garanties complémentaires proposées par les assureurs sont plus ou moins identiques. En général, celles-ci sont réparties dans trois ou quatre formules plus ou moins couvrantes.

L’assurance « tous risques »

La formule d’assurance moto « tous risques » est la plus complète et aussi la plus chère.

Attention : Par abus de langage, on associe fréquemment la « garantie dommages tous accidents » qui couvre tous les dégâts matériels subis par le deux-roues que le conducteur soit responsable ou non, à l’assurance « tous risques ». Ce sont deux notions différentes puisque la garantie « dommages tous accidents » est incluse dans une formule d’assurance moto.

 

Ainsi, une assurance moto « tous risques » prendra en charge les dégâts causés aux autres, à la moto (remorquage, réparations, vol, incendie, …) et subis par le motard (frais de soins, …). La protection s’enclenche également lorsqu’aucun responsable n’est identifié en cas de sinistre. Avec ce genre de formule, l’assuré profite d’une couverture optimale. Seul bémol, il doit mettre la main à la poche.

Les garanties complémentaires

Dans le détail, voici les garanties complémentaires à la formule de base que l’on trouve dans la majorité des assurances moto « tous risques » :

Dommages par collision : elle joue en cas de collision avec un piéton, un cycliste, un autre véhicule ou un animal dont le propriétaire est identifié. Les dommages causés au véhicule (et éventuellement à ses options et accessoires) sont ainsi couverts.
Dommages tous accidents : elle couvre tous les dégâts matériels subis par le deux-roues quel que soit le type d’accident ou la faute commise par le motard : collision avec un autre véhicule, choc contre une personne, un animal, un objet, projections ou retombées de substances corrosives, acte de vandalisme, aléas naturels comme la grêle ou encore une avalanche.
Bris de glace : prise en charge des dommages sur la bulle de carénage, autrement dit le pare-brise des motos (réparation, remplacement du vitrage, …), des phares généralement à l’identique et déduction faite d’une franchise.
Vol : le véhicule est remplacé en valeur à neuf ou sur celle indiquée par un expert. Certains contrats prévoient également une indemnisation pour les objets présents sur le véhicule. Des mesures de prévention peuvent être exigées, comme la pose d’un antivol ou mettre la moto dans un garage.
Incendie, explosion : remplacement à neuf ou selon un montant proposé par un expert du véhicule.
Evènements climatiques : indemnisation en cas de dommages subis par la moto dans le cadre d’une tempête, de la grêle, de la neige, d’une inondation etc. en dehors de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Défense pénale et recours suite à un accident : aussi appelée protection des droits des assurés, en cas d’accident l’assurance assiste l’assuré dans ses démarches juridiques pour obtenir réparation ou le défend s’il est lui-même poursuivi.
Catastrophe naturelle, technologiques.
Attentat.
Insolvabilité des tiers responsables de l’accident : intervention de l’assureur en cas de dommages matériels occasionnés à la moto par un responsable identifié mais non assuré et insolvable.
Accessoires sur le véhicule : indemnisation en cas de dommages ou de vol dans la limite fixée au contrat des accessoires présents sur le véhicule : par exemple, les top-case, valises, carénage, …
L’assistance : en cas de panne, à partir de 0 km dans certains contrats (il faut vérifier la franchise kilométrique), prise en charge du dépannage, prêt d’un véhicule, frais d’hébergement, d’envoi de pièces détachées, … L’assistance peut être active 24h/24 et 7 jours sur 7. Il faut également regarder dans son contrat si l’assistance joue à l’étranger et si elle prend notamment en charge le rapatriement.

Les exclusions : En règle générale, ces garanties ne sont pas activées si l’assuré était en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants au moment de l’accident ou si le véhicule a été emprunté sans son accord. Idem en cas de défaut d’entretien de la moto, ou si celle-ci a fait l’objet de modifications non autorisées.

Attention également à la zone géographique : en effet, selon les localisations, il se peut que la garantie ne s’applique pas. En général, les pays membres de l’Union européenne ainsi que la Norvège, la Suisse, le Lichtenstein et les principautés d’Andorre et de Monaco sont inclus dans la garantie.

Le cas particulier de la garantie conducteur

Les garanties listées ci-dessus concernent majoritairement les dommages causés au deux-roues, tandis que la « garantie conducteur », aussi appelée « conducteur individuelle » ou « protection corporelle du conducteur », couvre les dommages corporels subis par le motard en cas d’accident totalement ou partiellement responsable ou si aucun tiers n’est identifié. Cela dépend une fois encore des assureurs mais généralement il existe un plafond de prise en charge qui demeure toutefois élevé.

Certains contrats incluent également cette garantie dans leurs offres de base et intermédiaire et en proposent une version « améliorée » à souscrire en option avec un plafond augmenté et sans seuil minimal d’intervention. Ainsi, un plafond de plusieurs milliers d’euros d’indemnisation peut être relevé à un million d’euros. Selon ses besoins, l’assuré devra donc se renseigner auprès de son assureur et éventuellement lui demander une garantie conducteur « optimisée ». En effet, les montant d’indemnisation sont très variables selon les assureurs et répondent à des conditions de versement diverses.

Dans la majorité des contrats, la garantie « conducteur » couvre :

Les frais médicaux et de soins consécutifs à l’accident en cas de blessure : sont ainsi pris en charge les frais médicaux, chirurgicaux et pharmaceutiques.
Le versement d’un capital en cas de décès : celui-ci est attribué aux proches de l’assuré (conjoints, enfants, …) au titre du préjudice économique et moral subi. Les frais d’obsèques sont également couverts par l’assurance.
Le versement d’indemnités à compter d’un certain taux d’invalidité (totale ou partielle) : en général, ce seuil de déclenchement de l’indemnité est fixé à 10 ou 15%. L’assuré bénéficie alors d’une prise en charge de ses frais d’assistance d’une tierce personne nécessaire à son quotidien, d’une indemnisation en compensation du préjudice subi (perte de revenus professionnels, etc.), des frais d’adaptation du logement et du véhicule, dans la limite du plafond fixé.

Attention : Si l’accident a lieu dans certaines conditions, la garantie ne jouera pas ou sera réduite. C’est le cas si l’assuré conduisait en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, s’il a refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie, sans autorisation (suspension ou retrait du permis de conduire) ou encore sans l’accord du propriétaire du véhicule.

 

Les garanties spécifiques aux motards

Un motard n’est pas un conducteur comme les autres, c’est pourquoi les assureurs ont mis au point des garanties spécifiques :

Garantie du casque : en cas d’accident, l’assureur indemnise le casque homologué de l’assuré sur la base de la valeur d’achat dans les limites fixées au contrat. Attention, l’assuré doit être capable de présenter une facture et doit généralement remettre à l’assureur le casque endommagé pour destruction.
Equipement du motard : cette garantie est quasi-systématiquement proposée en option. En cas de dommages subis lors d’un accident de la route ou à cause d’une catastrophe naturelle ou technologique, d’un attentat, l’assureur prend en charge l’équipement du motard (bottes, gants, combinaison, pantalon, blouson, gilet airbag, …) selon les conditions prévues au contrat.

Attention : De même que pour une voiture, il existe une garantie « prêt du guidon ». Autrement dit, si le motard ne bénéficie pas de cette protection dans son contrat, il ne pourra pas prêter son véhicule tout en continuant d’être assuré. Des franchises peuvent être appliquées ou non.

 

Souscription : les critères à prendre en compte pour payer moins cher

Pour souscrire un contrat d’assurance moto, le motard peut passer par un assureur spécialisé dans ce type de contrat ou bien par une compagnie d’assurance « classique ».

Voici les critères à prendre en compte pour choisir le bon contrat d’assurance et surtout à un prix compétitif :

Qui dit moto puissante dit généralement cotisation d’assurance élevée : mieux vaut donc regarder combien il en coûtera d’assurer tel modèle avant de l’acheter. Cela vous évitera de vous retrouver avec un budget assurance trop conséquent.
Le profil du conducteur : les années de permis de conduire, l’âge du motard et son passif peuvent aussi bien jouer en sa faveur qu’en sa défaveur. Bon conducteur, faites jouer votre bonus, y compris s’il a été obtenu en conduisant une voiture, cela pourra faire baisser le montant de la prime de votre assurance moto.
Etre vigilant sur l’année de mise en circulation de la moto : de même que sa puissance, l’année du véhicule est regardée de près par l’assureur. Il faut essayer dans la mesure du possible d’opter pour un véhicule qui n’est pas trop ancien. Attention, un véhicule flambant neuf peut aussi coûter cher à assurer : tout est donc une question de mesure et de portefeuille.
Etre honnête sur la description de sa moto : non seulement l’indemnisation risque d’être insuffisante en cas de sinistre mais de plus, l’assuré risque de voir son contrat totalement annulé pour omission ou fausse déclaration. Payer le moins cher possible oui, mais pas avec une fausse déclaration.
Faire valoir son garage : l’assureur pourra ainsi faire baisser le montant de la prime si la moto est rangée tous les soirs à l’abri.
Eviter les garanties superflues : si certaines protections vous apparaissent inutiles face à vos besoins, demander à votre assureur de les ôter du contrat.
Attention aux franchises : le prix d’un contrat peut apparaître peu cher à première vue mais le montant des franchises – ce qui reste forcément à votre charge en cas d’accident – peut contrebalancer ce tarif attractif. Pas le choix, il faut lire attentivement le contrat avant de souscrire.

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Rôle d’un expert en assurance suite à un sinistre : conditions, fonctionnement et délais

Un dégât des eaux dans votre habitation ? Un cambriolage ? Un sinistre automobile ? Pour être indemnisé par son assurance, il faut dans un premier temps évaluer les dommages subis. Pour ce faire, le passage d’un expert peut être requis par son assureur. Est-ce systématique de mandater un expert ? Quel est son rôle ? Quel est le délai d’intervention ? Le point sur l’expert en assurance lors d’un sinistre.

Le rôle d'un expert en assurance

 

1.Quel est le rôle d’un expert en assurance ?
2.Qui peut mandater un expert ?
3.Plusieurs experts peuvent-ils intervenir sur un même sinistre ?
4.Le passage d’un expert peut-il être obligatoire ?
5.A partir de quel montant un expert se déplace ?
6.Quelles sont les pièces à fournir ?
7.Puis-je commencer à réparer, nettoyer avant l’expertise ?
8.Quels sont les délais d’intervention de l’expert ?
9.Comment contester une expertise d’assurance en cas de désaccord ?

 

Quel est le rôle d’un expert en assurance ?

Un expert se déplace à la suite d’un sinistre couvert par un contrat d’assurance. Il n’existe pas de restriction, le professionnel pouvant intervenir dans le cadre de dommages garantis par une assurance multirisques habitation (MRH), auto, moto ou encore « individuelle corporelle ».

L’expertise a pour objectif d’évaluer l’étendue et le montant du préjudice subi afin de lancer la procédure d’indemnisation, mais pas seulement. Ainsi, un expert doit :

Déterminer les circonstances du sinistre : que s’est-il passé ? Qui en est-responsable ? L’expert revoit avec l’assuré les étapes du sinistre.
Identifier les biens endommagés, détruits ou volés lors du sinistre : c’est une étape importante puisqu’elle va déterminer en majeure partie le montant de l’indemnisation versée par la suite aux assurés. C’est pourquoi, un assuré ne doit rien jeter avant le passage de l’expert (Voir plus loin).
Décrire les dégâts, les chiffrer et évaluer la vétusté des biens au moment du sinistre : des degrés de vétusté sont en effet fixés dans les contrats d’assurance. Cela permet de déterminer la base du remboursement qui sera offert à l’assuré selon l’ancienneté de l’objet endommagé.

Par exemple, si un matelas vient d’être acheté et qu’il a été abîmé par une dégât des eaux, il sera pris en charge à sa valeur d’achat par l’assureur tandis que s’il a 10 ans, un degré de vétusté sera appliqué.

Préconiser des mesures conservatoires si besoin pour éviter que le sinistre ne s’aggrave.
Indiquer des modalités de remise en état : l’expert détermine pour chaque bien endommagé s’il faut préférer un remplacement ou une réparation.

Ses conclusions sont synthétisées dans un rapport remis à l’assureur. C’est à partir de ce document d’évaluation et des garanties inscrites au contrat qu’une offre d’indemnisation est établie par la compagnie d’assurance.

Qui peut mandater un expert ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y a pas que l’assureur qui peut nommer un expert en assurance. Le souscripteur du contrat ainsi qu’un juge – lorsque le règlement du sinistre est porté devant un tribunal – peuvent également décider de faire appel à un professionnel pour constater et évaluer les dégâts.

Attention : Si l’assuré décide de nommer son propre expert, cette démarche se fait généralement à ses frais. Toutefois, certains contrats d’assurance prennent en charge les honoraires d’un expert dans la limite inscrite au contrat.

 

Plusieurs experts peuvent-ils intervenir sur un même sinistre ?

C’est possible. En effet, lorsqu’un sinistre le requiert, plusieurs professionnels peuvent être nommés : celui de la personne responsable du sinistre, celui de la victime ou encore celui du syndicat de copropriétaires lorsque le sinistre se produit dans un immeuble en copropriété.

Par exemple : Lors d’un dégât des eaux qui se produit dans un immeuble en copropriété, un expert peut ainsi être nommé pour évaluer les biens endommagés de l’assuré et un autre par le syndicat de copropriété pour évaluer les dégâts subis par les murs, plafonds et parties communes.

 

Si les experts sont intervenus sur les mêmes dégâts, ils remettent leur rapport respectif aux assureurs qui les emploient. Les assureurs se mettent ensuite d’accord sur le montant d’indemnisation à proposer à leurs assurés.

Le passage d’un expert peut-il être obligatoire ?

La loi rend obligatoire le passage d’un expert dans le cadre d’un sinistre couvert par une assurance construction dommages ouvrage et suite à une catastrophe technologique entraînant des dommages importants (habitation, auto, …).

En effet, ces sinistres demandent des compétences techniques afin d’évaluer le préjudice subi.

A partir de quel montant un expert se déplace ?

Le passage d’un expert n’est pas systématique, il dépend du type de sinistre et de son ampleur. Si en dehors des deux cas cités ci-dessus le passage d’un expert n’est pas obligatoire, reste qu’il est quasi-systématique lors de « gros sinistres ». Ainsi, pour un incendie, un expert est toujours dépêché sur place car ce type de dégâts demande une analyse technique pour évaluer les dommages et déterminer une indemnisation. Autre exemple, si le véhicule fait l’objet de gros dommages lors d’un accident de la route, il est fort probable que l’assureur mandate un expert, de même si le conducteur a subi des dommages corporels. Dans le cadre de dommages corporels, ce sera un expert médical qui interviendra.

Il n’existe pas de montant fixé par la loi ou les assureurs. En moyenne, les professionnels évoquent un seuil de 3.000 euros en-deçà duquel ils ne mandatent pas d’expert. Par ailleurs, certains montants sont « admis » usuellement par les compagnies d’assurance en-deçà desquels l’intervention d’un expert n’est pas systématique :

Pour un dégât des eaux : la limite est fixée à 1.600 euros H.T de dégâts matériels.
Pour un accident de voiture : lorsque les dommages causés au véhicule ne sont pas de grande ampleur (1.500 – 2.000 euros). L’assuré peut engager les réparations lui-même et adresser les factures ensuite à l’assureur qui se chargera de le rembourser dans la limite des garanties prévues au contrat.
Pour un vol : on ne peut pas parler de montant maximum, mais dès lors que des objets de valeur ont été dérobés ou que le logement a subi des dégâts importants consécutifs au cambriolage, un expert est en général dépêché sur place.

Cette liste est loin d’être exhaustive. Afin d’en savoir plus, un assuré ne doit pas hésiter à contacter sa compagnie d’assurance ou à lire les conditions générales de ses contrats d’assurance.

Enfin, si l’assuré et la compagnie d’assurance ne parviennent pas à se mettre d’accord sur le montant de l’indemnisation, l’expertise devient nécessaire.

A l’inverse, pour de petits sinistres, les assureurs ne mandatent pas d’expert sur place et se contentent des éléments de preuve envoyés par l’assuré. Cela permet d’accélérer la procédure d’indemnisation.

Quelles sont les pièces à fournir ?

Qu’un expert passe constater les dégâts ou non, la victime d’un sinistre doit toujours conserver un maximum de preuves. Les assureurs acceptent de plus en plus d’éléments et sont plus tolérants lorsque les sinistres sont de grosse ampleur, à l’exemple des épisodes de violentes intempéries qui ont touché la France ces derniers mois.

Ainsi, pour que l’expertise puisse se faire correctement, l’assuré doit mettre à la disposition de l’expert tous les documents, photos et autres éléments de preuve (factures d’achat, de réparation, d’entretien, bon de commande, expertises, témoignages, actes notariés…) nécessaires pour que l’ampleur des dégâts subis soit évaluée au plus juste par le professionnel.

Conseil : Il peut être judicieux de conserver ces justificatifs sur un espace dédié sur Internet. Ainsi en cas de sinistre (vol, incendie, dégât des eaux, …), ils seront toujours disponibles.

 

Si aucun expert ne passe, l’assuré devra prendre les photos du sinistre et des biens endommagés, joindre tous les éléments de preuves dont il dispose et être le plus précis possible dans la description du sinistre. Photo et preuves seront à envoyer avec la déclaration de sinistre à sa compagnie d’assurance dans les 5 jours ouvrés pour un sinistre « classique », deux jours pour un cambriolage et 10 jours dans le cadre d’une catastrophe naturelle à compter de la publication par le gouvernement de l’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle.

Puis-je commencer à réparer, nettoyer avant l’expertise ?

Attention, l’expertise se base sur les biens endommagés. Ce qui signifie qu’il faut conserver le maximum de preuves. Ainsi, il est fortement recommandé de ne rien jeter et d’attendre le passage de l’expert.

L’assuré peut très bien appeler son assureur et lui demander si un expert sera mandaté. Si tel n’est pas le cas, il peut commencer à déblayer les dégâts tout en prenant des photos pour pouvoir par la suite les transmettre à son assureur.

Si un expert doit se déplacer, il faut attendre. Toutefois, si une réparation d’urgence est vraiment nécessaire, il est préférable d’obtenir au préalable l’accord de sa compagnie d’assurance et de surtout conserver les factures pour les lui transmettre et se faire rembourser. De même, il convient d’attendre le passage de l’expert ou l’accord préalable de l’assureur avant de remettre en état les peintures, moquettes et papiers peints et pour laisser les surfaces inondées sécher dans le cadre d’un dégât des eaux.

Par exemple : Réparer une fuite d’eau pour éviter d’aggraver les dégâts.

 

De même, si des factures de réparation ou de pressing sont consécutives au sinistre, il ne faut pas hésiter à les conserver et à les envoyer à son assureur.

Quels sont les délais d’intervention de l’expert ?

Au grand dam de certains assurés, la loi ne fixe aucun délai. Ce qui signifie que l’assureur a libre champ pour ce qui est de dépêcher un expert. Pour les petits sinistres qui se règlent plus facilement, l’expert se déplace généralement dans les 15 jours suivant le sinistre.

Plus le sinistre est d’ampleur, plus l’attente risque d’être longue. Toutefois, il n’existe pas de vérité absolue et tout dépend de la compagnie d’assurance et du sinistre.

Bon à savoir : Lors de sinistres vraiment importants, reconnus en état de catastrophe naturelle par exemple, les assureurs se mobilisent pour accélérer les procédures d’indemnisation.

 

A noter qu’il existe un délai de prescription de deux ans : une fois passé, aucune intervention d’expert ne peut plus être réalisée.

Comment contester une expertise d’assurance en cas de désaccord ?

Une fois l’expert de l’assureur passé arrive la proposition d’indemnisation. Problème : l’assuré est loin de s’en satisfaire. En cas de désaccord avec sa compagnie d’assurance, l’assuré peut procéder à une contre-expertise, et ainsi avoir recours à son propre expert. En général, les frais de la contre-expertise sont à la charge de l’assuré bien que certains contrats d’assurance les prennent en charge dans une limite fixée au préalable.

A noter : Un assuré peut également mandater son propre expert si l’assurance n’en a pas désigné et qu’il estime que cela est nécessaire.

 

Si une fois la contre-expertise effectuée, les deux professionnels (celui de l’assureur et de l’assuré) ne sont toujours pas d’accord, un troisième expert est alors désigné pour une ce que l’on appelle une « tierce expertise ». Les honoraires du professionnel sont alors partagés à parts égales entre l’assureur et l’assuré.

S’il y a désaccord sur le choix du troisième expert par les deux parties, ce sera à un juge du tribunal de grande instance de le nommer.

Les démarches en cas de sinistre :
Pour l’assurance habitation
Pour l’assurance auto

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