Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Intempéries en Allemagne : 450 M€ de dommages pour le seul mois de mai

Pour le seul mois de mai, les intempéries devraient coûter 450 M€ aux assureurs allemands. Les dommages causés par les inondations actuelles, notamment dans le Bade-Wurtemberg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et en Bavière, n’ont pas encore été estimés.  Lire l’article
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Epargne : des publicités sous haute surveillance du régulateur

Les publicités sur l’épargne n’échappent pas à l’oeil aguerri de l’ACPR, toujours plus soucieuse de la protection du consommateur. Et le régulateur n’a cessé de durcir un cadre réglementaire déjà strict.  Lire l’article
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Inondations : Les récoltes sévèrement touchées

Si les intempéries en Seine-et-Marne et dans le Loiret ont occasionné de nombreux dommages automobiles et habitation, l’événement climatique qui perdure a aussi affecté les récoltes avec peu de chance de re-semis. Eric Gelpe, directeur général de Groupama Paris Val de Loire, fait état d’un bilan provisoire de plus de 1200 déclarations dont 55 % sur les seules récoltes et la vigne.  Lire l’article
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Mutuelle d’entreprise : les garanties au rabais poussent à prendre une 2ème mutuelle

Alors que la généralisation de la complémentaire santé d’entreprise est en place depuis presque 6 mois, des assurés ont déjà souscrit une couverture supplémentaire, qu’ils paient intégralement. De quoi remettre en question les garanties offertes par leur entreprise.

Quelques mois après l'entrée en vigueur de la généralisation de la mutuelle d'entreprise santé, des salariés souscrivent déjà une seconde mutuelle.

 

Les craintes de couverture au rabais avec la généralisation de la complémentaire santé se confirmeraient-elles ? Alors que l’obligation pour les entreprises du privé de proposer un contrat collectif santé à leurs salariés va prochainement fêter ses 6 mois, il semblerait que les premiers concernés ne soient pas tous satisfaits du niveau de garanties dont ils bénéficient.

Ainsi, depuis l’entrée en vigueur de la généralisation, 16% des Français ont souscrit une couverture santé supplémentaire individuelle entièrement à leurs frais, en plus de leur mutuelle santé d’entreprise, selon une étude menée par le cabinet Deloitte et l’institut Ifop publiée le 24 mai. Dont un tiers d’assurés âgés de 18 à 24 ans.

Pour rappel, une « sur » complémentaire vient compléter les remboursements effectués par la Sécurité sociale et la mutuelle santé. Ainsi, si la couverture santé de l’entreprise ne prend pas en charge la totalité des dépenses de soins engagées après les remboursements de la Sécurité sociale, la surcomplémentaire vient en renfort. C’est donc un troisième niveau de garanties.

Renforcer le niveau des remboursements

Plus largement, l’étude a questionné les assurés sur la possibilité d’opter pour une surcomplémentaire : au total 28% d’entre eux ont soit déjà souscrit une couverture santé supplémentaire individuelle, soit l’envisagent. Quant à leurs motivations, il s’agit en premier lieu d’améliorer le niveau de remboursement des dépenses de santé (66%), avant le bénéfice de nouveaux services (39%). Serait-ce là la preuve que les garanties offertes dans les contrats de complémentaires santé collectifs sont insuffisantes par rapport aux besoins des salariés ?

En tout cas, ce n’est pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme. « Malheureusement, face au cadre contraint du panier de soins imposé par la loi et du contrat responsable, les entreprises non équipées font le choix du minima et renoncent à négocier pour prévoir des garanties plus adaptées au besoin ou de meilleur niveau », alertait déjà en octobre 2015 le délégué général du CTIP (Centre technique des institutions de prévoyance) Jean-Paul Lacam. En effet, la loi qui instaure la généralisation de la mutuelle santé d’entreprise impose un panier de soins minimum proche de celui des contrats responsables. Soit la prise en charge du forfait journalier, hospitalier et des remboursements minimums en optique et dentaire. Or les entreprises avaient tout intérêt à opter pour ce type de contrats dont la fiscalité est plus avantageuse. Et les premiers retours d’expérience durant l’hiver ont confirmé cette prédiction, que ce soit du côté des entreprises ou des attentes déçues des assurés. Ce qui expliquerait le fait que seuls 22% des assurés ont changé de contrat suite à la mise en place de la généralisation, qui permet encore de nombreuses dérogations.

39% prêts à payer plus de 50 euros par mois en plus

Ainsi, les assurés sondés par le cabinet Deloitte sont prêts à mettre la main à la poche pour être correctement remboursés. Parmi ceux qui possèdent déjà ou seraient prêts à souscrire une surcomplémentaire santé, 39% sont prêts à payer plus de 50 ans par mois, 34% de 20 à 49 euros et 28% moins de 20 euros. La moyenne se situe à 41 euros par mois en 2016, contre 22 euros en 2015. Cette évolution peut notamment s’expliquer par le fait que la généralisation impose aux employeurs de contribuer au minimum à hauteur de 50% des cotisations à la complémentaire santé, ce qui a pu engager des économies pour les salariés qui supportaient jusqu’alors cette dépense seuls.

Il a également été évoqué la possibilité pour les salariés obligés de souscrire la complémentaire santé de leur entreprise de choisir des options proposées à la carte par les contrats. Près de 60% d’entre eux sont ainsi favorables à ces options à la carte qui viendraient s’ajouter à leur contrat collectif de base, particulièrement pour renforcer les remboursements de soins. 8 Français sur 10 sont ainsi prêts à payer 3 à 4 euros de plus par mois en moyenne pour des garanties supplémentaires ciblées.


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E-Optistya de MGEN ou comment payer ses lunettes moins cher sur Internet

La mutuelle santé MGEN a lancé en avril 2016 e-Optistya, le premier réseau d’optique entièrement sur Internet. Depuis leur ordinateur, les assurés peuvent choisir leurs lunettes, les essayer et les payer pour ensuite les retirer en magasin.

Les adhérents MGEN peuvent payer leurs lunettes moins cher grâce au réseau e-optistya.

 

Choisir ses lunettes, les essayer virtuellement puis les payer sur Internet est une pratique encore peu répandue auprès des assurés. Dans une volonté de faciliter les démarches pour ses adhérents et de réduire le coût des montures, des verres et des lentilles, le groupe MGEN a lancé en avril 2016 e-Optistya, le premier réseau d’opticiens partenaires en ligne.

Le fonctionnement d’un réseau de soins

Le principe ? Depuis quelques années, les mutualistes et assureurs ont rodé une technique afin de baisser le coût des équipements en optique pour leurs adhérents. Concrètement, les professionnels ont passé des accords avec les opticiens créant ainsi des réseaux de soins. Le fonctionnement est simple : d’un côté les opticiens s’engagent à proposer des tarifs raisonnables, à diminuer le montant du reste à charge pour les assurés tout en préservant la qualité des équipements proposés, de l’autre les mutualistes et assureurs garantissent un certain nombre de clients aux opticiens, négocié en amont.

Vous avez peut-être déjà vu dans votre contrat de complémentaire santé qu’il fallait vous rendre dans « tels » magasins d’optique pour bénéficier du tiers-payant (dispense d’avance de frais sur la part complémentaire) et d’un reste à charge moindre. Ces magasins en question font partie d’un réseau de soins auquel adhère votre mutuelle. Pour l’assuré, cela lui évite d’avancer des frais, souvent élevés, de sa poche et d’attendre souvent plusieurs semaines avant d’être remboursé, en plus de bénéficier de tarifs plus avantageux.

Ainsi, en 2008 la MGEN a créé le premier réseau du genre – Optistya – qui compte aujourd’hui 7.582 opticiens et regroupe plusieurs autres mutuelles pour un total de 4,9 millions de bénéficiaires. Pour donner un ordre d’idée sur les économies réalisées par les adhérents, le reste à charge pour l’assuré qui se rend chez un opticien partenaire se monte à 129 euros (sur un total de 325 euros) pour un équipement unifocal (verres + monture) contre 354 euros hors réseau. Pour un équipement progressif, les frais qui demeurent à la charge de l’adhérent s’élèvent à 271 euros (sur 640 euros au total) contre 682 euros hors réseau. Si l’on se restreint aux seuls verres, le reste à charge « n’était que de 7 euros par verre unifocal et 48 euros par verre progressif », affirme Christophe Lafond. Et le vice-président du groupe MGEN de préciser que « trois achats de lunettes avec verres unifocaux sur cinq se sont soldés par un reste à charge inférieur à 10 euros ».

« L’objectif d’Optistya est de répondre aux attentes et besoins de nos adhérents qui nous interpellaient, à savoir faciliter l’accès aux équipements optiques et baisser leur coût tout en conservant une certaine qualité, explique Christophe Lafond. C’est pourquoi, pour répondre encore davantage à ces attentes, nous avons décidé de créer le premier réseau de soins optique en ligne, e-Optistya. »

Choisir, essayer et payer ses lunettes en ligne

Le fonctionnement est similaire à son homologue physique, à savoir assurer un équipement optique de qualité, à un coût moindre pour les assurés tout en proposant le tiers-payant pour éviter l’avance de frais. « Il faut s’adapter aux nouveaux usages de consommation », affirme Isabelle Hébert, directrice adjointe du groupe MGEN. En effet, les opticiens qui souhaitent rejoindre ce réseau en ligne ont un cahier des charges strict à remplir sur les services à proposer aux assurés. Ils doivent par exemple obligatoirement mettre en place un dispositif de tiers-payant sur leur plateforme, un outil de paiement sécurisé, avoir une offre « reste à charge 0 », ou encore disposer d’un certain choix de lunettes et lentilles de qualité.

Dans les faits, les adhérents s’identifient sur le site de la MGEN (et des autres mutuelles adhérentes à Optistya) pour accéder à leur espace personnel. Une fois connectés, ils ont accès au réseau e-Optistya. Ils peuvent ainsi choisir parmi les modèles proposés par les opticiens en ligne partenaires montures et verres et même « faire des essayages visuels gratuits des montures et bénéficier d’une aide et d’un accompagnement sur la sélection des verres », ajoute Isabelle Hébert. Pour les lentilles, seuls les renouvellements peuvent s’effectuer via e-Optistya. Une fois le choix effectué, ne reste plus qu’à payer sur la plateforme qui est équipé d’un dispositif sécurisé. Comme le tiers-payant s’applique également en ligne grâce à un dispositif de devis, l’assuré ne paiera que le reste à charge, voire ne déboursera pas un centime si la totalité de son équipement est pris en charge par la Sécurité sociale puis sa mutuelle santé. Ensuite, ne reste plus qu’à aller chercher ses lunettes en magasin, étape obligatoire. Le réseau en ligne permet pour ce faire de géolocaliser les magasins les plus proches et dispose par ailleurs d’un service après-vente. « Nous avons préféré articuler le digital et les points d’accueil physiques afin que les adhérents puissent se faire ajuster leur équipement par des professionnels », avance Isabelle Hébert.

Depuis son lancement en avril dernier, e-Optistya recense déjà 3.158 connexions. Côté coût, il a été demandé aux opticiens adhérents « un effort tarifaire supérieur de -10% supplémentaires par rapport au réseau physique réparti entre les différentes catégories de verres », précise le vice-président du groupe MGEN. Ainsi, le montant total moyen des équipements se monte à 296 euros en moyenne pour un reste à charge moyen de 35 euros. De quoi convaincre les plus réfractaires à l’utilisation d’un clavier.


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