Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Les salariés d’Alsace-Moselle grands perdants de la mutuelle santé généralisée ?

Le gouvernement a fait son choix : le fonctionnement du Régime local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle est maintenu en l’état, garanties et mode de cotisations compris. Ce qui n’est pas du goût des premiers concernés.

Un décret vient préciser l'articulation entre le Régime local Alsace-Moselle et la généralisation de la complémentaire santé.

 

Se faire rembourser ses soins risque d’être un peu plus compliqué pour les résidents d’Alsace-Moselle à compter du 1er juillet 2016. Un décret paru au Journal Officiel du 15 mai précise l’articulation entre le Régime local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle et la généralisation de la complémentaire santé au sein des entreprises du privé imposée par la loi.

Pour rappel, la généralisation de la mutuelle santé d’entreprise en vigueur depuis le 1er janvier 2016 dans le reste de la France est venue perturber la marche de ce régime local mis en place au XIXème siècle par le chancelier Bismarck lorsque l’Allemagne détenait l’Alsace et une partie de la Lorraine.

« Attention aux inégalités »

En effet, ce régime qui joue un rôle identique à celui d’une mutuelle santé a un fonctionnement propre qui « cogne » avec celui de la généralisation de la complémentaire santé. Les salariés y cotisent seuls, sans aucune aide de leur entreprise. Tandis que la loi impose une participation de l’employeur au moins égale à 50% du montant des cotisations. Second point de friction, le régime local couvre déjà 72% des prestations minimales prévues par la complémentaire santé obligatoire, les salariés finançant seuls ces 72%. « Si rien ne change, ces salariés devront supporter en outre la moitié des 28% restants. Ils financeront donc 86%, et les entreprises seulement les 14% restants », pointait du doigt le président du régime, Daniel Lorthois en février dernier. Ce dernier alertait ainsi les pouvoirs publics sur cette « rupture d’égalité qui entraînera de nombreux contentieux juridiques. […] Quelle entreprise hors d’Alsace-Moselle ne voudrait pas voir sa contribution à la complémentaire santé passer de 50 à 14% ? Quel salarié assuré au Régime Local ne voudrait pas voir sa cotisation passer de 86 à 50% ? ».

Le Régime local d’assurance maladie a alors décidé de lancer une grande pétition en ligne en mars dernier afin d’appuyer les suggestions de son conseil d’administration synthétisées dans une proposition de loi. Le régime souhaite ainsi que les entreprises de la région financent la moitié des prestations servies aux salariés, comme c’est déjà le cas dans le reste de la France et que les garanties du régime local soient alignées sur celles imposées a minima par la généralisation. A savoir, la prise en charge intégrale du ticket modérateur (reste à charge après le remboursement de la Sécu), le forfait journalier hospitalier ainsi que des minimums en optique et en dentaire.

3 niveaux de couverture

Le décret publié par le gouvernement balaie ces propositions. « Les prestations sont déterminées après déduction de celles déjà garanties par les régimes locaux d’assurance maladie complémentaire, est-il indiqué dans le texte. Les cotisations à la charge de l’employeur et du salarié sont réduites dans une proportion représentative du différentiel de prestations [déjà prévues dans le régime local, Ndlr]. L’employeur assure au minimum la moitié du financement de ce différentiel. » Autrement dit, le fonctionnement en l’état du régime local est maintenu : les garanties actuelles ne sont pas alignées sur celles prévues par la généralisation et les salariés continuent de supporter seuls les trois quarts des cotisations. Seuls les 28% restants à financer seront partagés à égalité avec l’employeur, tandis que les garanties prévues dans la généralisation viendront s’ajouter à celles du régime local. Concrètement, les salariés assurés devront faire avec trois niveaux de remboursements dès juillet : celui de la Sécurité sociale puis de leur régime local et enfin, pour les garanties manquantes, de la généralisation. De quoi augurer beaucoup de paperasse et susciter la colère des premiers concernés.

De son côté, le Régime local Alsace-Moselle n’a pas encore baissé les armes : plusieurs manifestations sont déjà prévues dans la région le samedi 21 mai.

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Axa France : Nicolas Moreau quitte une compagnie modernisée

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Malakoff Médéric tourne la page de l’ère Guillaume Sarkozy

Malakoff Médéric a nommé un nouveau directeur général, en la personne de Thomas Saunier. Cet ancien dirigeant de la compagnie d’assurance Generali a également exercé des fonctions de dirigeant au sein de CNP Assurances. Il prend la direction du groupe de protection sociale au moment même où celui-ci rompt avec La Mutuelle générale. Sous l’impulsion du Medef, le groupe vient effectivement de mettre fin à un rapprochement dont les modalités avaient été définies en janvier 2015. Les deux acteurs entendaient créer une Société de groupe d’assurance mutuelle (Sgam) prudentielle. Un projet dans lequel s’était beaucoup impliqué l’ancien délégué général de Malakoff […] Lire l’article
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Misterbnb, l’Airbnb pour les gays, intègre une assurance à chaque location

La plateforme de location entre particuliers misterbnb, une sorte d’Airbnb dédiée à la communauté gay et gay-friendly propose désormais à ses utilisateurs une assurance multirisques habitation, en partenariat avec AIG.

Les utilisateurs de la plateforme misterbnb, l'homologue d'Airbnb réservé aux gays, propose désormais une assurance habitation.

 

La plateforme de location entre particuliers Airbnb s’est imposée dans le paysage de l’économie collaborative et du voyage dans le monde entier. Mais connaissez-vous, misterbnb, son homologue pour les gays et gay-friendly ? Présente dans 133 pays, le site de location compte 50.000 hôtes et plus de 300.000 membres inscrits.

Le principe est similaire à celui de Airbnb, à la différence près que misterbnb est exclusivement réservé à la communauté homosexuelle dans des quartiers comme le Marais à Paris, Soho à Londres ou Castro à San Francisco. Toutefois le site se défend d’être associé d’une quelconque manière à Airbnb. Pour devenir hôte, il suffit de publier une annonce comprenant les caractéristiques du logement, puis de sélectionner les demandes de séjour qui vous intéresse. Le tout gratuitement. De leur côté, les voyageurs choisissent les logements qu’ils souhaitent réserver : leur requête est soit refusée, soit acceptée par l’hôte et dans ce cas, le locataire a 24 heures pour confirmer sa réservation et la payer.

Afin d’offrir davantage de quiétude aux utilisateurs, misterbnb et l’assureur AIG s’associent pour proposer une assurance multirisques à chaque location effectuée via le site internet. « Nous nous devons de leur [nos hôtes, Ndlr] fournir un produit leur permettant de couvrir au mieux tous risques potentiels et de louer en toute sérénité », indique le co-fondateur de misterbnb Matthieu Jost. Même enthousiasme du côté du directeur exécutif des risques des particuliers & affinitaires chez AIG, David Porterie : « Ce nouveau partenariat résulte d’un travail en co-construction qui conforte notre volonté de développer des offres d’assurances adaptées qui accompagnent le développement de l’économie collaborative. »

Les garanties du contrat

Dans le détail, l’assurance couvre la responsabilité civile du locataire occupant, autrement dit les dommages que pourrait causer le voyageur au bien loué. Sont pris en charge les éventuels dégâts à la suite d’un incendie, d’une explosion, d’un dégât des eaux « ayant pris naissance dans le bien loué par l’assuré et que le propriétaire est tenu d’indemniser », est-il précisé dans le contrat. L’assurance prend également en charge les dommages matériels aux biens mobiliers se trouvant à l’intérieur du logement mis en location sur la plateforme, et donc appartenant au propriétaire.

Point important : les garanties du contrat ne s’enclenchent qu’à la condition que la durée de location n’excède pas 90 jours.

Dans le cadre de la responsabilité civile locative, un plafond de 500.000 euros par sinistre pour l’ensemble des dommages subis s’applique (frais de défense inclus), dont 100.000 euros au titre du recours des voisins et des tiers. Par ailleurs, l’assureur n’intervient qu’une seule fois pour un sinistre durant toute la durée de la location et une franchise de 300 euros par sinistre reste forcément à la charge de l’assuré. Les biens mobiliers confiés durant la location sont dédommagés dans la limite de 2.000 euros par sinistre et par durée de location, une franchise de 100 euros étant systématiquement prélevée. Attention, le contrat tient compte de la vétusté des objets indemnisés.

Mieux vaut enfin lire attentivement le contrat, ce dernier comprenant un certain nombre d’exclusions de garanties, et ainsi éviter les mauvaises surprises. Par exemple, les dommages n’engageant pas la responsabilité civile du locataire, le vol ou la perte des clefs du bien loué ou encore les dommages causés à des objets de valeur (bijoux, objets d’art, montres etc. de plus de 500 euros) ou corporels.

Couvert (presque) partout dans le monde

Les garanties prennent effet à « la date d’effet du contrat de location du bien loué » et se terminent à la sortie des lieux. Misterbnb mentionne sur son site que « toutes les réservations sont couvertes par notre assurance habitation ». Et pour les adeptes des voyages, « tous les utilisateurs résidents de l’Union européenne sont couverts partout dans le monde [à l’exception de 8 pays, Ndlr] », est-il précisé dans le contrat. A noter que le contrat stipule qu’en cas de pluralité d’assurances, « chacune d’elle produit ses effets dans les limites des garanties de chaque contrat ». Autrement dit, si en tant que propriétaire, les garanties de l’assurance proposée par misterbnb suffisent, il peut ne pas être nécessaire de souscrire une extension de garanties durant le séjour du locataire. D’une manière générale, mieux vaut toujours contacter sa compagnie d’assurance pour s’en assurer.

Ce nouveau partenariat intervient quelques jours seulement après celui conclu entre la plateforme de colocations Weroom et l’assureur Maif. Décidément, les assureurs ne peuvent plus se passer de l’économie collaborative.

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Les assurés de la Caisse d’Epargne peuvent déclarer un sinistre par SMS

Les assurés détenteurs de contrats habitation et auto à la Caisse d’Epargne peuvent désormais déclarer un sinistre dû à de fortes intempéries par SMS. L’objectif est d’accélérer la prise en charge.

Natixis assurances propose de déclarer un sinistre par SMS aux assurés de la Caisse d'Epargne.

 

Déclarer un sinistre en envoyant un simple SMS. C’est le nouveau dispositif mis au point par Natixis Assurances pour les souscripteurs d’assurances à la Caisse d’Epargne.

Face à la multiplication des catastrophes naturelles et autres évènements climatiques conséquents, Natixis Assurances a souhaité faciliter les démarches des assurés. « Les évènements climatiques se sont intensifiés au cours de ces dernières années causant de nombreux dégâts et laissant dans le désarroi les populations des régions concernées, expose l’assureur. Afin de les prendre en charge rapidement et efficacement, Natixis Assurances met en place la déclaration de sinistre via SMS. »

Plus précisément, tout détenteur d’un contrat auto « Mon Auto et Moi » et/ou d’une assurance multirisques habitation « Assur’Toit » de la banque à l’écureuil aura accès à ce canal de communication. « Ce nouveau moyen de déclarer un sinistre répond à un besoin spécifique lié à la situation d’urgence dans laquelle les assurés sont plongés en cas d’épisode climatique exceptionnel », affirme Natixis.

Mais l’innovation ne s’arrête pas. Le dispositif se déroule ainsi en trois temps : en cas d’épisode climatique majeur à venir ou en cours dans leur région, les souscripteurs de ces contrats seront prévenus par SMS « du risque climatique de type tempête, gel, phénomène orageux ou inondation », explique Natixis.

Ensuite, si le risque s’est avéré, « ce même SMS va leur permettre […] d’accéder directement à un formulaire simple de déclaration de sinistre et sans avoir à télécharger une application ». Il suffit ensuite à la victime de remplir le document et de le transmettre à Natixis directement. Ensuite, ce type de dossier est mis automatiquement en haut de la pile et adressé au plus vite aux experts compétents. « Les télégestionnaires reçoivent une synthèse de la situation et peuvent ainsi rappeler les assurés en situation d’urgence pour les prendre en charge dans les meilleurs délais », détaille la compagnie d’assurance. Une fois le sinistre déclaré, les assurés n’ont donc plus qu’à attendre l’appel de leur compagnie.

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