Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Immobilier commercial : «Les risques d’un retournement de marché sont réels» (Covéa)

Dans une note d’analyse publiée le 15 avril 2016, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) alertait les assureurs sur les risques de pertes liées à un retournement de marché de l’immobilier commercial, une classe d’actifs dont ils sont particulièrement friands. Loïc Lecallo, directeur immobilier chez Covéa, conscient de la menace que ferait peser un scénario de remontée des taux, a décidé d’adopter une stratégie sélective des immeubles de placement.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

L’appli Wecover, l’assurance auto collaborative pour faire baisser les prix

La start-up Wecover a l’ambition de mettre sur pied la première assurance auto collaborative. Dans un groupe restreint, chaque conducteur met au pot et constitue l’assurance de la communauté. A la fin de l’année, la somme est redistribuée aux membres. Explications.

L'application Wecover, coach de conduite personnalisé, a pour but de créer la première assurance auto collaborative.

 

En vacances ou même dans la vie quotidienne, un pot commun pour les achats est une pratique courante. Une jeune start-up, Wecover, souhaite adapter ce principe en créant la première assurance auto collaborative.

Le principe ? Réunir un nombre limité de très bons automobilistes à la conduite irréprochable qui rempliront un pot commun avec leurs cotisations. Celui-ci représentera le montant total de l’assurance pour la communauté. « Faire évoluer les conducteurs dans un groupe restreint accentue leur responsabilisation. Ils ont tout intérêt à être prudents », observe Adrien de Casabianca, chargé de communication à Wecover. L’objectif final étant de faire baisser le coût de son assurance auto. C’est là tout l’intérêt de cette assurance collaborative : en cas de bonne conduite, une partie des cotisations sera automatiquement reversée de manière égale entre les membres du groupe. « 50% des cotisations iront à l’assureur et 50% pourront être redistribués en fin d’année », ajoute Adrien de Casabianca.

Le concept n’est pas sans rappeler le Pay how drive, ou « Payer selon votre conduite ». Mais la start-up s’en défend : « La démarche n’est pas individualisée : si un conducteur du groupe subit un sinistre, la somme sera déduite du pot. Mais à la fin de l’année, la somme restante sera répartie entre la totalité des membres. La responsabilité est diluée dans le groupe. »

Repérer les bons conducteurs

Encore faut-il identifier les bons conducteurs. La jeune entreprise a tout prévu : celle-ci a décidé de mettre au point une application, « Wecover by GECO », qui consiste en un coach de conduite personnel. « Créée il y a deux ans, elle a entièrement été revue et enrichie dans la perspective d’adhérer au futur produit d’assurance », avance Adrien de Casabianca. Téléchargeable sur Android et Iphone, elle analyse la façon de conduire au quotidien grâce aux capteurs du smartphone : variations de vitesse, accélérations, décélérations, freinages et coups de volants. « Après chaque trajet, Wecover by GECO communique un score de conduite et de nombreux conseils personnalisés pour s’améliorer, et ainsi réduire son risque de sinistre », explique la start-up. Autre fonctionnalité : des astuces pour baisser sa consommation de carburant. « Par exemple, réduire sa vitesse pour au final ne perdre que quelques minutes sur son trajet », explique Adrien de Casabianca. Lors de la première utilisation, vous devez paramétrer les caractéristiques de votre véhicule (citadine, 4×4, etc. puis le modèle) et adhérer à un groupe (jeune conducteur, citadin, grand rouleur…). Ne reste plus qu’à l’activer et à prendre le volant.

Pour accélérer les bons comportements sur les routes, l’utilisateur pourra au jour le jour consulter son historique et son classement par rapport aux autres automobilistes de son groupe. A partir des différentes notations des membres d’un même groupe, l’application vous informe sur l’économie d’assurance générée par la conduite vertueuse de tous.

Les contours de l’assurance collaborative

Pour l’instant, Wecover recense ce qu’elle nomme elle-même « les super-conducteurs » pour créer ses « groupes communautaires restreints ». « Entre 20 et 100 personnes », précise la start-up. L’assurance devrait être proposée « d’ici l’été ou juste après ». Si l’assureur partenaire n’a pas encore été arrêté, plusieurs éléments sont déjà actés : « La cotisation annuelle se montera entre 500 et 600 euros par an », indique Adrien de Casabianca.

Plusieurs offres d’assurance devraient être proposées : basique pour les petits conducteurs qui parcourent peu de kilomètres, plus étoffée (tous risques) pour ceux qui avalent plus de 5.000 kilomètres par an, etc. « Les garanties seront équivalentes aux offres existantes. Chaque conducteur pourra opter pour le contrat qu’il préfère et mettre au pot sa cotisation », assure le chargé de communication de l’entreprise. L’affectation à une communauté ne sera pas du ressort du conducteur mais relèvera de plusieurs paramètres : son profil sociologique (ville, âge, profession…), son type de conduite (fréquence, trajets…) et l’offre d’assurance choisie. « Le but est de créer une communauté qui se ressemble. L’expérience à l’étranger a montré qu’il n’est pas bon que des proches soient dans le même groupe », résume Adrien de Casabianca. A terme, l’idée est de faire en sorte que les membres d’un même groupe échangent entre eux, se conseillent.

Pas de panique, le risque zéro n’existant pas, la start-up a d’ores et déjà promis que le niveau de garanties resterait maximal et que les cotisations n’augmenteraient pas en cas d’accident.

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Tarifs d’assurance auto, santé et habitation en hausse : la loi Hamon inefficace ?

Les primes d’assurance ont augmenté de 0,5% en auto, 3,9% en habitation et de 2,5% en santé en avril 2016. Alors même que la concurrence a été exacerbée par la loi Hamon qui permet de résilier plus facilement son contrat.

Les tarifs d'assurance auto, habitation et santé sont en hausse, alors même que le nombre de résiliations permises au bout d'un an par la loi Hamon a augmenté.

 

Les assurés vont faire la grimace. Les tarifs des assurances auto, habitation et santé ont une nouvelle fois progressé en avril 2016, selon l’indice du prix des assurances de particuliers (IPAP) dévoilé par le comparateur Assurland.com le 3 mai 2016. Ainsi, contrairement à ce que beaucoup prédisaient, la loi Hamon qui permet la libre résiliation de son contrat au bout d’un an, n’a pas eu d’effet miracle sur les prix.

La hausse des tarifs amorcée en début d’année se confirme ainsi en avril 2016 : par rapport à la même période en 2015, les primes ont progressé de 0,5% en assurance auto, de 3,9% en multirisques habitation (MRH) et de 2,5% pour les complémentaires santé.

Assurland évoque des raisons similaires à celles données en début d’année, à savoir « des années précédentes médiocres en matière de catastrophes naturelles [particulièrement en 2015, Ndlr], même si le début d’année 2016 est plus favorable » ainsi qu’ « une dérive des petits risques qui persiste (dégâts des eaux, vols…) ». Côté santé, les dépenses, bien qu’en diminution, progressent encore plus rapidement que l’inflation, « du fait du vieillissement de la population et de l’amélioration des technologies médicales ». Par ailleurs, la généralisation des complémentaires santé au sein des entreprises du privé au 1er janvier dernier peut également justifier cette hausse. Il n’est en effet pas impossible de penser que les assureurs compensent la perte d’une partie des assurés individuels vers des contrats collectifs d’entreprise en relevant les primes. La faible hausse constatée sur les contrats auto s’explique par « des marges confortables pour les assureurs et la pression de la loi Hamon », selon le comprateur.

En effet, plusieurs études ont montré que la loi consommation avait un impact non négligeable sur les résiliations en auto, à l’image du comparateur AcommeAssure qui avançait que ce motif représentait plus de la moitié des demandes de rupture de contrat. Attention, prévient cependant Assurland, il se pourrait que cette modération tarifaire en auto ne dure pas « au vu du bilan de la sécurité routière très médiocre (+3,3% au premier trimestre 2016) ».

La libre résiliation contient les prix aujourd’hui…

Mais surtout, ces tendances montrent que la loi Hamon n’a pas tiré les prix des assurances vers le bas. La libre résiliation a essentiellement permis de limiter la casse. « La loi Hamon a eu un impact limité en matière de mobilité des portefeuilles, mais elle contribue à la modération tarifaire des assureurs », analyse Assurland. Plus précisément, la loi Hamon joue son rôle premier, à savoir faire grimper la concurrence entre les offres et permettre aux assurés de changer plus facilement de contrat s’ils le souhaitent. Pour rappel, celle-ci offre la possibilité de résilier au bout d’un an son contrat auto ou habitation, sans avoir à attendre la date d’anniversaire du contrat.

Ce constat a été anticipé dès janvier par l’Association française de l’assurance (AFA), soit un an après l’entrée en vigueur de la loi. « Bien qu’il n’y ait pas de rupture de fonctionnement du marché, on observe tout de même une accélération du turnover », avançait-elle le 28 janvier dernier. S’il n’y a pas de rupture, c’est en premier lieu parce que les Français sont encore frileux à l’idée de se lancer dans des démarches administratives.

…mais pourrait les faire augmenter à l’avenir

Quant à « l’effet baisse des prix », l’association, pressentait déjà que l’augmentation des résiliations ne provoquerait probablement pas une diminution des primes. Bien au contraire : « Attention à l’effet d’optique : en réalité, cette mobilité va peser fortement sur le coût d’acquisition des contrats. Les assurés pourraient subir un effet boomerang qui se traduirait par des impacts tarifaires dans les années à venir. » En effet, de même que pour les mutuelles santé, les assureurs pourraient être tentés de reporter sur les tarifs de leurs contrats le manque à gagner occasionné par la hausse des résiliations.


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