Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Assurance habitation Maif gratuite pour chaque colocation Weroom

Son logement directement assuré, sans avoir à s’occuper de rien. C’est l’idée du partenariat entre la plateforme de colocation Weroom et l’assureur Maif. A chaque nouvelle colocation, sera proposée gratuitement et automatiquement une assurance responsabilité civile aux utilisateurs du site.

La plateforme de colocations Weroom s'associe avec la Maif pour proposer une assurance habitation gratuite aux utilisateurs du site.

 

Partager son logement ou encore sa voiture pour réduire ses frais sont des pratiques qui séduisent de plus en plus de Français. Et les assureurs l’ont bien compris. Après les partenariats d’Axa avec les plateformes de covoiturage Blablacar et de location de voitures entre particuliers, Ouicar, le groupe mutualiste Maif et la plateforme en ligne de colocation Weroom ont officialisé leur association le 26 avril 2016.

La Maif, déjà fervent acteur de l’économie collaborative, avait annoncé son désir de participer davantage à son développement en février dernier. C’est désormais chose faite. Chaque utilisateur du site Weroom, se verra proposer automatiquement une assurance habitation, dès lors qu’il trouve puis réserve en ligne une colocation. En effet, la plateforme permet de mettre en relation des particuliers à la recherche d’une colocation, ces derniers pouvant poser une option sur un logement qui leur convient directement depuis la plateforme. Une caution équivalente au montant d’un mois de loyer est retenue par le site : si le dossier du futur colocataire est accepté, son compte est débité. Point non négligeable : cette protection est entièrement gratuite pour les colocataires. « Suite à l’acceptation de votre demande de réservation, nous communiquerons vos coordonnées à la Maif afin que l’assurance puisse prendre effet », informe Weroom.

Pour rappel, la loi oblige un locataire à souscrire une assurance habitation. Le propriétaire peut exiger la présentation d’une attestation. A défaut d’assurance de la part du locataire, le bailleur est en droit de souscrire une assurance à sa place.

Rassurer les propriétaires

« Weroom réduit ainsi les démarches administratives et fait économiser du temps aux colocataires comme aux propriétaires qui n’ont plus à se soucier de ce point crucial avant toute signature de bail », explique la plateforme dans un communiqué. Pour cette dernière, l’enjeu est de taille : les propriétaires peuvent en effet être frileux lorsqu’il s’agit de louer leur bien en colocation. Cette nouvelle offre représente ainsi un moyen de les rassurer : « Les propriétaires ont la garantie que leurs colocataires sont en règle et parfaitement protégés en cas d’accidents ou d’incidents. » Pour le groupe mutualiste, « ce partenariat avec Weroom est une nouvelle preuve de la capacité de la Maif à construire des solutions d’assurance sur-mesure, adaptées aux besoins des start-up de l’économie collaborative et de leurs utilisateurs ».

Ce que couvre précisément l’assurance

Valable uniquement pour un logement loué en France, l’assurance offerte par Weroom et la Maif couvre la responsabilité civile des colocataires. « Toute personne peut causer involontairement un dommage à autrui, explique la Fédération française des sociétés d’assurances sur son site internet. Avec la garantie responsabilité civile, l’assureur se substitue au responsable pour indemniser la victime. »

Plus précisément, l’assurance habitation Maif garantit « les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile que peut encourir le colocataire et/ou le bénéficiaire de la garantie à l’égard de tiers et notamment du fait de l’occupation et/ou des risques locatifs dont il doit répondre vis-à-vis du bien immobilier », est-il indiqué dans le contrat. Dans le détail, les éventuels dégâts causés à l’immeuble et aux voisins sont pris en charge dans la limite de 125.000.000 euros par sinistre pour les dommages matériels et 30.000.000 euros pour les dommages corporels. Sont également indemnisés à hauteur de 5.000 euros maximum les dommages occasionnés aux biens mobiliers appartenant au propriétaire situés dans la chambre du colocataire. Par ailleurs, une garantie « défense et recours » est incluse au contrat, dans la limite de 300.000 euros. Elle prend notamment en charge les frais de justice (sauf amende) en cas de sinistre dont les conséquences pécuniaires sont garanties dans le contrat, et exerce toute intervention à l’amiable ou judicaire en vue d’obtenir réparation de dommages causés à l’assuré. Une responsabilité civile pour atteinte à l’environnement figure également au contrat.

Attention : cela signifie que tous les dégâts ne sont pas pris en charge, notamment vos propres biens.

Bon à savoir, aucune franchise n’est appliquée pour les indemnités versées au titre de la garantie responsabilité civile, recours et défense. Pour les dégâts mobiliers, elle se monte à 150 euros. Enfin, les sinistres sont à déclarer auprès de Weroom, qui règlera avec la Maif en direct le problème avec l’assuré afin de raccourcir les démarches administratives.

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Mutuelles : règlement de comptes à l’UNMI

L’Union nationale mutualiste interprofessionnelle (UNMI) a décidé d’exclure une de ses mutuelles adhérentes. Une affaire complexe qui mêle concurrence déloyale, aide à la complémentaire santé (ACS)…et dont les ramifications conduisent jusqu’à la Réunion. L’exclue, bien décidée à ne pas se laisser faire, a décidé de saisir la justice.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Bientôt des mutuelles santé labellisées pour les seniors et retraités

La démarche de labellisation des contrats de complémentaire santé pour les 65 ans et plus est en marche. Le but étant de proposer des mutuelles de bon rapport qualité/prix et de faire baisser à terme les primes tout en conservant de bonnes garanties.

La labellisation des contrats de complémentaire santé est en marche pour les 65 ans et plus.

 

Les retraités et seniors devraient prochainement avoir accès à des complémentaires santé estampillées d’un label. Un décret paru au Journal Officiel du 27 avril 2016 « précise les modalités de labellisation des contrats d’assurance complémentaire santé » en faveur des assurés de 65 ans et plus.

Pour rappel, l’objectif de cette labellisation consiste à favoriser l’accès aux soins des assurés seniors et retraités en mettant en avant des contrats de bon rapport qualité/prix. La facture peut en effet vite grimper passé 75 ans, s’établissant en moyenne à 96 euros par mois pour des garanties souvent insuffisantes face aux besoins grandissants des souscripteurs.

La machine est donc lancée. Ainsi, un décret fixera les niveaux de garanties et les seuils de prix des contrats labellisés. Par ailleurs, il est précisé que « le nombre de niveaux de garanties proposées par les contrats labellisés est fixé à trois ». Ce qui est actuellement le cas pour les contrats sélectionnés par le gouvernement dans le cadre de l’aide au paiement d’une assurance complémentaire santé (ACS) : « entrée de gamme », « intermédiaire » et « supérieur ». D’une manière générale, « les tarifs plafonds seront définis en tenant compte du coût des garanties des différents paniers de soins », a promis le gouvernement.

Le texte passera par une consultation de l’Autorité de la concurrence et de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, qui ont un mois pour rendre leurs conclusions au gouvernement.

Un labellisateur unique

Ensuite, ce sera au Fonds CMU de délivrer les labels. En effet, le gouvernement a revu sa copie lors de l’examen du Budget de la Sécu 2016. A l’origine, le processus devait être identique à celui de l’ACS, à savoir le lancement d’un appel offre et la sélection d’un nombre restreint de distributeurs de contrats respectant un cahier des charges. Face aux critiques des professionnels du secteur, le gouvernement a finalement opté pour une véritable labellisation. Concrètement, au lieu d’un nombre limité d’acteurs, tout contrat qui respecte les critères de paniers de soins et de prix correspondants, fixés par le décret, obtiendront le label. Pour les retraités et seniors, cela signifie qu’ils auront un choix de contrats beaucoup plus vaste. A noter également que les organismes proposant des contrats labellisés seront tenus de transmettre au Fonds CMU d’éventuelles modifications et au moins annuellement leurs prix.

A titre de comparaison, le dispositif similaire mis en place pour l’ACS neuf mois plus tôt commence à porter ses fruits : selon le type de contrats, les primes ont déjà baissé de 15 à 37% alors même que les assurés souscrivent davantage de contrats offrant de meilleures garanties.


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3 astuces pour réduire le coût de sa première assurance auto

Les jeunes conducteurs font systématiquement face à des primes d’assurance auto plus élevées du fait de leur manque d’expérience. Mais quelques astuces permettent tout de même de faire baisser la facture.

Il existe des astuces pour faire les surprimes appliquées sur les assurances auto des jeunes conducteurs.

 

Une fois le permis en poche, les jeunes conducteurs doivent souscrire une assurance auto pour pouvoir parcourir les routes. Problème : dans ce cas précis, la jeunesse est loin d’être un atout. Au contraire, c’est même une épine dans un budget déjà serré.

En moyenne, un jeune conducteur ayant moins de trois ans de permis paie 200 euros de plus par an pour assurer une voiture neuve, selon les chiffres regroupés* par le comparateur d’assurances LeLynx.fr et dévoilés le 20 avril 2016. La facture grimpe ainsi à 1.259 euros par an. « Une surprime peut être appliquée la première année sur l’assurance de responsabilité civile obligatoire souscrite par un conducteur novice, avance la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA). Elle ne doit pas dépasser 100% de la cotisation de base. » Ce traitement spécifique aux jeunes s’explique par le taux de mortalité très élevé : près d’un conducteur sur cinq tués possède un permis de conduire de moins de deux ans, selon les données de la Sécurité routière.

Bon à savoir : Sont également considérés comme conducteurs novices, les titulaires de permis de plus de trois ans qui n’ont pas souscrit d’assurance au cours de ces années.

Toutefois, il est possible de réduire cette surprime, voire même de l’annuler grâce à trois astuces.

Acheter d’occasion

Le tarif d’une assurance auto est calibré d’après plusieurs critères en dehors de l’âge, dont le type de véhicule. En effet, suite à des dommages causés lors d’un accident, il sera moins onéreux de faire réparer un véhicule d’occasion que neuf. C’est pourquoi, en moyenne un jeune devra s’acquitter d’une prime annuelle de 1.052 euros par an pour un véhicule ancien, selon LeLynx.fr. « Il est bien plus avantageux pour un jeune conducteur d’acheter une voiture d’occasion, car sa prime d’assurance sera en moyenne 1,2 fois moins chère que pour un véhicule neuf », résume le comparateur.

Par ailleurs, si l’ancienneté de la voiture a un impact sur la prime d’assurance auto, le modèle également. Ainsi, pour un jeune conducteur avec un permis de conduire de 2 ans, il en coûtera 1.229 euros par an pour assurer au tiers une Renault Clio d’occasion, 1.239 euros pour une Peugeot 206 et 1.327 euros pour une Renault Clio III. Ces trois modèles sont les plus plébiscités par les jeunes conducteurs. D’une manière générale, mieux vaut préférer une petite citadine qu’une berline haut-de-gamme. « On constate que la décote intervient plus rapidement pour les marques généralistes européennes ou asiatiques, à l’inverse des marques plus haut-de-gamme », observe Diane Larramendy, directrice générale de LeLynx.fr.

Demander un coup de main aux parents

Apparaître sur le contrat d’assurance auto de ses parents en tant que second conducteur est un bon point lorsque l’on n’a pas beaucoup d’années de permis de conduire. Aux yeux des assureurs, cela signifie que vous conduisez régulièrement le véhicule. Si celui-ci n’a subi aucun accident responsable, la compagnie d’assurance en tiendra compte lorsqu’elle établira un tarif pour votre propre assurance auto. Le montant de la surprime peut ainsi être diminué. Pour les parents, tout dépend du contrat souscrit, mais cet ajout de conducteur peut se solder par « seulement » quelques euros supplémentaires par an. Par ailleurs, n’hésitez pas à vous tourner en premier lieu vers l’assureur de vos parents qui sera plus enclin à vous faire une ristourne pour fidéliser sa clientèle.

Anticiper avec la conduite accompagnée

Pour ceux qui n’ont pas encore l’âge d’obtenir le papier rose, la conduite accompagnée reste la meilleure solution pour baisser la facture de sa future assurance auto. « La surprime normalement demandée aux conducteurs novices est réduite de moitié (50% maximum), indique la FFSA. Après la première année d’assurance, la surprime est à nouveau réduite de moitié si l’assuré n’a été responsable d’aucun accident (25%, Ndlr). Elle est supprimée après deux années. » Certains assureurs décident même de n’appliquer aucune surprime dès le départ ou un bonus plus favorable considérant vos deux années de conduite accompagnée comme une expérience à part entière. Bien sûr, il ne faut pas avoir eu d’accident responsable durant cette période pour profiter de ces réductions.

Accompagnée ou non, une conduite responsable vous assure un bonus et donc une baisse plus forte de votre prime tandis qu’une conduite imprudente vous réserve un malus et donc une majoration de tarif.

*sur la base de 900.000 profils ayant effectués un devis sur le site LeLynx.fr en 2015

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