Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Axa : Thomas Buberl esquisse les grandes lignes de l’avenir du groupe devant ses actionnaires

Lors de l’assemblée générale des actionnaires, Thomas Buberl, le futur directeur général d’Axa a donné un premier aperçu du cap fixé par le groupe pour les quatre ans à venir. Il s’agira de générer de la croissance durable y compris dans les pays matures et de poursuivre la transformation engagée.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Plus de transparence sur les comparateurs en ligne

Les usagers de comparateurs en ligne d’assurances seront bientôt mieux informés sur l’outil qu’ils manipulent et donc, mieux protégés.

Les comparateurs en ligne doivent désormais faire figurer sur leur site un certain nombre d'informations.

 

Les utilisateurs assidus de comparateurs en ligne l’auront sûrement remarqué, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Critères de comparaison utilisés, impartialité, ou encore ce que comprend réellement le prix affiché… il y a de quoi se perdre dans cette jungle virtuelle.

Ces outils sont particulièrement plébiscités lorsqu’il s’agit de trouver la meilleure assurance en rapport qualité/prix. Selon le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (GEMA), en 2014 un tiers des devis d’assurance provenait de sites de comparaison. Quant aux strictes recherches, elles concernent à 71% des assurances auto, à 45% des couvertures santé et 36% des protections en habitation. « Ces sites jouent aujourd’hui un rôle déterminant dans la décision que le consommateur est amené à prendre pour l’achat d’un bien ou la fourniture d’un service. Or, les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) constatent régulièrement que les informations qui y sont affichées sont incomplètes voire inexactes. C’est le cas notamment pour les conditions tarifaires de certains services », rapporte le ministère des Finances dans un communiqué.

Pour y remédier, la loi Hamon du 17 mars 2014 impose « une obligation d’information loyale, claire et transparente ». Très attendu, le décret d’application de cette mesure vient de paraître au Journal Officiel du 24 avril 2016, pour une entrée en vigueur au 1er juillet prochain.

Tous les sites de comparaison concernés

Pas d’exception, le décret englobe la totalité des comparateurs en ligne. « Toute personne exerçant une activité de fourniture d’informations en ligne permettant la comparaison des caractéristiques et des prix de produits et de services » rentre ainsi dans le champ de la mesure. Cela implique également les sites de vente à distance qui proposent à titre principal la comparaison de biens et de services, « vendus par eux-mêmes ou par des tiers ». Autrement dit, la totalité des comparateurs d’assurances entrent dans ces catégories.

Bon à savoir : il en va de même pour les comparateurs de crédits immobiliers par exemple.

Ce qui doit figurer concernant le fonctionnement du site

Les sites sont désormais dans l’obligation d’indiquer « dans une rubrique spécifique le fonctionnement du service de comparaison ». Celle-ci doit être facilement et directement accessible sur toutes les pages du site et reconnaissable visuellement grâce à une « mention ou un signe distinctif ». Y figurent systématiquement les données suivantes :

• Les critères de classement des offres et leur définition
• L’existence ou non d’une relation contractuelle ou d’un quelconque lien d’actionnariat entre le site de comparaison et les professionnels référencés
• Si le site est ou non rémunéré par les professionnels référencés, et le cas échéant, l’impact de cette rémunération sur le classement des offres
• Ce que contient précisément le prix affiché et la possibilité que des frais supplémentaires soient ajoutés
• Le cas échéant, la variation des garanties commerciales selon les produits comparés
• Le nombre de site ou d’entreprises référencés sur le comparateur ainsi que le caractère exhaustif ou non des offres comparées
• La méthode d’actualisation et la périodicité des offres comparées.

A chaque recherche

En haut de chaque page de résultats, avant le classement des offres, seront indiqués :

• Le critère de classement des offres et sa définition à proximité, sauf si ce critère utilisé par défaut est le prix
• Si le référencement d’une offre est payant ou non (ce qui peut jouer sur le classement)
• Le caractère exhaustif ou non des offres présentées et le nombre de sites ou entreprises comparés.

Informations sur les biens et services comparés

Concernant les biens et services comparés, les comparateurs doivent préciser à « proximité » :

• Leurs caractéristiques essentielles
• Le prix total à payer incluant tous les frais : de dossier, de gestion, de réservation, d’annulation, de livraison, d’intermédiation, les intérêts, commissions et taxes
• Les éventuelles garanties commerciales comprises dans le prix
• Le caractère publicitaire, à travers la mention « Annonces » à côté de chaque offre référencée à titre payant et dont le classement dépend de la rémunération perçue par le comparateur.

Le but de toutes ces données à portée du consommateur est d’améliorer la qualité de service rendu et surtout de faire en sorte que celui-ci dispose de toutes les informations nécessaires à un choix éclairé. En effet, mieux vaut être vigilant avant de souscrire une offre apparue en haut de la liste… surtout si cela est dû en partie à une rémunération de la part de l’assureur au comparateur.

A lire également :
Pour en savoir plus sur les autres mesures en assurance de la loi Hamon
Comparateurs d’assurances : « Un service biaisé pour le consommateur »


Tout Sur L Assurance

Aide à la complémentaire santé : primes en baisse et meilleures garanties

Depuis qu’elle a fait peau neuve, l’aide à la complémentaire santé (ACS) offre de meilleures garanties et surtout des primes en baisse de 15 à 37% selon les contrats.

Depuis qu'elle a été réformée, l'ACS offre de meilleures garanties aux bénéficiaires, avec des primes plus basses.

 

La réforme de l’aide au paiement d’une assurance complémentaire de santé (ACS) semble porter ses premiers fruits. Instaurée en juillet 2015, celle-ci a pour objectif de proposer aux bénéficiaires de l’ACS des contrats de bon rapport qualité/prix à choisir dans une liste établie par le gouvernement. Jusqu’ici les contrats souscrits par les assurés offraient des garanties en-deçà des autres complémentaires santé individuelles. Désormais, un cahier des charges est imposé, les assurés ayant le choix entre trois types de contrats : entrée de gamme, intermédiaire et supérieur, le niveau de garanties allant crescendo.

Pour rappel, l’ACS est une aide versée sous conditions de ressources sous la forme d’un chèque santé dont le montant varie avec l’âge du bénéficiaire, en contrepartie d’une souscription à une complémentaire santé.

Dans son ouvrage dédié à la complémentaire santé publié le 13 avril 2016, la Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques (Drees) consacre une fiche à l’ACS. Or, la Drees a constaté, « qu’à qualité donnée, la baisse des primes permise par la procédure d’appel d’offres est estimée entre 15% (pour le contrat le plus couvrant) et 37% (pour le contrat le moins couvrant) ».

Une diminution des tarifs bienvenue

Cette baisse de tarifs constitue une bonne nouvelle pour les bénéficiaires de l’ACS, car même en possession du chèque santé, la facture demeure élevée. Selon les données compilées par la Drees en 2014, soit avant la réforme, l’ACS couvre en moyenne 55% du prix du contrat de complémentaire santé souscrit. Or, le prix moyen des mutuelles ACS se monte à 916 euros par an, alors que le chèque santé prend en moyenne en charge 479 euros. Un peu plus de 36 euros par mois demeurent donc quoi qu’il arrive aux frais du bénéficiaire. Un coût pour une population, qui à la base, perçoit des revenus modestes.

Et plus l’âge augmente, plus les besoins en santé également, et plus le reste à charge demeure important. « La variation des déductions ACS sur les prix des contrats (plus l’assuré est âgé, plus le montant du chèque est élevé, Ndlr) ne permet pas de compenser l’augmentation du prix des contrats pour les souscripteurs au-delà de 70 ans », déplore la Drees. Le taux d’effort* des 80 ans et plus se monte ainsi à 6,2%, contre 5,1% pour les assurés de 70 à 79 ans et 4% pour ceux âgés de 40 à 69 ans.

Davantage de contrats « haut de gamme » souscrits

Côté garanties, la réforme a également un impact positif. Dans sa lettre d’avril 2016 « Références », le fonds CMU fait un point d’étape neuf mois après son entrée en vigueur. Au 29 février 2016, 845.000 utilisateurs du chèque santé ACS parmi les contrats sélectionnés par le gouvernement ont été recensés. Parmi eux, 21,7% ont opté pour des contrats de gamme inférieure (A), 39,4% pour des contrats intermédiaires (B) et 38,9% pour des supérieurs (C). « C’est un point très positif dans la mesure où l’un des principaux reproches fait à l’ancien dispositif était le faible niveau de garantie des contrats choisis par les bénéficiaires », affirme le fonds CMU. Là encore, c’est une bonne nouvelle pour les bénéficiaires puisque, toujours selon la Drees, 87% d’entre eux étaient couverts en 2014 par des contrats de classe D ou E, soient ceux présentant les plus faibles niveaux de garanties.

Manque flagrant de popularité

Si les primes diminuent et les garanties augmentent, reste cependant un obstacle : la popularité de l’ACS. L’aide s’améliore, mais les bénéficiaires potentiels ne se bousculent toujours pas à son portillon. Fin novembre 2015, 982 500 personnes ont utilisé leur attestation pour souscrire une mutuelle, soit une hausse de 4,1% sur un an. « Le nombre de bénéficiaires à l’ACS est en augmentation régulière, mais le taux de recours reste faible », indique la Drees. En effet, alors que les estimations oscillent entre 2,5 et 3,7 millions d’éligibles, seuls 1,35 million d’assurés ont profité d’une attestation ACS en 2015. Résultat, le taux de recours se situe entre 28 et 41%. La Drees explique ce manque d’engouement par « la méconnaissance du dispositif et de la démarche à suivre » ainsi que par « le prix des complémentaires ». Ce dernier argument peut sans doute expliquer que certains l’ont reçue mais ne l’ont pas employée : « Seuls 78% utilisent effectivement l’attestation », note l’organisme. De son côté, le fonds CMU justifie ce faible recours par « le contexte de mise en place de la réforme », qui nécessite « un délai d’appropriation par les différents acteurs » et prédit une normalisation d’ici l’été.

* défini comme le reste à charge du souscripteur après déduction ACS sur le prix du contrat, divisé par ses ressources

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L’édito : (presque) tout d’une grande

Une chose vous a forcément sauté aux yeux dans l’édition 2016 de notre classement des bancassureurs (1) : la très forte croissance de La Banque postale (LBP) en assurance non-vie (+28%). Jugez plutôt : ce bancassureur est systématiquement le plus dynamique, que ce soit en auto (+24%), en habitation (+31%) ou en santé (+36%). Bien sûr, avec 333 M€ de chiffre d’affaires (soit 11% de ce que pèse le n°1), LBP fait encore figure de poussin en bancassurance non-vie et santé, un marché dominé par les deux ténors historiques, Crédit agricole Assurances et le Groupe des assurances du Crédit mutuel. Mais elle commen­ce à avoir presque tout d’une grande, cette jeune […] Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Harmonie mutuelle et MGEN s’unissent, nouvelles offres à venir pour les adhérents

Les mutuelles santé Harmonie mutuelle et MGEN s’allient pour former un grand groupe de protection sociale.