Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

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Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

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L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Ristourne moyenne de 15% pour les adeptes de la Conduite connectée d’Allianz

9.000. C’est le nombre d’assurés qui ont succombé à la « Conduite connectée » proposée par le groupe Allianz. Au programme, un petit boîtier qui mesure le style de conduite et l’usage du véhicule, avec à la clef une ristourne sur sa prime. Mais pas que.

La Conduite connectée d'Allianz a déjà séduit 9.000 assurés pour une ristourne moyenne de 15% sur leurs primes.

 

Un petit boîtier dans sa voiture pour voir sa prime d’assurance auto diminuer. Et bien sûr, une conduite vertueuse. C’est le principe du « Pay how you drive », ou « Payer selon votre conduite » en Français. Ce système, qui consiste à installer un boîtier dans le véhicule afin de mesurer la façon de conduire de son propriétaire, a séduit plus de 9.000 assurés auto du groupe Allianz depuis juillet 2014, date de commercialisation de l’offre.

Celle-ci, nommée « Conduite connectée », a déjà permis de faire des heureux. « Les premières échéances montrent que nos assurés reçoivent en moyenne une réduction de l’ordre de 15% », indique le groupe Allianz contacté par Toutsurmesfinances.com. « Ces résultats sont très encourageants et nous confortent dans notre souhait de développer des offres de télématique automobile », poursuit ce dernier.

Il faut dire que la « Conduite connectée » a de quoi séduire les automobilistes. Premièrement, Allianz n’enregistre pas tout. Ainsi, la vitesse et les déplacements ne sont pas « surveillés » par le boîtier, celui-ci ne possédant d’ailleurs pas de puce GPS. Pour estimer une éventuelle réduction tarifaire, la compagnie se base sur trois indicateurs : le style de conduite (intensité et fréquence des accélérations, virages, freinages), l’usage du véhicule (jour, nuit et conditions de circulation) et à quelle fréquence (nombre de jours d’utilisation par mois). Autre point : aucune pénalité n’est appliquée. Autrement dit, soit vous réduisez votre prime jusqu’à 30% à échéance du contrat, soit aucune ristourne ne vous est appliquée. Enfin, l’offre s’adresse à tous les conducteurs, sans exception (en option, un euro/mois).

Baisse de la prime, mais pas seulement

De l’aveu d’Allianz, « l’argument le plus décisif est celui d’obtenir une réduction de sa prime en fonction de sa conduite. Nous l’avons constaté avec l’accélération des ventes depuis le lancement du volet tarification comportementale en octobre 2015 ». Mais ce n’est pas tout. L’assureur note également qu’un « certain nombre de conducteurs adopte notre offre de conduite connectée afin d’évaluer de manière objective leur conduite et de l’améliorer ». En effet, le boîtier fonctionne avec une application, à télécharger sur son smartphone. Or, chaque jour, vous recevez directement sur votre téléphone un rapport sur votre style de conduite et sur l’usage que vous faites de votre voiture, ainsi qu’un conseil routier.

« D’autres sont particulièrement sensibles à la notion de sécurité et souscrivent l’offre pour bénéficier de nos services d’assistance », ajoute Allianz. A la base, l’assistance est même l’objectif premier qui justifiait l’installation d’un boîtier, avant la notion tarifaire. En cas d’urgence, grâce à la puce présente dans le smartphone, vous bénéficiez d’un appel automatique d’assistance. Le boitier détecte en effet un choc violent sur le véhicule et alerte Mondial Assistance qui vous contacte. Au bout de deux appels laissés sans réponse, une équipe de secours est dépêchée sur place. Idem, en cas de panne, vous serez contacté via l’application de votre smartphone.

Enfin, un dernier service va de pair avec l’offre « Conduite connectée ». Vous ne retrouvez jamais votre voiture une fois garée ? Pas de problème, une fonctionnalité « Retrouver mon véhicule » est insérée dans l’application. Et en plus, elle vous indique le meilleur chemin !

Pour l’assureur, une mine de données

A première vue, l’on pourrait penser que l’assuré a tout à y gagner, puisqu’aucune hausse de prime n’est appliquée en cas de mauvaise conduite. Dans les faits, l’assureur n’est pas en reste. Pour lui, c’est une incroyable mine d’informations qui lui arrive directement depuis les boîtiers. Par ailleurs, « le retour d’expérience est positif : l’offre séduit en premier lieu les conducteurs qui pensent avoir une bonne conduite et responsabilise les autres », indique Allianz. Autrement dit, non seulement la compagnie d’assurance se dote d’assurés de plus en plus vertueux, qu’elle fidélise avec la ristourne annuelle sur les primes, et en plus, elle minimise les mauvais automobilistes dans son portefeuille de clients. Du gagnant-gagnant ?


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La série de séismes qui a frappé le sud-ouest du Japon le 16 avril dernier a provoqué la mort d’au moins 58 personnes et 900 blessés. L’évènement pourrait représenter une facture comprise entre 1,5 Md€ et 2,5 Md€ aux assureurs et réassureurs, selon la première estimation d’AIR Worldwide.  Lire l’article
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Axa s’allie à Facebook Messenger pour faciliter le dialogue avec les jeunes assurés

Les jeunes assurés chez Axa peuvent dès à présent entamer le dialogue avec leur compagnie directement sur l’application Facebook Messenger. Attestation, question, demande quelconque, tout est possible et surtout plus rapide.

L'assureur Axa propose désormais à ses jeunes assurés d'utiliser l'application Facebook Messenger pour échanger.

 

Les jeunes la connaissent bien, cette petite bulle bleue qui s’affiche dans le coin de l’écran d’un smartphone. L’application Messenger mise au point par le réseau social Facebook est désormais utilisée par l’assureur Axa pour communiquer avec ses jeunes assurés.

La compagnie d’assurance est ainsi la première entreprise du marché à utiliser cette application, téléchargeable gratuitement sur Android et IPhone, et autrefois réservée aux particuliers. « Avec plus de 27 millions d’utilisateurs actifs par mois, dont 12 millions par jour sur supports mobiles, Facebook Messenger est en France l’une des messageries les plus populaires chez les moins de 30 ans », expose Axa.

D’où l’idée de proposer dans un premier temps cet outil aux souscripteurs de « Switch », l’offre 100% digitale (auto, habitation, santé, banque…) destinée aux jeunes de moins de 30 ans. Ces derniers ont ainsi la possibilité d’interpeller directement leur assureur via ce canal de messagerie. Pour Axa, le principal avantage de cette application, qui vient s’ajouter aux autres moyens de communication déjà actifs (Facebook, Twitter, application mobile Switch, email, SMS…), consiste en « sa simplicité d’utilisation enfantine ». En effet, il suffit de posséder un compte Facebook Messenger pour entamer une conversation avec un conseiller de la compagnie d’assurance. Par ailleurs, celle-ci peut s’en servir comme vecteur d’information, via des notifications envoyées directement sur les smartphones.

Question, attestation, suivi… le tout avec son téléphone

« Dès la première connexion, un contact « Switch » est automatiquement créé dans les contacts de l’utilisateur de Messenger, facilitant ainsi l’accès pour les futurs échanges », explique Axa sur son site internet. Ensuite, à l’assuré de jouer : celui-ci peut ainsi poser une question sur un de ses contrats, demander des informations complémentaires sur une offre ou un service ou encore un document ou une attestation mais aussi bénéficier d’un suivi de son sinistre.

Autre point non négligeable, Messenger permet de conserver un historique des conversations. L’assuré « garde la possibilité de gérer ses demandes à sa guise, quand et où il le souhaite », affirme ainsi Axa.

Pour le président directeur général Nicolas Moreau, ce nouveau canal de communication est un moyen « d’être au plus près des besoins et des usages de nos clients afin de mieux les accompagner au quotidien […]. Une nouvelle étape est franchie dans la relation avec nos clients ».

Enfin, Messenger présente un gros avantage pour les utilisateurs : celui de pouvoir voir si la personne en face a bel et bien reçu le message et si, surtout, elle l’a lue.


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Investissements : Sham soutient le financement des hôpitaux

La société d’assurance mutuelle Sham va allouer une partie de ses placements au financement des investissements réalisés par les établissements publics de santé. Dans cette optique, un partenariat a été noué avec Arkéa Banque Entreprises & Institutionnels.  Lire l’article
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Complémentaire santé : collectif ou individuel, quel est le meilleur type de contrat ?

Type de contrat ou encore âge : la couverture d’une complémentaire santé peut varier du simple ou double. Au-delà de l’âge, c’est surtout le type de contrat qui joue. Individuel ou collectif, lequel présente le plus de garanties ?

Contrat collectif ou individuel, lequel est le meilleur en matière de complémentaire santé ?

 

Contrat collectif ou individuel, salarié ou retraité … Autant de critères qui déterminent la qualité de couverture d’une complémentaire santé. Pour en savoir un peu plus, la Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques (Drees) y consacre un ouvrage* entier, publié le 13 avril 2016. Tout est passé au crible.

La France, championne de la mutuelle santé

95% des Français sont couverts par un contrat de complémentaire santé. Ce qui fait de l’Hexagone le pays où la « couverture privée » est la plus répandue parmi les principaux pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). « Les organismes complémentaires jouent un rôle majeur dans l’accès aux soins », notent ainsi les auteurs de l’étude. Toutefois, la Sécurité sociale reste l’acteur majeur, prenant en charge 76,6% de la consommation de soins et biens médicaux, contre 13,5% pour les mutuelles santé (en 2014).

Reste à charge : jusqu’à plus de 100 euros d’écart

Le constat est sans appel. Selon les données compilées par la Drees, les contrats collectifs sont davantage couvrants que les complémentaires santé individuelles. « Ainsi, les prises en charge des contrats collectifs sont supérieures à celles des contrats individuels, qu’il s’agisse des dépassements d’honoraires, de l’optique simple ou complexe et des audioprothèses ou des prothèses, des implants dentaires et de l’orthodontie », précise l’étude. La Drees a classé les contrats en 5 catégories de A à E, les A offrant les meilleures garanties, les E les moins bonnes. En 2013, la moitié des bénéficiaires (53%) d’une mutuelle collective étaient couverts par un contrat A, contre seulement… 3% de ceux protégés par un contrat individuel. A l’inverse, seuls 3% sont assurés par un contrat collectif E contre 22% lorsqu’il s’agit d’une complémentaire individuelle.

A titre d’exemple, pour une consultation d’un spécialiste de secteur 2 dans le parcours de soins facturée 60 euros, seulement 2 assurés collectivement sur 10 n’ont aucune prise en charge, contre 6 sur 10 dans le cadre d’un contrat individuel. Dans le détail, la Sécu prend en charge 15,10 euros sur les 60 euros et la mutuelle 18,32 euros en moyenne. Un contrat collectif rembourse à hauteur de 28,32 euros en moyenne alors que la mutuelle individuelle ne prend en charge que 11,18 euros. Pire encore pour une opération de la cataracte facturée 600 euros : 271,70 euros sont remboursés par la Sécu, 255 euros en moyenne par les contrats collectifs et 102,6 euros par les contrats individuels.

« Les entreprises ont souvent de meilleures capacités de négociation que les particuliers, ce qui leur permet d’obtenir des contrats avec meilleur rapport qualité-prix. Ensuite, dans le cas des contrats collectifs, employé et employeur se partagent le paiement de la prime », analysent les auteurs de l’étude.

Cependant, les contrats individuels comme collectifs sont montés en gamme de 2006 à 2010. En 2013, il y avait davantage de bénéficiaires de complémentaires individuelles classées C (43% contre 22%) qu’en 2006.

Jeunes, actifs et retraités, pas logés à la même enseigne

« L’accès à la complémentaire santé n’est pas homogène au sein de la population, indique l’étude. Il en résulte une distribution des restes à charge non homogène au sein des différentes catégories de la population. » Ainsi, 71% des jeunes de moins de 25 ans bénéficient d’une couverte individuelle « pourtant moins couvrante », contre 51% des 25-59 ans. Mais surtout, 46% des moins de 25 ans souscrivent un contrat d’entrée de gamme classé E. A l’inverse, 24% des 25-59 ans possèdent un contrat classé A, contre 9% des assurés de moins de 25 ans. En cause, les jeunes assurés disposent de ressources plus faibles que leurs aînés, mais surtout ces derniers (49%) profitent davantage de contrats collectifs au sein de leur entreprise, et donc de garanties plus élevées (47% de classe A).

Quant aux assurés de 60 ans et plus, ils optent pour des contrats de milieu de gamme, majoritairement classés C (46%). « Malgré des besoins en santé plus importants, les assurés de 60 ans ou plus ont des garanties globalement moins élevées que ceux âgés de 25 à 59 ans », constate l’étude. En effet, une fois à la retraite, ces derniers ont dû abandonner leur couverture collective.

Mais là encore, la Drees observe que les niveaux de couverture par âge ont progressé ces dernières années (2008-2013).

*Sous la direction de Muriel Barlet, Magali Beffy et Denis Raynaud, 2016, « La complémentaire santé : acteurs, bénéficiaires, garanties – édition 2016 », Collection Panoramas de la Drees – Santé

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