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Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

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L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

En quoi consiste l’assurance habitation connectée de la Macif ?

La Macif dépoussière son offre assurance habitation. Au programme notamment, la maison connectée gérée depuis son smartphone et des options sur-mesure.

La Macif propose à ses adhérents des formules assurance habitation connectée, et avec options à la carte.

 

Envie de mieux assurer vos meubles ou votre smartphone, sans pour autant payer plein pot ? Pas de problème, le groupe mutualiste Macif propose désormais à ses adhérents des options à la carte adaptées aux besoins de chacun.

Ce changement, la Macif l’avait annoncé en janvier dernier lors de la présentation de son plan stratégique sur les cinq années à venir (2016-2020). Le groupe mutualiste a en effet pour ambition de de prendre le virage du numérique pour devenir un « e-mutualiste ». « Nous pouvons dire que nous rattrapons aujourd’hui notre retard en la matière », avait ainsi avancé le directeur général du groupe, Jean-Marc Raby. Le groupe mutualiste entendait également « revoir chaque année » ses contrats « en vue de les améliorer ».

Option appareils nomades ou prothèses auditives ?

Première étape, l’assurance habitation. L’assureur propose désormais deux formules de contrats, « Economique » et « Protectrice ». La première recouvre les garanties de base (responsabilité civile, incendie, dégât des eaux, tempête…) avec possibilité de prendre en option deux garanties « Bicyclettes » et « Responsabilité locative des colocataires ». La seconde formule, qui offre quelques garanties supplémentaires, présente surtout l’avantage de pouvoir souscrire 15 options modulables. Le but ? « Un contrat sur mesure […] connecté aux besoins et aux modes de vie de ses sociétaires », affirme la Macif dans un communiqué diffusé le 12 avril. Parmi ces options à la carte, deux nouveautés : la garantie « Appareils nomades » et « Prothèses auditives ». Pour 6,90 euros par mois, où que vous soyez, vos appareils connectés (tablettes, ordinateurs portables, smartphones, montres connectées…) seront protégés contre le vol, l’incendie et les dommages accidentels (chute…). De même pour vos éventuels appareils auditifs.

Si vous optez pour le pack « Garantie Plus », le bris de glace du mobilier, le vol à l’arraché, le contenu du congélateur, les accidents ménagers et le coût de l’eau perdue seront pris en charge. Cela vous sera facturé un euro par an si vous avez par ailleurs souscrit deux options dont la « Valeur à neuf du mobilier », sinon un euro par mois.

Regarder en temps réel ce qui se passe chez moi

Si ces nouveautés apparaissent somme toute « classiques », la Macif compte surtout créer l’adhésion des sociétaires avec son service Macif Protect. Le principe : la maison connectée grâce à des applications mobiles. Depuis son smartphone, l’assuré peut ainsi piloter en direct sa maison à distance. L’objectif premier étant d’agir en prévention et d’éviter que des sinistres ne se produisent. Les adhérents ont le choix entre trois formules de télésurveillance, de la plus basique à la gestion totale pour un prix d’entrée à 12 euros par mois et à partir de 35,50 euros par mois pour l’offre la plus complète. Comptez toutefois le prix du matériel, plutôt élevé : 149 euros à l’achat pour le pack de base et 99 euros à l’installation pour les deux autres, le matériel restant en location. Mais vous y gagnez sur la franchise, abandonnée en cas de sinistre.

Dans tous les cas, un kit comprenant une centrale d’alarme, un détecteur de fumée, l’application pour commander à distance et d’un clavier de commandes. Les formules plus avancées vous permettent de confier la gestion de votre logement à des opérateurs par tranche de 24 heures ou au quotidien. Concrètement, depuis votre mobile ou Internet, vous pourrez par exemple regarder ce qui se passe à votre domicile via des caméras, ajuster la température, activer l’éclairage ou l’alarme, être alerté d’une intrusion, d’un incendie ou encore d’un dégât des eaux selon la formule choisie. « Macif Protect, c’est aussi le pouvoir de simuler une présence lorsque vous êtes en vacances (piloter vos lumières à distance) ou même de vérifier que vos enfants sont bien rentrés à la maison », illustre le groupe mutualiste.

La totalité de ces nouveautés peuvent d’ores et déjà être souscrites, directement sur le site de la Macif ou auprès d’un conseiller par téléphone ou en agence.


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Objets connectés dans l’assurance, les Français timides mais tentés

Des objets connectés dans leur assurance auto, habitation ou santé ? Les Français restent encore timides, mais pas réfractaires. Au contraire, si le service proposé leur permet de faire baisser leurs primes sans être intrusif, ils seraient même tentés.

Les Français sont tentés par les objets connectés dans l'assurance mais demeurent encore prudents.

 

Plus de numérique dans l’assurance, les Français y seraient plutôt favorables. A la condition qu’ils en tirent une contrepartie financière. C’est ce qu’il ressort d’une enquête réalisée à l’occasion du congrès TDAY Insurance en partenariat avec l’Institut de recherche gnresearch qui s’est déroulé le 12 avril 2016. L’objectif de l’étude étant d’avoir un aperçu de la vision des Français sur les révolutions numériques dans le domaine de l’assurance.

Premier enseignement, les Français sont connectés : 8 sur 10 possèdent un smartphone et ont déjà entendu parler d’objets connectés, quand la moitié en utilise au moins déjà quatre de façon quotidienne (smartphone, tablette, montre, TV).

La souscription 100% en ligne remporte 50% des suffrages

Il n’est donc pas étonnant que la souscription 100% en ligne de produits d’assurance (auto, habitation, santé) intéresse 47% des sondés, dont 18% s’avouent même très intéressés. Parmi les avantages cités par ceux-ci, la réduction des coûts, la rapidité et la disponibilité. Pour ce dernier critère, les interrogés saluent la possibilité de souscrire « en plein milieu de la nuit s’ils le souhaitent » et le fait qu’ils n’aient pas besoin « de se déplacer après le travail ». Ce mode d’adhésion suscite à part égale l’intérêt des jeunes assurés (18-34 ans) et des quadra et quinquagénaires (53 et 54%). A l’inverse, 61% des retraités n’y sont pas favorables, de même que les habitants de petites communes de moins de 5.000 habitants (55%) qui mettent en avant le besoin de contact humain et le manque de confiance envers une solution totalement numérique.

Au-delà de la souscription, 58% des Français se disent intéressés par une application mobile leur permettant de gérer leur contrat d’assurance. Plus globalement, 56% des sondés sont favorables au développement de nouvelles solutions numériques pour leurs assurances, comme les montres connectées ou encore l’utilisation plus prononcée des réseaux sociaux par les compagnies d’assurance. D’ailleurs, ils sont déjà 6 sondés sur 10 à affirmer que le rôle des professionnels sur les réseaux sociaux est d’informer sur les services et produits qu’ils commercialisent et un tiers à attendre des réponses à leurs sollicitations via ce canal.

Pas encore d’avis tranché sur les objets connectés

Toutefois, lorsqu’il s’agit de faire entrer dans leur vie des objets connectés dans le but de communiquer des données personnelles à leur assureur, les Français sont davantage frileux. Y compris si cela leur permet de profiter de services associés. Cependant, cette méfiance est plus ou moins marquée selon l’utilisation de l’objet connecté et donc, selon le type de contrat (auto, santé, habitation). Ainsi, en matière de santé, 66% n’y sont pas favorables alors qu’ils sont 75% à plébisciter l’installation d’un boîtier connecté dans leur véhicule qui mesurerait 4 facteurs de conduite en vue d’obtenir jusqu’à 50% de réduction sur leurs cotisations. Par contre, plus de la moitié des Français ne sont pas intéressés par un boîtier qui mesure le nombre de kilomètres parcourus et qui a vocation à réellement « surveiller » la conduite. Même constat en assurance habitation : 6 Français sur 10 seraient intéressés par des objets connectés dans leur domicile permettant d’être prévenu d’un éventuel problème en leur absence, alors qu’ils ne sont, à proportion égale, pas prêts à acheter un dispositif de télé ou vidéosurveillance à leur assureur.

Lorsqu’on leur pose cette question – « Et si vous transmettiez à votre assureur les données collectées grâce à des objets connectés, qu’attendriez-vous de sa part en échange ? » – les Français sont cependant unanimes : une baisse de leurs cotisations. C’est l’attente citée par 59% d’entre eux en santé, par 67% en auto et 68% en habitation. D’une manière générale, en auto, habitation et santé, la moitié des sondés se dit favorable à ce que leur assureur leur propose des objets connectés et des applications.

En d’autres termes, les Français sont prêts à laisser entrer dans leurs assurances davantage de numérique. A la condition qu’ils conservent un certain contrôle, que cela fasse diminuer leurs primes et que cela ne soit pas trop intrusif dans leur vie personnelle. Le challenge est lancé aux assureurs !

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CMU-C : le petit geste de Valls pour faciliter son accès aux étudiants

Manuel Valls a décidé d’accélérer l’accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) pour les étudiants en rupture familiale. Et ce, en misant sur la confiance avec une attestation sur l’honneur plutôt que des justificatifs.

Aux côtés de plusieurs de ses ministres, Manuel Valls a annoncé des mesures en faveur des jeunes, notamment sur la CMU-C.

 

Vous êtes étudiant et avez déjà renoncé à vous soigner parce que cela coûte trop cher ? Vous n’êtes pas le seul. Un étudiant sur cinq ne se soigne plus selon une enquête menée par l’Institut CSA en septembre 2013.

Toutefois, le sujet n’est pas nouveau. Depuis des années les associations étudiantes sont vent debout face au renoncement des soins qui ne cesse de croître chez les jeunes assurés. Jusqu’ici, seules des pistes avaient été évoquées sans aucune réelle mesure concrète. Un vide que compte légèrement combler le gouvernement avec l’annonce d’une amélioration de l’accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) pour certains étudiants.

En effet, face à la fronde des jeunes sur la loi Travail, le Premier ministre Manuel Valls a présenté onze mesures en leur faveur le 11 avril 2016. Dans le troisième et dernier volet qui entend « renforcer l’autonomie des jeunes », figure ainsi un meilleur accès à la santé. « Nous le savons, les jeunes sont moins couverts par des mutuelles et ont plus tendance à renoncer aux soins que le reste de la population », a affirmé Manuel Valls. « C’est notamment le cas pour les jeunes en rupture avec leur famille », est-il précisé dans le dossier de presse émis par Matignon. Un constat partagé par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) qui avançait dans une étude publiée en août 2014, que 27% des étudiants ne consultent pas de médecin et que 18% ne bénéficient pas d’une couverture santé complémentaire faute de moyens.

« Pour lever le frein économique, la CMU-C sera désormais garantie et facilitée pour les jeunes en rupture familiale », a poursuivi le Premier ministre. Autrement dit, le gouvernement n’entend pas créer une nouvelle protection santé pour les étudiants mais renforcer ce qui existe déjà.

Attestation sur l’honneur pour accélérer les démarches

La demande de CMU-C est faite pour l’ensemble du foyer, ce qui inclut normalement les enfants et autres personnes à charge de moins de 25 ans. Toutefois, les jeunes âgés de 18 à 25 ans peuvent effectuer une demande individuelle lorsqu’ils ne vivent plus sous le même toit que leurs parents, sont détachés de leur foyer fiscal et ne perçoivent pas de pension alimentaire donnant lieu à une déduction fiscale. Il en va de même pour les mineurs de plus de 16 ans ayant rompu leurs liens familiaux. Mais problème : « Les jeunes en rupture avec leur famille, pour bénéficier de la CMU-C, doivent attendre de pouvoir justifier de leur sortie du foyer fiscal de leurs parents. » Cela peut parfois prendre plusieurs mois durant lesquels l’assuré ne profite d’aucune couverture complémentaire. Afin d’accélérer la procédure, « une attestation sur l’honneur permettra de prendre en compte sans délai la fin de leur rattachement au foyer fiscal de leurs parents ».

Bon à savoir : L’attribution de la CMU-C est conditionnée à des conditions de résidence et de ressources. Il faut habiter de manière continue en France au minimum trois mois et ne pas gagner plus de 8.653 euros par an pour un célibataire.

Selon les estimations de Matignon, 30.000 à 50.000 jeunes de moins de 25 ans seront ainsi concernés par cette amélioration. Celle-ci devrait peser à hauteur de 15 à 20 millions sur les finances du gouvernement, le coût de la CMU-C par an et par bénéficiaire étant évalué à 400 euros.

Aucun calendrier précis n’a filtré pour le moment. Cependant, Manuel Valls a indiqué qu’un amendement sera introduit pour inscrire cette mesure au projet de loi égalité et citoyenneté, présenté mercredi 13 avril en Conseil des ministres.

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