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Pourquoi seuls 3 assurés sur 10 ont résilié leur contrat avec la loi Hamon

Alors que la loi Hamon, qui permet la libre résiliation de son assurance au bout d’un an, est entrée en vigueur il y a plus d’un, seul un tiers des Français ont saisi l’opportunité de changer de contrat pour une économie de plus de 100 euros. Pourtant, la majorité d’entre eux savent qu’ils peuvent profiter de ce mécanisme. Explications.

Les Français connaissent bien la loi Hamon, mais au final l'utilisent peu.

 

Ce n’est plus à prouver, la libre résiliation de son contrat d’assurance au bout d’un an est connue des Français. Pourtant, les souscripteurs ne sont pas encore passés à l’étape suivante et n’ont pas franchi le cap de la résiliation. C’est ce que montre une nouvelle étude réalisée par le comparateur d’assurances en ligne Assurland.com publiée le 25 janvier 2016.

Ainsi, un an après l’entrée en vigueur de la loi Hamon, 74% des répondants la connaissent bien, 84,5% la percevant même « comme un véritable avantage », note l’étude. La libre résiliation représente en premier lieu l’occasion de réaliser des économies (76%), avant le bénéfice de meilleures garanties (12%) et d’un service client plus satisfaisant (8%). Par ailleurs, les assurés apprécient « d’être plus libres de faire jouer la concurrence », indique l’étude. Pourtant, malgré ces louanges, 69% des sondés indiquent ne pas en avoir profité pour changer de contrat d’assurance : 37% parce que leur assurance actuelle leur convient, 33% parce qu’ils n’ont pas pris le temps d’entamer les démarches et 12% parce qu’ils estiment qu’ils ne trouveront pas forcément mieux ailleurs.

Plus de 100 euros d’économie

Pour rappel, tout assuré peut désormais résilier son contrat auto, habitation, santé, au bout d’un an grâce à la loi Hamon, la seule condition à respecter étant un préavis d’un mois. Auparavant, il fallait impérativement attendre la date d’anniversaire du contrat.
Quant à ceux qui ont sauté le pas, l’économie réalisée n’est pas négligeable. 61% ont ainsi gagné plus de 100 euros sur une année d’assurance. Autre avantage, se désengager de son précèdent contrat a été plus facile pour 39% des interrogés grâce à la loi Hamon. Par ailleurs, bien que le taux reste faible, 5% des assurés ont obtenu de meilleures garanties à l’issue de leur changement.

Cette nouvelle étude abonde dans le sens d’un sondage réalisé une semaine auparavant par OpinionWay pour un autre comparateur en ligne, LeLynx.fr. Là aussi, les répondants affirmaient bien connaître les possibilités offertes par la loi Hamon, mais n’avaient pas pour autant franchi le cap de la résiliation. De même, le gain d’économies et l’obtention de meilleures garanties étaient cités comme principaux moteurs pour le tiers des assurés qui ont acté une rupture de contrat. Selon LeLynx.fr, ce peu d’enthousiasme dans les faits résultait d’un besoin d’accompagnement des Français dans leurs démarches administratives de résiliation.

Première vague de résiliation fin 2015

Autre argument valable, 46% des résiliations ont eu lieu en septembre, octobre et novembre 2015 d’après Assurland.com. La première vague de résiliation étant passée, l’engouement s’est peut être atténué en ce début d’année. Quoi qu’il en soit, sachez que c’est à votre nouvel assureur de réaliser les démarches auprès de l’ancien : n’hésitez donc pas à le lui demander pour changer d’assurance sans vous encombrer de paperasse.

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Internet, objets connectés, contrats sur-mesure : les nouveautés de la Macif pour ses assurés

La Macif entame un grand chambardement. Le groupe mutualiste a annoncé plusieurs changements qui impacteront directement les assurés pour les cinq années à venir : souscription entièrement sur Internet, objets connectés, contrats sur-mesure… Le point sur le grand virage de l’assureur niortais.

Le groupe mutualiste Macif revoit son organisation et plusieurs changements vont impacter les sociétaires.

 

La Macif donne un grand coup de pied dans sa propre fourmilière. L’assureur niortais a présenté les grandes lignes de son nouveau plan stratégique pour les cinq années à venir (2016-2020) mardi 26 janvier 2016. Plusieurs innovations sont directement liées à la relation entre le groupe mutualiste et ses adhérents. Objectif : atteindre 5,5 millions de sociétaires d’ici 2020, contre 5 millions actuellement.

Des tarifs plus compétitifs

Pour pouvoir envisager des changements, le groupe devait d’abord se redresser financièrement. C’est désormais chose faite. « Ces dernières années, nous ne pouvions plus être compétitif sur les tarifs proposés à nos assurés. A présent, c’est de nouveau possible et nous souhaitons proposer des tarifs moins chers que la plupart des acteurs du marché », indique le directeur général du groupe Macif, Jean-Marc Raby. Ce dernier rappelle par ailleurs que la Macif, en tant que groupe mutualiste, n’a pas de compte à rendre à des actionnaires et ne possède pas d’intermédiaire. Elle peut à ce titre « redistribuer les gains à nos sociétaires directement ». Les assurés devront encore attendre avant de voir cette promesse se concrétiser : si les primes auto baissent de 0,3% et jusqu’à plus de 1% avec l’effet bonus en 2016, celles en assurance habitation et en santé augmentent respectivement de 3% et de 0,9%.

Entrée dans l’ère numérique

Par ailleurs, si l’assureur veut conserver et fidéliser son portefeuille d’adhérents, notamment avec l’entrée en vigueur de la libre résiliation au bout d’un an, il n’a pas d’autre choix que d’innover. « Même si nous n’avons pas encore de recul précis sur les effets de la loi Hamon, il est certain que le marché est plus volatile et que les usages évoluent. La fidélisation passe aussi par les services proposés à nos sociétaires », estime Jean-Marc Raby. Et justement, la Macif prend le virage du numérique pour devenir « un e-mutualiste ». « Nous pouvons dire que nous rattrapons aujourd’hui notre retard en la matière », avance le directeur général du groupe.

Concrètement, le site internet de la Macif sera mis à jour en temps réel et les assurés pourront désormais souscrire un contrat en ligne « de A à Z » sans passer par un conseiller. Cette automatisation s’appliquera aux contrats de base, auto, habitation ou encore protection juridique et dans une moindre mesure aux couvertures santé. « Ce sont des contrats qui se souscrivent facilement et qui ne nécessitent pas un besoin de conseil trop important », note le président du groupe Macif, Alain Montarant. Par ailleurs, « beaucoup d’éléments de gestion de ces contrats pourront se faire directement sur Internet », ajoute ce dernier. La Macif vise ainsi un taux de souscription entièrement via ce canal de 10% d’ici 2020, contre 1% actuellement. Pour ce faire, une plateforme dédiée sera mise sur pied prochainement.

Vers du sur-mesure grâce aux objets connectés

Plus surprenant, le groupe mutualiste compte se placer sur le marché de la segmentation. Autrement dit, établir des contrats sur-mesure en fonction du profil de l’assuré et du risque qu’il représente. Pour ce faire, la Macif compte utiliser les objets connectés et plus largement « des outils conviviaux et simples pour obtenir des données sur les habitudes de l’adhérent et estimer au plus juste le risque, et donc ajuster le tarif en fonction », explique Jean-Marc Raby. Le directeur général cite ainsi en exemple la domotique pour prévenir le risque d’incendie ou encore les boîtiers installés dans les voitures qui permettent de savoir de façon précise le type de conduite de l’assuré. « Cela pourra notamment bénéficier aux jeunes conducteurs. Nous pourrons ainsi restituer une partie de la prime. » Le président du groupe nuance cependant ce virage : « Nous restons mutualistes, l’approche segmentaire sera rationnelle, il ne s’agit pas de faire payer plus les personnes à risque ou de ne plus les assurer. »

Des horaires plus souples

Attention, cela ne signifie pas que les autres canaux seront mis de côté. « Nous voulons améliorer la relation client de manière globale et atteindre un taux d’efficacité de 90%, à savoir 9 appels sur 10 satisfaits, une attente réduite aux guichets physiques, et un délai maximum prochainement fixé de réponse au téléphone et sur Internet », avance Jean-Marc Raby. Ainsi, sur les 500 agences que compte la Macif, une centaine sera déplacée dans des lieux plus stratégiques et les horaires d’ouverture deviendront plus flexibles. Par ailleurs, grâce à une gestion plus globale, un assuré pourra obtenir les mêmes services quelle que soit l’agence où il se présente.

Une refonte des contrats auto, habitation, santé

Les offres seront également révisées régulièrement. « Chaque année, nous reverrons les contrats habitation, auto, santé en vue de les améliorer et de les adapter à la vie de nos sociétaires. Nous serons dans une démarche proactive : l’assuré sera régulièrement contacté pour ajuster ses contrats en fonction de ses besoins et non l’inverse », se félicite Jean-Marc Raby.

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L’Olivier baisse ses tarifs de 2% pour les nouveaux assurés et offre des bonus de franchise

La compagnie d’assurance en ligne L’Olivier a annoncé une diminution de 2% en moyenne sur les tarifs des nouveaux contrats souscrits en 2016. Pour les assurés fidèles, une baisse de franchise allant de 15 à 50% sera appliquée progressivement, pour tout renouvellement d’assurance auto à compter de janvier 2016.

L'assureur en ligne L'Olivier a annoncé une baisse de 2% pour toute nouvelle souscription en 2016 d'un contrat auto et des bonus de franchise.

 

Bonnes nouvelles en perspective pour les souscripteurs de contrats d’assurance auto L’Olivier. Pour attirer de nouveaux assurés, la compagnie d’assurance en ligne a décidé d’opérer une baisse de ses tarifs de l’ordre de 2% en moyenne sur les nouveaux contrats souscrits.

Pour les adhérents fidèles qui renouvellent leur assurance auto à compter de janvier 2016, L’Olivier diminue le montant des franchises. La baisse se montera à « 15% la première année, 30% la deuxième année et 50% à partir de la troisième année », précise l’assureur direct. A noter que cette réduction court pour l’année à venir dès l’échéance anniversaire du contrat et correspond aux franchises des garanties vol, incendie, tempête, forces de la nature, attentats, actes terroristes et dommages tous accidents. Attention, seuls « les assurés sans sinistre responsable ou partiellement responsable survenu pendant la période de référence et sans mise en demeure pour non-paiement de prime émise » pourront profiter de ce bonus.

La compagnie présente sur Internet souhaite ainsi « maintenir le pouvoir d’achat et sécuriser le budget de ses assurés » dans un contexte de concurrence accrue du marché avec l’entrée en vigueur de la libre résiliation au bout d’un an inscrite dans la loi Hamon et la présence d’une multitude de comparateurs. « Janvier n’est plus la date historique d’échéance des différents contrats d’assurance. Aujourd’hui, chacun peut quitter son assureur sous un mois sans attendre la date d’anniversaire », appuie le directeur général de L’Olivier Pascal Gonzalvez.

L’augmentation moyenne des tarifs d’assurance auto se situe à 1% en 2016. Selon le fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures Cyrille Chartier-Kastler, la loi Hamon a en effet sa part de responsabilité dans l’évolution contenue des primes cette année : « La profession ne peut plus se permettre d’afficher des taux de hausses supérieures (à 1%, Ndlr), car ceux-ci conduisent à des résiliations ou des renégociations. » De son côté, le fondateur du comparateur Assurland.com Stanislas di Vittorio évoque « la diminution du nombre d’accidents ces quinze dernières années » qui compense « le renchérissement de la réparation des voitures ».


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La libre résiliation d’assurance mériterait d’être davantage accompagnée

Si 75% des assurés connaissent le principe de la libre résiliation au bout d’un an permise par la loi Hamon, seul un tiers ont l’intention ou ont déjà sauté le pas, selon un sondage LeLynx.fr/OpinionWay. La clé d’un bond de cette pratique tiendrait en un accompagnement dans les démarches plus soutenu.

La libre résiliation au bout d'un an de son contrat d'assurance séduit mais mériterait d'être davantage accompagnée.

 

Les Français sont prêts à changer de contrat d’assurance auto au bout d’un an, à condition qu’on leur donne un petit coup de pouce. C’est le constat observé à l’issue d’un sondage réalisé par OpinionWay* pour le comparateur en ligne LeLynx.fr diffusé le 19 janvier 2016.

Premier résultat positif qui se dégage de l’étude, les assurés sont bien informés sur les possibilités offertes par la loi Hamon du 17 mars 2014. Depuis le 1er janvier 2015, toute personne est libre de résilier ses contrats d’assurance auto, habitation et santé au bout d’un an. Seule condition à respecter, un préavis d’un mois. Auparavant, il fallait attendre la date d’anniversaire du contrat, et une fois cette dernière passée, le contrat était dans la majorité des cas renouvelé automatiquement pour une année supplémentaire sans possibilité de mettre fin à l’engagement d’ici là.

>> Comment fonctionne la résiliation d’assurance à tout moment

Ainsi, 75% des sondés détenteurs d’une assurance auto connaissent le dispositif et même ses détails : 92% savent qu’il n’est plus nécessaire d’attendre la date d’anniversaire pour résilier, 87% qu’aucun frais n’est appliqué et 86% que les démarches de résiliation sont entamées par le nouvel assureur auprès de l’ancien.

« Cela montre un véritable intérêt des répondants dans ce dispositif et ses avantages, puisqu’il faut rappeler que la loi Hamon permet de réaliser des économies non négligeables sur ses contrats d’assurance », indique la directrice générale du Lynx.fr Diane Larramendy. Pour la professionnelle, la libre résiliation au bout d’un an est l’occasion pour les souscripteurs de revoir régulièrement leurs contrats et de faire le point. « Il faut analyser les différentes garanties et se demander si leur niveau de couverture est encore pertinent » par rapport à vos besoins.

Un besoin d’accompagnement

Pourtant malgré ce double gage d’économie pour des garanties davantage ajustées, seul un tiers des interrogés connaissant la loi Hamon ont l’intention ou ont déjà changé d’assurance auto grâce à ce dispositif. Un chiffre qui paraît faible alors même que la réalisation d’économies est citée à 67% et le bénéfice de meilleures garanties à 19%. Parallèlement, pour les assurés qui n’ont pas l’intention à l’heure actuelle de sauter le pas, l’argument financier les motiverait à changer d’assureur pour 40% d’entre eux.

Dès lors, comment expliquer un engouement au final non concrétisé ? Tout simplement par le besoin d’accompagnement des Français. En effet, pour Diane Larramendy, « s’il est conseillé de changer en général d’assurance tous les deux ans pour conserver une prime intéressante, une fois installés beaucoup de Français oublient l’existence de leur contrat et ne pensent pas à l’adapter au fil du temps ». Par ailleurs, si sur le papier la loi Hamon doit accentuer la concurrence et donc entraîner des prix plus compétitifs et des offres plus claires, dans la pratique « la transparence et la communication auprès des consommateurs restent à optimiser », estime le comparateur. « Si nous pouvons nous féliciter de la bonne connaissance des Français, quand vient l’idée de changer d’assureur pour une formule plus avantageuse financièrement, il est regrettable de voir que le parcours client est souvent complexe et finit par décourager certains consommateurs », regrette la directrice générale du comparateur. Afin de pousser les assurés à franchir le pas de la résiliation, la solution tiendrait peut être en des offres plus lisibles et un accompagnement accru dans leurs démarches vers des économies substantielles.

*Sondage réalisé sur Internet les 21 et 22 décembre 2015 auprès d’un échantillon de 827 personnes responsables du choix de leur assurance automobile, issu d’un échantillon de 1013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus

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