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Les soins gratuits pour les victimes d’actes de terrorisme, c’est officiel

La gratuité des soins pour les victimes d’actes de terrorisme, avancée par le gouvernement suite aux attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre, a fait l’objet d’un décret au Journal Officiel. Désormais, les assurés n’auront plus aucun frais à avancer grâce à la simplification des procédures administratives.

Les victimes d'actes de terrorisme n'auront plus jamais de frais à avancer pour se soigner.

 

Annoncée au lendemain des attentats terroristes qui ont frappé Paris et son agglomération le 13 novembre 2015, la gratuité des soins pour les victimes est désormais officielle. Un décret en ce sens, validant la mesure prise en urgence dans le cadre du Budget de la Sécu 2016, a été publié au Journal Officiel le 3 janvier 2016.

Victimes blessées et impliquées dispensées d’avance de frais

A l’époque, la ministre de la Santé Marisol Touraine s’était engagée à ce que « les personnes victimes de ces actes bénéficient sans délai, par anticipation, de la prise en charge de leurs soins et du versement de leurs indemnités journalières ». Le texte distingue ainsi deux types de victimes dispensées de payer leurs soins : les « personnes blessées […] présentes sur les lieux de l’acte de terrorisme et ayant subi un dommage physique ou psychique immédiat directement lié à cet acte » et les « personnes impliquées […] présentes sur les lieux de l’acte de terrorisme qui, ultérieurement à cet acte, présentent un dommage physique ou psychique qui lui est directement lié ».

Concrètement, le but de ce décret est de simplifier les procédures de prise en charge de la Sécurité sociale pour les assurés. En effet, jusqu’ici les victimes de ce genre d’actes devaient se tourner vers la caisse nationale militaire de la Sécu, la gratuité des soins n’intervenant que lorsque les droits à une pension d’invalidité étaient ouverts. Pour rappel, le montant de la pension d’invalidité varie en fonction de la gravité de la situation : d’un minimum fixé à 281,66 euros par mois pour une personne en capacité de travailler, elle peut atteindre 2.688,08 euros pour les assurés nécessitant une aide à domicile et dans l’incapacité de se rendre au travail.

Délai de carence supprimé

Dès à présent, le délai de carence qui conditionne le versement d’indemnités journalières est supprimé pour ces assurés. « Ce délai n’est pas applicable lorsque l’incapacité de travail résulte de l’acte de terrorisme », est-il mentionné dans le texte. Autrement dit, ces derniers n’ont plus besoin d’attendre l’effectivité de leurs droits à une pension d’invalidité, et donc n’ont plus aucun soin à avancer auprès de l’Assurance maladie. De même, la limité établie pour l’envoi de l’avis d’arrêt de travail au service médical de la Sécurité sociale n’est pas valable dans ce cas précis, pour ne pas retarder le versement des indemnités journalières.

Il est par ailleurs précisé que les expertises médicales effectuées dans le but de débloquer les indemnisations versées par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) sont gratuites pour les victimes.

Une attestation pour faire valoir ses droits

Afin « de supprimer les lourdeurs administratives et d’assouplir les conditions d’attribution des indemnités journalières » comme l’a promis Marisol Touraine, la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés est désormais chargée « de coordonner l’action des organismes d’assurance maladie. A cet effet, elle centralise les questions des assurés avant leur transmission, s’il y a lieu, à leur régime d’affiliation ». C’est également elle qui supervise l’envoi par les organismes d’assurance maladie aux victimes « d’une attestation leur permettant de faire valoir, auprès des professionnels et établissements de santé, la dispense d’avance des frais », indique le décret.

Parallèlement à ces mesures de simplification, un arrêté publié le même jour au Journal Officiel, instaure « une meilleure prise en charge de l’appareillage au profit des victimes du terrorisme ». A savoir, des implants, prothèses et autres matériels d’aide au quotidien.

Au 17 décembre dernier, 6,7 millions d’euros avaient déjà été octroyés par le FGTI aux familles de victimes décédées et 771.000 euros de frais de déplacements ou de séjour aux proches, blessés et à leurs familles. Selon la garde des Sceaux Christiane Taubira, les sommes versées pourraient atteindre au total 300 millions d’euros.

 

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Les gagnants et les perdants du système de la protection sociale

Les assurés les plus âgés sont ceux qui bénéficient le plus des dépenses de protection sociale, au détriment des actifs, selon une étude de France stratégie. Ces derniers sont en effet les plus gros contributeurs, alors même qu’ils profitent le moins des prestations versées. Ce système n’est pas tenable dans le temps, selon les auteurs.

Les personnes âgés sont les grands gagnants de la protection sociale, contribuant le moins et profitant le plus des prestations versées.

 

Qui bénéficie le plus de la protection sociale en France ? Sans surprise, ce sont les plus âgés qui tirent davantage profit des dépenses de santé aux dépends des actifs et des jeunes, selon une note d’analyse diffusée le 12 janvier 2016 par France stratégie, le cercle de réflexion rattaché à Matignon.

L’analyse tourne autour d’une question posée par les auteurs de l’étude : « Les jeunes sont-ils sacrifiés par la protection sociale ? » Si tout laisse a priori penser que oui, en réalité le constat est plus nuancé. Il n’en reste toutefois pas moins que dans les faits, les plus âgés restent les plus grands bénéficiaires de la protection sociale.

Les plus âgés captent le gros des dépenses de santé

En effet, l’étude commence par noter que « la quasi-totalité de la hausse des dépenses de protection sociale est due aux dépenses les plus concentrées sur les plus âgés », à savoir le risque vieillesse-survie et le risque maladie. Si l’on s’en tient strictement à l’âge, la croissance des dépenses de santé est également confirmée. Dans les deux cas, le poids des dépenses de santé affectées aux plus âgés « a beaucoup augmenté ces trente dernières années » alors même qu’il est resté stable pour les jeunes (moins de 25 ans). « Ainsi, les dépenses de protection sociale dont bénéficient les plus de 60 ans passent de 11 % à 17,2 % du PIB entre 1979 et 2011 », résume France stratégie.

Mais les plus âgés ne sont pas à proprement parler à blâmer. « Il n’est pas évident que cette évolution soit d’abord due à une plus grande générosité de notre système de protection sociale à leur égard », explique l’étude. Ainsi, le premier facteur n’est nul autre que démographique : le vieillissement de la population s’est accru ces dernières années, ce qui augmente mécaniquement la part des retraités dans la société et allonge l’espérance de vie et donc in fine les dépenses de santé pour cette tranche de la population. Deuxièmement, s’il est vrai que « la dépense moyenne dont bénéficie un assuré de 60 ans et plus est toujours nettement plus élevée que celle dont profite un individu de moins de 25 ans », les dépenses « par tête » ont cru au même rythme dans les deux cas.

Les actifs de 48 ans paient le plus mais en profitent le moins

Il n’y a pas que les dépenses qui penchent en faveur des personnes âgées. Si les contributions au financement de la protection sociale ont augmenté pour toutes les tranches d’âge ces dernières années, les actifs (25-59 ans) restent les plus importants contributeurs. « Le pic de contribution se situait en 1979 autour de 30 ans, alors qu’il se situe en 2011 autour de 55 ans », note France stratégie. En cause, une entrée dans la vie active plus tardive des jeunes qui retarde le moment où l’assuré va payer le plus de cotisations sociales prélevées sur son salaire. Plus précisément, c’est aux alentours de 48 ans qu’un actif est le plus désavantagé, l’écart entre contribution et prestations versées étant le plus élevé. Le taux de prélèvement au financement de la protection sociale pour les 25-59 ans a ainsi grimpé de 27 à 37% en 30 ans.

De leur côté, les retraités ont été davantage mis à contribution depuis la création de la contribution sociale généralisée (CSG) au début des années 90, leur taux de prélèvement au financement de la protection sociale passant de 10 à près de 20% en 30 ans. Seuls les jeunes ont vu leur contribution plus légèrement progresser, du seul fait de leur niveau de vie plus faible. Encore une fois, même si l’écart tend à se réduire, les jeunes et les actifs sont perdants : ils paient davantage de cotisations que leurs aînés pour au final moins profiter des prestations sociales versées.

Agir sur la tranche d’âge des plus de 60 ans

« La poursuite d’une telle évolution apparaît difficilement soutenable, concèdent les auteurs de l’étude. Il apparaît difficile de mettre davantage à contribution les plus jeunes et les individus d’âge actif. » En conséquence, seul moyen envisageable pour réduire les dépenses par assuré, « une baisse du transfert net perçu par les plus de 60 ans ». Autrement dit, atténuer l’effet « contribution faible pour niveau élevé de dépenses » relatif à cette tranche de la population, « sous peine de voir la soutenabilité de notre système de protection sociale se traduire par un déséquilibre accru au détriment des plus jeunes et des actifs ».

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