Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Les start-up et l’assurance : le rendez-vous 2015 de l’open innovation

L’Argus de l’assurance organise le 19 novembre prochain la conférence «Les start-up et l’assurance : comment identifier les nouvelles pépites pour en faire les relais de croissance de demain».  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Grève du tiers-payant : ne tombez pas malade vendredi 13 novembre !

Médecins et spécialistes libéraux sont une nouvelle fois en grève à partir du vendredi 13 novembre, journée appelée « Black Friday » ou « santé morte », pour protester contre la généralisation du tiers-payant. En 2017, les assurés n’auront plus aucun frais à avancer lors d’une consultation, ce qui est loin de plaire aux professionnels.

Les médecins et spécialistes libéraux ont été appelés à faire grève à partir du vendredi 13 novembre pour protester contre la loi Santé.

 

Mieux vaut s’abstenir de tomber malade dans les heures à venir. Loin de porter chance, ce vendredi 13 novembre 2015 est annoncé comme « journée de santé morte » ou « Black Friday », comprenez « vendredi noir ». Cinq syndicats de médecins réunis en intersyndicale (CSMF, FMF, MG France, SML et le Bloc) ont appelé les 104.000 généralistes et spécialistes libéraux de France à la grève. Les professionnels sont ainsi invités à « fermer leur cabinet et à cesser toute activité » jusqu’au lundi 16 novembre inclus. N’espérez pas compter sur les gardes de nuit ou de week-end, les médecins libéraux étant là aussi sommés de ne pas répondre présents.

En résumé, généralistes, spécialistes, chirurgiens mais aussi dentistes ou encore infirmiers participent à cette « journée de santé morte ». Dès lors, si vous tombez malade ou qu’une urgence se présente, vous n’aurez peut-être pas d’autre choix que de vous rendre aux urgences. Cette surcharge de travail qui s’annonce pour les professionnels du secteur public n’est pas sans les agacer : « Quand certains feront fi de leurs obligations, les hôpitaux, eux, répondront présents », a indiqué la Fédération de l’hospitalisation publique (FHF) dans un communiqué dévoilé le 10 novembre.

Les raisons de la colère

Depuis la présentation du projet de loi Santé fin 2014, les professionnels de santé n’ont cessé de montrer leur mécontentement face à l’article 18 du texte qui généralise le procédé du tiers-payant à l’ensemble des assurés en 2017. Par exemple, lors d’une consultation chez un généraliste, vous payez 23 euros puis la Sécurité sociale vous en rembourse 16,10 euros et votre complémentaire santé le reste. Seule une franchise de 1 euro demeure à votre charge. Or, une fois le tiers-payant généralisé, vous n’aurez plus aucun frais à avancer lors d’une consultation dite de ville, chez un médecin ou un spécialiste libéral.

• Perte de responsabilité face au coût d’une consultation

C’est précisément cette absence de règlement qui effraie les professionnels de santé. Ces derniers craignent ainsi que cela encourage les patients à consulter davantage sans réelle raison apparente, ceux-ci ayant perdu la notion du coût pour l’Assurance maladie. D’après l’étude d’impact du projet de loi santé, si le tiers-payant va enrayer le renoncement aux soins des assurés modestes, on ne peut toutefois pas « parler d’un effet inflationniste qui augmenterait tous les coûts des soins chez tous les assurés mais d’un rattrapage » de ces ménages.

• Tiers-payant déjà pratiqué pour les plus fragiles

Pour les praticiens, le tiers-payant intégral (part obligatoire et complémentaire) déjà en vigueur pour certains patients fragiles financièrement, par exemple pour les bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) ou de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), est suffisant. Par ailleurs, ces derniers rappellent que les médecins et spécialistes pratiquent déjà le tiers-payant pour certains patients en dehors de leurs obligations. Mais pour le gouvernement, cela n’est pas assez. Toujours selon l’étude d’impact, en 2012, « seuls 34,9% des actes effectués par les médecins libéraux faisaient l’objet de tiers-payant » et dans la majorité des cas, cela est cantonné à la partie obligatoire. Ainsi seuls « 6% des médecins de ville pratiquaient le tiers-payant sur la part complémentaire, laissant donc aux patient des sommes parfois importantes à avancer ». Par ailleurs, cette avance de frais n’est pas uniformément activée sur le territoire, certaines régions en usant plus que d’autres, d’où une inégalité pour les patients en fonction de leur lieu de résidence.

• Une mise en œuvre complexe

Les professionnels reprochent également le poids de la paperasse à leur charge ainsi que les risques d’impayés. Faux, répond le gouvernement qui évoque « la faisabilité d’un dispositif déjà à l’œuvre pour une part significative de professionnels », comme les biologistes, pharmaciens, infirmiers…

• Et la franchise de 1 euro, comment la récupérer ?

Au-delà, ils s’inquiètent du sort réservé à la franchise de 1 euro : va-t-elle être prélevée directement par l’Assurance maladie sur le compte bancaire des assurés ou supprimée comme ce fût le cas pour les bénéficiaires de l’ACS ? « Pour sécuriser le recouvrement des participations forfaitaires de 1 euro et des franchises, des modalités novatrices de versement et de recouvrement pourront être définies par voie réglementaire », est-il précisé dans l’étude d’impact.

Plus aucune avance de frais au 30 novembre 2017

Côté calendrier, l’absence d’avance des frais pour l’ensemble des assurés se fera par étapes : au 1er juillet 2016 pour les assurés souffrant d’une affection de longue durée et les femmes enceintes, le 31 décembre 2016 pour ceux pris en charge à 100% puis au 30 novembre 2017 pour l’ensemble des Français.

Le projet de loi santé revient en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale le 16 novembre pour un examen jusqu’au 20 novembre prochain.


Tout Sur L Assurance

Pourquoi la vague de consolidation dans l’assurance mondiale va se poursuivre (Moody’s)

La fragmentation de certains marchés géographiques, la pression réglementaire et les médiocres conditions économiques vont continuer à booster et même potentiellement accélérer les fusions-acquisitions dans le futur, selon Moody’s.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Rémunération dans l’assurance : une politique salariale délicate

Les entreprises du monde de l’assurance n’ont augmenté les salaires que de 1,6 % en 2015, et ne prévoient pas mieux en 2016. Leur objectif : récompenser surtout les collaborateurs les plus performants, et conserver dans leurs enveloppes budgétaires des marges de manœuvre suffisantes afin d’investir sur les nouveaux profils liés au digital.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

« Pay how you drive », ajuster sa prime d’assurance auto en fonction de sa conduite

Le modèle du « Pay how you drive », « Payer selon votre conduite » en français ne parvient pas encore à convaincre les conducteurs. Ce concept permet pourtant de réduire jusqu’à 50% le montant de sa prime d’assurance auto grâce à une conduite vertueuse. Explications de ce principe fraîchement débarqué en France.

Le "Pay how you drive" permet aux conducteurs de réduire le montant de leur prime d'assurance auto si leur conduite est vertueuse.

 

Dis-moi comment tu conduis et je te dirai le montant de ta prime d’assurance auto. C’est exactement le concept du « Pay how you drive » (PHYD), autrement dit « Payer selon votre conduite ». Cette nouvelle façon de calculer le montant des cotisations d’assurance en fonction du profil de conduite succède au « Pay as you drive » ou « Payer selon le nombre de kilomètres parcourus ».

En effet, le « Pay how you drive » n’évalue pas seulement le nombre de kilomètres effectués mais également le comportement du conducteur. Dans la pratique, un boîtier ou capteur sans liaison GPS est installé dans le véhicule sur la prise diagnostic (OBD). C’est via l’un de ces objets que sont mesurés les kilomètres parcourus et également les accélérations forcées, les freinages brusques, la façon de prendre les virages, la vitesse et l’allure.

De 30 à 50% de réduction maximum

L’avantage pour l’automobiliste muni d’un tel dispositif est avant tout financier : si sa conduite est vertueuse, il peut profiter d’une réduction pouvant allant jusqu’à 50% selon les offres sur sa prime d’assurance auto. A l’heure actuelle, il n’en existe que deux, Youdrive distribuée par Direct assurance et Conduite connectée commercialisée par Allianz. La première n’est destinée qu’aux détenteurs d’un permis de moins de 7 ans ou n’ayant pas été assurés au cours de ces deux dernières années. Youdrive est pour le moment réservée aux 500 premiers adhérents. Une fois le boîtier installé dans le véhicule, les données de conduite sont analysées et transmises à l’assureur via le smartphone du conducteur. Un score basé sur 100 points est établi tous les mois : si vous atteignez 90 ou plus, vous obtenez une réduction de 40%, auxquels s’ajoutent -10% si vous roulez moins de 500 km/mois ; par contre si votre score est inférieur à 50, vous écoperez d’une majoration de 10% sur votre prime.

L’autre offre, proposée par Allianz depuis octobre 2015, est ouverte à tous les automobilistes en option (1 euro par mois). Toutefois, la diminution des cotisations est plafonnée à 30% et n’est appliquée qu’au bout d’un an, à la date d’anniversaire du contrat auto. Le montant de la minoration dépend également de l’usage (jour, nuit, conditions de circulation) et de la fréquence d’utilisation du véhicule. Point positif par rapport au concurrent : les mauvais élèves ne sont pas sanctionnés.

Tout le monde ne peut pas y prétendre

Tous les automobilistes ne peuvent cependant prétendre à ce type d’offre. Youdrive de Direct assurance est clairement orienté vers les jeunes conducteurs de 18-25 ans, les personnes ayant plus de 7 ans de permis étant exclues, de même que celles qui sont déjà assurées. Dans tous les cas, il faut impérativement que votre véhicule possède une prise diagnostic OBD, nécessaire au branchement du boîtier ou capteur. Si votre voiture a été fabriquée avant 2002 (essence) ou 2004 (diesel), il est fort probable qu’elle ne soit pas équipée de prise OBD. Enfin, autre impératif : être propriétaire d’un smartphone, sans quoi le recueil et la restitution des données sur la conduite seront impossibles.

Des conducteurs pas encore convaincus

Si sur le papier, la proposition de payer moins cher grâce à une conduite vertueuse peut sembler alléchante, dans les faits la majorité des principaux concernés n’est pas convaincue. Selon un sondage* réalisé par le comparateur d’assurances Hyperassur, 57,2% des automobilistes préfèrent continuer à payer la même prime et rester libres dans leur conduite.

Dans l’esprit des assureurs, l’objectif est de miser sur l’incitatif plutôt que sur le punitif, comme l’explique Delphine Asseraf, Directrice digital d’Allianz France : « Avec cette nouvelle offre ouverte à tous, nous voulons construire une relation « gagnant-gagnant » avec nos clients. […] Nous souhaitons les encourager à conduire de manière responsable. » Même point de vue du coté de Direct Assurance, pour qui la consultation en temps réel de l’état de sa conduite peut permettre de corriger ses défauts sur la route et donc de s’améliorer. Au contraire, proclament les détracteurs, pour qui le « Pay how you drive » peut provoquer de mauvais réflexes et rendre la conduite plus stressante et dangereuse, les usagers ayant (un peu trop) à l’esprit le gain financier.

*Sondage réalisé sur la base de 26.000 fans Facebook Hyperassur.com et Voitures.com


Tout Sur L Assurance