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Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

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Assurance auto : Smart, Ford Fiesta et Peugeot 406, voitures les plus volées

Selon le baromètre réalisé par l’association 40 millions d’automobilistes, les Smart Fortwo, Ford Fiesta et Peugeot 406 comptent parmi les voitures préférées des voleurs. Côté méthode, les malfrats ont opté dans 74% des cas pour le mouse-jacking, cette technique qui consiste en un piratage du système informatique du véhicule.

Les voitures les plus volées sont les Ford Fiesta, les Peugeot 406 et les Smart Fortwo

 

Votre voiture fait-elle partie des plus volées en France ? Selon la 2ème édition du baromètre des véhicules les plus volés en France publiée le 29 octobre 2015 par l’association 40 millions d’automobilistes*, ce sont les propriétaires de Smart Fortwo II qui doivent être les plus vigilants. Pour la seconde année consécutive, elle reste la voiture la plus volée (11,87% en 2015 contre 8,5% en 2014). Viennent ensuite les Ford Fiesta (10,94%) et les Peugeot 406 (5,81%).

Parmi les 10 voitures les plus prisées des malfrats, on trouve également les Renault Clio 1 et les Twingo II ou encore les Citroën Xsara. 8 modèles sur les 10 les plus convoités par les voleurs sont français. Un cocorico qui n’est pas le bienvenu : au total, environ 110.000 voitures sont volées chaque année pour un préjudice estimé à 1,2 milliard d’euros pour les compagnies d’assurance.

Explosion du « mouse-jacking » ou piratage informatique

A chaque département, sa préférence. Ainsi les voleurs se portent davantage sur les Renault Twingo en Gironde, en Savoie et dans les Pyrénées-Atlantiques, quand dans le Nord, le Pas-de-Calais et le Rhône, les Citroën DS3 sont préférées. A Paris, la voiture de prédilection n’est autre que la numéro une, la Smart Fortwo II.

Afin d’arriver à leurs fins, les malfrats usent de stratagèmes de plus en plus ingénieux, à l’image du « mouse jacking », à savoir « le vol à la souris » en français. Cette technique qui consiste en un piratage informatique du véhicule, autrement dit sans aucune trace d’effraction, est à l’origine de 74% des vols. « Cela s’explique par la facilité avec laquelle les voleurs peuvent se procurer sur Internet des systèmes électroniques de vol pour quelques centaines d’euros seulement », explique l’étude. Concrètement, les malfrats récupèrent le numéro de série et le code constructeur du véhicule afin de le faire démarrer. Maigre consolation pour les détenteurs d’Audi, de Mercedes et de Volkswagen moins impactés grâce « aux systèmes particulièrement compliqués à contourner mis au point par les constructeurs ».

Viennent ensuite le home-jacking (13%) et l’escroquerie (5%). Le car-jacking, longtemps sur le devant de la scène avec sa méthode violente consistant à sortir le conducteur de son véhicule à un feu par exemple, ne représente plus que 3% des vols.

Des gestes en prévention

Afin de ne pas faire partie des malchanceux, l’association a émis une liste de conseils en prévention. Parmi les plus classiques, évitez de laisser des objets de valeur en évidence ou une pièce d’identité à l’intérieur du véhicule, stationnez de préférence à un endroit éclairé et gardé. Vous pouvez également protéger votre automobile avec un système d’alarme, y installer un traqueur GPS ou encore un système anti-démarreur. Sinon installez la bonne vieille barre sur le volant.

Déclarer un vol à son assureur

En cas de vol, vous devez déposer plainte auprès des autorités de police et déclarer le sinistre auprès de votre assureur. Attention à ne pas dépasser le délai inscrit dans les conditions générales de votre contrat auto. Vous devrez ensuite remettre l’attestation du dépôt de plainte, le questionnaire vol qui vous aura été transmis, la facture d’achat du véhicule, d’entretien, de révision, la photocopie de la carte grise à votre assureur. Une expertise sera ensuite effectuée sur la voiture si elle a été retrouvée ou à partir des pièces fournies.

Pour être certain d’être indemnisé, vous devez impérativement avoir souscrit une garantie vol et respecter les conditions qui s’y rattachent : ne pas laisser de clef permettant de faire démarrer la voiture à l’intérieur, verrouiller les portières et fenêtres et respecter les conditions de protection (antivol…) éventuellement imposées par votre compagnie d’assurance. Le montant de l’indemnisation dépendra ensuite de votre contrat, de l’état du véhicule, s’il a été retrouvé etc. Enfin, avec la montée en puissance du « mouse-jacking », vérifiez auprès de votre assureur que vous êtes bel et bien couvert contre ce type de vol. Mieux vaut éviter deux mauvaises surprises dans une journée.

*Données compilées de Xperveo, service d’expertise automobile et Traqueur, leader de la détection et de la réparation de véhicules volés entre juin 2014 et juin 2015 sur la base d’un million de dossiers par an.


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Complémentaire santé : des réformes « scandaleuses » pour les mutualistes

Selon la 3ème édition du baromètre de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (FNIM), il existe un « grand écart » entre les attentes des Français en matière de complémentaire santé et l’encadrement des contrats mené par le gouvernement. En marge de ces résultats, le président de la FNIM a listé ses (nombreux) griefs.

Les mutualistes fustigent les réformes d'encadrement des complémentaires santé du gouvernement

 

Le gouvernement chercherait-il à en faire trop ? Selon la Fédération nationale indépendante des mutuelles (FNIM), il n’existe plus aucun doute sur la question. A l’occasion de la présentation des résultats de son 3ème baromètre sur l’assurance santé, la fédération mutualiste, en la personne de son président Philippe Mixe, est revenue sur plusieurs sujets d’actualité qui vont impacter les assurés.

Généralisation de la complémentaire santé trop intrusive

Premier constat de l’étude menée début septembre 2015 auprès de 1.000 Français, 93% sont équipés d’une complémentaire santé, soit 1% de plus qu’en 2014. Les moins de 30 ans restent moins couverts que leurs aînés (83%). Selon l’étude, la généralisation de la complémentaire santé au sein des entreprises du privé au 1er janvier 2016 devrait essentiellement avoir un impact sur le taux d’équipement de cette tranche d’âge. A ce propos, le baromètre démontre que si 78% des salariés ont pris connaissance de cette généralisation, ce n’est pas grâce à leur entreprise mais aux médias. En effet, pour le président de la FNIM, « les entreprises n’ont pas joué le jeu, pas plus que les syndicats ».

Au-delà de la connaissance du dispositif, c’est surtout l’obligation pour les salariés d’adhérer dans un futur proche au contrat de leur entreprise (sauf 7 cas de dispenses) qui indigne la FNIM. « Il n’est pas normal que l’entreprise se mêle de la santé de ses salariés, c’est du domaine de la vie privée, fustige le président de la fédération. Cette obligation constitue encore un exemple flagrant de l’intrusion des pouvoirs publics. Les assurés n’auront plus la liberté de choisir leur complémentaire, ni son prix, ni ses garanties. » Par ailleurs, les entreprises qui n’offraient pas jusqu’ici de mutuelle à leurs salariés risquent majoritairement d’opter pour le minimum. « Insatisfaits, les salariés vont prendre une surcomplémentaire qui leur coûtera cher car il faudra bien compenser », poursuit Philippe Mixe.

60% des Français veulent d’autres contrats

Plus globalement, le président de la FNIM s’oppose à un quelconque encadrement des complémentaires santé. « Le gouvernement n’a de cesse de brandir l’argument des prix comme frein à la souscription d’une mutuelle santé. Mais c’est faux, comme le prouvent les résultats du baromètre », s’insurge Philippe Mixe. 87% des interrogés qui ne possèdent pas de mutuelle santé estiment qu’elle n’est pas « indispensable ». « Même si les tarifs baissent de 15%, cela ne changera pas leur approche, c’est un choix délibéré

Pour les particuliers couverts, ce n’est pas tant le prix qui pose problème mais les garanties proposées : les salariés préfèreraient en effet des garanties plus recentrées (38%) ou plus renforcées (36%) – voire les deux (17%) – sur certains postes lourds comme les frais hospitaliers. Près de 60% des Français souhaiteraient accéder à d’autres formes de contrats que ceux encadrés actuellement, à savoir les contrats responsables qui imposent des garanties et des plafonds de remboursements. « Il y a un grand écart entre les attentes des assurés en matière de santé et l’encadrement imposé par le gouvernement. De leur côté, les professionnels n’ont plus la capacité d’innover, d’être à l’écoute de leur adhérents. Je suis le président d’un kolkhoze mutualiste », affirme le président de la FNIM.

« Un scandale absolu orchestré par le gouvernement »

Autre sujet de discorde, l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) et l’article 21 du projet de Budget de la Sécu 2016 actuellement en discussion au Parlement. L’ACS, une aide versée sous forme de chèque pour la souscription d’une mutuelle santé, reste encore majoritairement méconnue des Français (88%) « alors même que le gouvernement l’a réformé en juillet dernier et s’est engagé à mener une grande campagne d’information », pointe l’étude. Quant à l’article 21 du projet de Budget, il se calque sur la réforme de l’ACS. En effet, un appel d’offres va être lancé auprès des assureurs, instituts de prévoyance et mutualistes afin de sélectionner des contrats de bon rapport qualité/prix pour les seniors et retraités de 65 ans et plus. Là encore, pas de quoi satisfaire le président de la FNIM qui dénigre « la segmentation orchestrée par le gouvernement qui impose tel contrat pour telle partie de la population ». Avant de conclure : « Et puis quoi encore ? Des contrats pour les malades du cancer, les personnes en bonne santé, les jeunes ? Toutes ces mesures, la généralisation, l’ACS, la complémentaire pour les 65 ans et plus… On segmente sur des bases prédéfinies au lieu de mettre en place une solidarité intergénérationnelle. C’est un scandale absolu. »

La FNIM a ainsi demandé le retrait de l’article 21 du projet de Budget de la Sécu 2016 bien que le texte vienne tout juste d’être adopté à l’Assemblée nationale en première lecture. Et l’article y figurait bel et bien.


Tout Sur L Assurance

Munich Re et le nazisme : une participation indirecte à la spoliation des juifs

Le réassureur allemand Munich Re était la dernière grande entreprise du pays à ne pas avoir fait la lumière sur sa participation à la barbarie nazie. Après cinq ans de travaux, deux historiens indépendants viennent de rendre leurs conclusions.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Inondations dans le Sud-Est : de nouvelles communes en état de catastrophe naturelle

Près de 80 nouvelles communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle dans les Alpes-Maritimes et en Corse suite aux inondations qui ont eu lieu début octobre 2015. Cette fois pas de délai supplémentaire, les sinistrés ont jusqu’au 9 novembre prochain pour déclarer les dégâts.

De nouvelles communes dans les Alpes-Maritimes et en Corse ont été déclarées en état de catastrophe naturelle par le gouvernement.

 

Le gouvernement a publié un arrêté de catastrophe naturelle au Journal Officiel daté du jeudi 29 octobre 2015. Près de 80 nouvelles communes situées dans les Alpes-Maritimes et en Corse qui ont également subi les violentes intempéries de début octobre sont concernées.

Leurs habitants vont désormais pouvoir solliciter leur assureur pour se faire indemniser à hauteur des dégâts subis. Il ne faudra cependant pas traîner. Si la première vague de communes* déclarées en état de catastrophe naturelle le 8 octobre a bénéficié d’un délai supplémentaire jusqu’au 31 octobre, ce n’est pas le cas des nouvelles. En effet, les victimes auront 10 jours à compter de la publication de l’arrêté de reconnaissance pour déclarer le sinistre à leur compagnie d’assurance, soit jusqu’au 9 novembre prochain. Faute de quoi, elles ne seront pas remboursées.

Pour tout savoir sur les démarches : Comment se faire indemniser après une catastrophe naturelle

 

Les communes reconnues en état de catastrophe naturelle sont les suivantes :

Département des Alpes-Maritimes

Châteauneuf-Grasse, La Colle-sur-Loup, La Gaude, Grasse, Mouans-Sartoux, Opio, Pégomas, Peymeinade, Le Rouret, Saint-Laurent-du-Var, Saint-Paul-de-Vence, Tourette-sur-Loup, Vence, La Trinité.

Département de la Corse-du-Sud

Lecci, Olmeto, Porto-Vecchio, Viggianello.

Département de la Haute-Corse

Bastia, Biguglia, Bisinchi, Campana, Campile, Carcheto-Brustico, Carticasi, Casalta, Castello-di-Rostino, Castifao, Croce, Crocicchia, Erbajolo, Ficaja, Focicchia, Gavignano, Giocatojo, L’Ile-Rousse, Lama, Lucciana, Moltifao, Monte, Morosaglia, Murato, Nocario, Novella, Occhiatana, Olmeta-di-Tuda, Palasca, Parata, Penta-di-Casinca, Piazzole, Piedicroce, Piedigriggio, Pietralba, Poggio-di-Nazza (2), Poggio-d’Oletta, Polveroso, La Porta, Pruno, Rapale, Rutali, Saliceto, Scata, Silvareccio, Sorio, Speloncato, San-Damiano, Saint-Florent, San-Gavino-di-Tenda, Santa-Lucia-di-Moriani, Santa-Reparata-di-Balagna, Taglio-Isolaccio, Urtaca, Vallecalle, Valle-di-Rostino, Valle-d’Orezza, Venzolasca, Verdèse, Vescovato, Volpajola.

Les communes d’Ampus et de Châteaudouble (Var) n’ont pas été déclarées en état de catastrophe naturelle.

*14 communes du département des Alpes-Maritimes et 18 communes du Var


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Protection sociale : Axa et Metlife renforcent leur partenariat en créant une co-entreprise

Maxis GBN, le réseau créé par Axa et Metlife, pour proposer des solutions de protection sociale aux sociétés d’envergure internationale, évolue pour devenir une co-entreprise. Basée à Londres, cette société sera dirigée par Mauro Dugulin, qui officiait auparavant au sein de Generali.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs