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A l’heure du digital, l’espace Web de l’entreprise revêt un caractère stratégique. D’où la nécessité d’harmoniser les différentes composantes de cette couche après fusion. Exemple du groupe Humanis.
“Dans la foulée de la fusion des trois entités qui donnent naissance à Humanis, l’un des chantiers prioritaires aura été la mise en place d’un portail unique et la rationalisation des Extranets destinés aux clients et courtiers, ce dernier projet étant appelé à être bouclé à la fin de l’année 2014. Objectif : donner rapidement une image unique du groupe sur le Net et au-delà“, explique, d’entrée de jeu, Michel Baudy, DSI du groupe.
Conduire un tel chantier implique une analyse de l’existant et la définition de la cible. Les trois vitrines des entités historiques du groupe ont donc été passées au crible. Le développement d’un nouvel espace fédérateur aux couleurs d’Humanis a ainsi pu être amorcé. “Nous devions aller très vite afin de prendre en compte les innovations opérationnelles qui affectent régulièrement notre champ opérationnel. Dans cette logique, notre nouveau portail a été mis à contribution pour porter notre stratégie sur l’ANI, par exemple”, indique le DSI.
Corollaire de la mise en place d’un portail unique, le lancement d’un nouvel espace adhérent privatif sécurisé dans lequel ce dernier accède à une batterie de fonctions à valeur ajoutée : consultation des remboursements des prestations santé, téléchargement des e-relevés mensuels, réalisation d’avenants. A terme, les fonctions relevant de la retraite seront transférées à la tutelle Agirc Arrco, ce qui permettra à cet espace d’être totalement centré sur la santé et la prévoyance.
Sans attendre ce changement, le groupe travaille déjà à la mise en place d’outils permettant de produire un affichage adapté à chaque visiteur. Ainsi, dans le cadre de contrats collectifs, l’utilisateur pourra visualiser une page respectant la charte graphique de son entreprise.
Enfin, pour proposer un nouveau portail plus efficace, Humanis s’apprête à intégrer un nouvel outil de gestion de contenu conforme à l’état de l’art.
Un mois après la publication des premiers “S1”, le groupe Macif vient de publier ses chiffres qui s’inscrivent dans la même tendance que ceux de l’ensemble du marché : amélioration plus rapide du résultat net que du chiffre d’affaires sur le premier semestre 2014.
«En dépit d’une conjoncture économique défavorable et d’un contexte climatique violent à répétition, le groupe Macif poursuit le redressement de ses équilibres techniques, grâce aux efforts entrepris par l’ensemble des acteurs du groupe», souligne Jean-Marc Raby, directeur général du groupe Macif, dans un communiqué publié à l’occasion de l’annonce des résultats du 1er semestre. Le groupe mutualiste s’inscrit là dans la même tendance que la plupart des acteurs du secteur qui voient leurs résultats nets progresser plus vite que leurs chiffres d’affaires, puisque le chiffre d’affaires semestriel du groupe atteint 2,9 Md€ (+2,7% sur un an) pour un résultat net de 140 M€ (vs. 80 millions au 1er semestre 2013).
Intégration du groupe OFI
Les raisons de cette performance sont à aller chercher du côté de l’amélioration de la sinistralité courante, en dommages comme en santé, et d’une meilleure maîtrise des frais de gestion. Par ailleurs, l’intégration du groupe OFI a également eu un impact exceptionnel de près de 30 M€ sur le résultat net. Au total, les fonds propres sont en forte progression (2 910 M€) et la solvabilité du groupe, consolidée en 2013 par l’émission de titres subordonnés, se trouve ainsi renforcée.
Toujours plus de sociétaires
En dommages, les cotisations poursuivent le même rythme de hausse qu’en 2013 à +1,2%. Côté sinistre, les événements climatiques (notamment les grêles de début juin) ont représenté une charge très importante avant réassurance (176 M€), mais les protections en réassurance ont permis de ramener ce montant à 27 M€ après cessions. En santé, la progression de 19,5% des cotisations vient principalement de l’entrée de la Mutuelle nationale des personnels Air France dans le périmètre de consolidation du groupe. A périmètre constant, les cotisations progressent de 2,4%. Du côté de l’assurance vie, la collecte brute reste stable, mais grâce à la diminution des rachats, la collecte nette de Mutavie progresse de nouveau, à 267 M€. Enfin, l’activité bancaire est marquée par une nette progression du nombre de clients (79 000 contre 52 000 fin 2013), de comptes à vue et de livrets d’épargne, dont l’encours global atteint 215 M€ contre 150 M€ fin 2013.
Au total, le groupe Macif compte désormais 5,13 millions de sociétaires, soit une progression de +0,8% sur un an.
La Macif signe un premier semestre à l’image des principaux groupes du secteur : hausse du résultat net plus importante que celle du chiffre d’affaires, collecte positive en vie.
Dans la cohorte de résultats semestriels, la Macif arrive en fin de mois avec un bon cru.
Le résultat net s’apprécie de 60M d’euros, passant de 80 à 140 entre le premier semestre 2013 et son homologue 2014.
Les raisons données par la mutuelle tiennent en deux points : un exceptionnel venu de l’intégration d’OFI (+30M d’euros) et “l’amélioration de la sinistralité courante, en dommages comme en santé”, détaille Olivier Arlès, directeur général adjoint en charge du pilotage économique et financier du groupe Macif. Et ce malgré les orages de juin, dont la charge de sinistre avant réassurance atteint 176M d’euros. A ce titre, la couverture de réassurance a été efficace, puisque la charge nette finale est de 27M d’euros pour la Macif. La maîtrise des coûts participe également à cette embellie, puisque les frais généraux ont “diminué sur le semestre“, ajoute Olivier Arlès. Parmi les indicateurs délivrés par la Macif, le chiffre d’affaires progresse de 2,7% à 2,9Mds d’euros.
Dans le détail donné, les cotisations sont en hausse de 1,2% en dommages. “L’effet tarifaire, +2%, et la croissance nette du portefeuille (+0,6%) compensent les mesures de réduction-majoration en auto“, précise en outre Olivier Arlès. En santé et prévoyance, la hausse est beaucoup plus importante, à 19,5% en raison d’un changement de périmètre. En effet, l’intégration des adhérents de la Mutuelle nationale des personnels Air France (MNPAF) dynamise des cotisations qui, à périmètre constant, gagnent 2,4%.
Enfin, le marché bancaire se développe fortement en raison d’une campagne menée par la Macif, avec un gain de 50% en nombre de clients avec 79.000 clients banque au 30 juin 2014, contre 52.000 en 2013. En assurance-vie, la collecte nette bénéficie d’une baisse des rachats, à l’image de ce qu’a vécu le marché sur la période. Celle-ci s’établit à 267M d’euros alors que “la collecte brute est en légère baisse, de 0,05%”, note Oliver Arlès, qui précise que “le volume d’affaires nouvelles est inférieur au premier semestre 2013, mais les versements à l’ouverture ont été plus importants”.
April enregistre une baisse de son chiffre d’affaires de 1,3% à 387M d’euros au premier semestre 2014. Le résultat net baisse de 2,2%, à 26,6M d’euros.
Les indicateurs semestriels d’April font état de baisses à tous les niveaux. Celles-ci sont modérées, le chiffre d’affaires reculant de 1,3% en comparaison du premier semestre 2013, à 387M d’euros contre 392 un an plus tôt.
Le résultat net (-2,2 – 26M d’euros) est également touché, comme le résultat opérationnel courant (44,8M d’euros, -2,2%).
Concernant ce dernier, April explique que “des charges non récurrentes générées par l’adaptation et la consolidation du modèle stratégique de certaines sociétés à l’étranger” et “d’importants investissements” l’ont affecté. Les mises à niveau des structures achetées en dommages pèsent sur les résultats, selon le courtier.
Dans le détail, le chiffre d’affaires santé et prévoyance est quasiment stable sur la période (+0,5M d’euros) alors que le chiffre d’affaires dommages est en recul de 6,7M, à 139,3M d’euros. Le résultat net de la branche dommages est déficitaire de 1,2M d’euros.
Si les primes d’assurances progressent de 2%, à 142,6M d’euros, le courtier souffre sur son cœur de métier avec un recul de 1,1% des commissions de courtage à 244,4M d’euros.
Plus positif, la marge nette sur chiffre d’affaires reste de 6,9% et la marge opérationnelle courante en santé – prévoyance s’améliore à 19,2%.