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L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

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Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Gestion d’actifs : Axa fait ses courses à Bristol (UK)

Selon une dépêche AFP, le groupe Axa vient d’acquérir une participation dans un ensemble de bâtiments commerciaux

Entreprise : Ça bouge pour QBE France

Coeur-Defense-Tour-Google-Street-ViewEntreprise : Ça bouge pour QBE France

La filiale française de l’assureur australien QBE va déménager à la Défense à l’occasion du week-end du 15 août.

QBE France confirme son déménagement depuis le 8ème arrondissement de Paris vers la Défense (92), comme l’annonçait lors de sa nomination son nouveau directeur général Renaud de Pressigny.

L’installation dans les nouveau locaux est prévue pour le 18 août. QBE France se situera à Coeur Défense, dans la zone la plus proche de Paris du quartier (cf carte).

QBE France sera dans la Tour A du quartier et explique que ce déménagement est l’occasion de gagner de l’espace pour les activités de l’assureur de spécialités.

Enfin, QBE France précise que les coordonnées téléphoniques restent inchangées jusqu’au 5 septembre. A partir du 8 septembre, il faudra composer le 01 80 04 devant les indicatifs des postes – qui eux restent en fonction – pour joindre le correspondant.

Pour la petite histoire, les tours Coeur Défense ont été construites en 2001 et sont, selon wikipédia, les tours offrant la plus grande surface utilisable (350.000m2) en Europe avec… le Palais du Parlement de Bucarest, en Roumanie.

Photo : Détail Google street view


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Réassurance : Axa France signe avec Hanover Re un traité sur la longévité

Réassurance : Axa France signe avec Hanover Re un traité sur la longévité

L’assureur Axa France annonce la signature d’un traité de réassurance portant sur un risque longévité d’une valeur de 750M d’euros avec Hanover Re.

Axa France a signé un “swap” de longévité avec le réassureur Hanover Re portant sur une valeur d’engagements de 750M d’euros a annoncé l’assureur français dans un communiqué.

Le principe du traité est de couvrir Axa France en cas de surcoût éventuel lié à l’allongement de la durée de vie de quelques 22.000 clients de l’entité Axa Epargne Retraite Entreprise.

Cette activité porte sur l’épargne retraite en entreprise en France mais également à l’international. Axa France estime être le leader de ce marché avec 20% de parts “en termes d’encours de provisions” selon le communiqué.

Pour Nicolas Moreau, PDG d’Axa France cité dans le texte, la compagnie est la première “en France à transférer de tels engagements”. Cette “innovation” permet de sécuriser “une part importante [des] engagements associés à la longévité grâce à la réassurance” affirme Nicolas Moreau.


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Résultats S1 : Bénéfice en hausse de près de 20% sur le semestre pour Munich Re

Munich reRésultats S1 : Bénéfice en hausse de près de 20% sur le semestre pour Munich Re

Munich Re, leader mondial de la réassurance, a souffert au premier semestre d’une charge de sinistre en hausse. Le réassureur allemand voit toutefois son bénéfice augmenter, malgré une baisse de chiffre d’affaires.

Malgré des tensions sur les tarifs, Munich Re enregistre une hausse de son bénéfice au deuxième trimestre de 19%. Pour le premier semestre, Munich Re atteint un résultat de 2,462Mds d’euros, en hausse de 19,8%. Le groupe allemand de réassurance Munich Re a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 45% au deuxième trimestre, tout en faisant état de pressions persistantes sur les prix.

D’avril à juin, le groupe bavarois a dégagé un bénéfice net de 765M d’euros, contre 528M un an plus tôt. Le consensus d’analystes publié par l’agence Dow Jones Newswires misait sur 800M d’euros. Sur un semestre, Munich Re voit son bénéfice augmenter de 19,8% pour atteindre 2,462Mds d’euros, contre 2,05Mds en 2013. Dans le même temps, le chiffre d’affaires s’est lui dégradé de 5,82%.

Si Munich Re a profité de l’amélioration des performances dans la réassurancela charge de sinistres atteint 656M d’euros sur les six premiers mois de l’année, répartis à parts égales entre les catastrophes naturelles et les catastrophes d’origine humaine.

Le coût élevé des catastrophes a surpris Thorsten Wenzel, analyste de DZ Bank, globalement déçu par “la qualité des résultats” rapporte l’AFP. A la différence du numéro 1 mondial, Swiss Re et Hanover Re n’ont pas enregistré de telles charges au premier semestre.

Ces dommages ont toutefois pu être compensés par les revenus des activités d’investissement, qui ont crû de 65% sur la période. Parmi les autres divisions, les branches d’assurance directe vie et santé ont progressé légèrement, soutenues par leur croissance à l’international et le lancement de nouveaux produits.

Sur le segment de l’assurance directe des dommages en revanche, le groupe a vu son bénéfice opérationnel reculer. Munich Re a fait état une fois encore d’un environnement “difficile“, marqué par les faibles taux d’intérêt, l’impact négatif de l’euro fort, ainsi que par une concurrence vive, qui l’oblige à baisser ses tarifs.

Munich Re a ainsi réduit ses prix de 3,6% lors du renouvellement de ses contrats en juillet dans sa division de réassurance, pour un volume de primes en baisse de 7%. Cette baisse des tarifs est toutefois moins marquée que le recul de 8% affiché lors du renouvellement d’avril.

Malgré ces difficultés, le réassureur a confirmé son objectif d’un bénéfice net de 3Mds d’euros cette année, sous réserve de nouvelle catastrophe majeure et d’effets de changes trop défavorables.

(Avec AFP)


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« Les investisseurs institutionnels vont devoir réviser à la baisse leurs exigences de performance »

Matthieu Louanges, directeur associé, responsable de la gestion assurantielle en Europe chez Pimco. En 2012, Pimco se situait au 7e rang mondial des gestionnaires d’actifs externes (hors fonds gérés pour Allianz).

Pimco, gestionnaire d’actifs obligataires et filiale d’Allianz, estime que le monde a basculé dans une ère de « nouvelle neutralité », caractérisée par un environnement plus stable, mais avec des taux d’intérêt réels structurellement très faibles. Il est néanmoins convaincu qu’il reste des opportunités sur l’obligataire.

Quel regard portez-vous sur le comportement des assureurs en matière de gestion d’actifs ?

Historiquement, les compagnies d’assurance géraient elles-mêmes leurs portefeuilles. La gestion était en outre très locale, avec une prédominance de papiers d’Etat, de financières et un peu d’obligations sécurisées. Les actifs étaient typiquement gérés par de petites équipes, composées de professionnels qui n’avaient pas forcément une expérience de marché. L’analyse crédit était peu développée. Tout cela a changé. L’introduction de l’euro, en 1999, et la forte croissance du marché des obligations d’entreprise ont élargi l’univers d’investissement, tant sur le plan géographique que sectoriel, le tout dans un univers de baisse continue des taux d’intérêt. Mais c’est surtout la crise financière qui a servi de catalyseur à l’externalisation de la gestion d’actifs. Aux Etats-Unis, l’externalisation est aujourd’hui autour de 15%. En Europe, même si le niveau est plus faible, autour de 5%, elle s’est clairement accélérée ces dernières années. Nous nous attendons à une augmentation du recours à des gestionnaires d’actifs externes, comme Pimco, en particulier pour accompagner la tendance à globaliser l’allocation d’actifs et à investir davantage dans le secteur du crédit.

Quels bénéfices retirent les assureurs de l’externalisation de leur gestion d’actifs ?

Dans l’environnement actuel de taux très bas – qui va durer selon nous – les compagnies recherchent à la fois de la performance et de la diversification. L’euro marginal investi ne va en effet pas sur du papier d’Etat, même si le stock des titres souverains reste élevé. Or, cette recherche d’alternatives, qui suppose par exemple de jouer la diversification sur les émergents, le crédit américain ou la dette sécurisée de type ABS, demande des expertises que beaucoup de compagnies n’ont pas ou peu en interne, surtout en ce qui concerne les stratégies internationales. La crise de 2008- 2009 a en outre révélé à de nombreux institutionnels – assureurs ou fonds de pension – que certains de leurs investissements n’étaient pas en ligne avec leur budget de risque. De nombreuses compagnies ont donc pris la décision de concentrer leurs efforts en interne à la gestion des investissements plutôt qu’à la gestion des actifs eux-mêmes, c’est-à-dire au choix de l’allocation, au contrôle des risques, et à l’adéquation de la gestion actif-passif.

Comment Pimco entend-il répondre à cette évolution ?

Pimco, depuis son origine, a toujours été affilié à des groupes d’assurances, Pacific Life puis Allianz depuis l’an 2000. Il a, par conséquent, une longue expérience dans la gestion de portefeuilles d’assurances, avec toutes les spécificités que cela comporte en termes de contraintes comptables ou réglementaires. Nous avons des équipes de gérants spécialisés dans ce type de gestion. Depuis janvier 2010, nous avons aussi créé des équipes en charge des relations clients spécialisées dans le domaine assurantiel. J’ai été à l’origine de cette nouvelle organisation dont j’ai encore aujourd’hui la responsabilité directe pour l’Europe. Nous sommes passés en quatre ans de 6 Md€ d’actifs sous gestion pour des assureurs non affiliés à plus de 20 Md€ aujourd’hui, avec des clients présents dans toute l’Europe. Nous en sommes convaincus : la gestion assurantielle est et restera pour de nombreuses années une des opportunités de croissance les plus importantes au sein de la gestion institutionnelle. Nous entendons en outre profiter du fait que les grandes compagnies d’assurance tendent à réduire le nombre de gestionnaires d’actifs moyen avec lesquels elles travaillent, pour se concentrer sur un plus petit nombre de partenaires.

Quel rendement un investisseur institutionnel peut-il espérer aujourd’hui ?

Certes, la diversification peut procurer une espérance de rendement de 3% à 6%, variable en fonction des stratégies obligataires, du niveau de volatilité ou du risque de change qu’ils sont prêts à accepter. Les institutionnels vont cependant devoir réviser à la baisse leurs exigences de performance. Chez Pimco, nous sommes fondamentalement convaincus que la combinaison du besoin de désendettement des Etats, du vieillissement des populations ainsi que d’une croissance et d’une inflation faibles va conduire les taux directeurs neutres de la Fed ou de la BCE à se situer à un niveau plus bas que les 2% historiquement observés. Nous tablons même sur un taux réel neutre proche de 0% aux Etats-Unis et en Europe. Point positif, l’environnement devrait être plus stable qu’au cours des cinq dernières années. C’est le concept de « nouvelle neutralité » que nous avons validé en mai dernier. Les actions récentes de la BCE tendent à nous donner raison. Aujourd’hui, le placement financier le moins risqué qui soit – le dépôt à la Banque centrale européenne (BCE) – a même une rémunération légèrement négative. Il faut bien voir que la « nouvelle neutralité » aura des conséquences sur toutes les classes d’actifs, si bien que les marchés obligataires ne sont probablement pas aussi chers qu’ils puissent paraître à de nombreux investisseurs aujourd’hui.

Solvabilité 2 a-t-il déjà des conséquences sur la gestion d’actifs ?

Nous n’avons pas le sentiment que Solvabilité 2 a, pour l’heure, énormément influencé la gestion d’actifs des compagnies d’assurance, même si mettre à zéro la charge en capital associée aux souverains des pays de l’OCDE notés au moins « AA » a nécessairement une incidence implicite. La crise financière, le besoin d’aller chercher de la prime de risque sur des actifs diversifiés : ces tendances lourdes sont à l’oeuvre indépendamment de Solvabilité 2. C’est surtout le modèle de notation de Standard et Poor’s qui influence la gestion des bilans des grandes compagnies, et c’est en fait la seule régulation unique au niveau mondial qui s’applique à toutes les compagnies où qu’elles soient!

« Les grandes compagnies d’assurance tendent à réduire le nombre de gestionnaires d’actifs moyen avec lesquels elles travaillent, pour se concentrer sur un plus petit nombre de partenaires. »

Qu’espérer pour 2014 et 2015 ?

2013 restera comme l’une des pires années en matière de performance obligataire depuis l’existence des statistiques, mais l’une des meilleures pour les actions. Qu’espérer pour 2014 et 2015 ? « Selon les zones géographiques, les points du cycle sont très différents. Certains pays comme les Etats-Unis envisagent une remontée des taux en 2015. D’autres, comme le Japon, poursuivent une politique exceptionnelle d’assouplissement quantitatif. L’Europe devrait rester sur une période de taux bas et pourrait envisager des mesures supplémentaires si l’inflation restait trop faible.

Enfin, les émergents ne se comportent plus comme une classe d’actifs homogène », explique Eve Tournier, responsable chez Pimco de la gestion de portefeuille en matière de crédits paneuropéens. Compte tenu de la croissance molle et de la dette, Pimco table sur des taux directeurs inférieurs à 2% – même si certaines banques centrales vont les augmenter – ce qui contraindra les taux à 10 ans.

« Il existe cependant des opportunités sur certains segments, comme la partie subordonnée du secteur bancaire, la dette hybride d’entreprises, ou encore les étoiles montantes, ces entreprises dont la notation pourrait être relevée de “spéculatif” à “investment grade” », poursuit Eve Tournier.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs