Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Catastrophes naturelles : l’assureur tenu d’indemniser le nouveau propriétaire

La Cour de cassation a réfuté les arguments d’une compagnie d’assurance qui refusait d’indemniser le nouveau propriétaire d’une maison touchée par une catastrophe naturelle antérieure à la vente. Dans deux arrêts publiés en avril et mai 2014, la plus haute juridiction de l’ordre judicaire reconnaît au nouvel acquéreur du bien le droit d’être dédommagé.

 Dans le cas présent, la maison a été endommagée en 2005 par une sécheresse puis par une réhydratation du sol. Mais l’état de catastrophe naturelle n’a été reconnu qu’en 2008, soit un an après la vente. La Cour de cassation a souligné que les dégâts causés par une catastrophe naturelle peuvent se manifester des années après le sinistre et que c’est souvent le nouvel acquéreur qui en fait les frais. Ce dernier peut alors demander des indemnités à la compagnie d’assurance du vendeur pour les dommages subis.

L’assureur a donc eu l’obligation de verser des indemnités au propriétaire de la maison au moment du sinistre et au propriétaire actuel de la maison.

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Les remboursements de lunettes bientôt plafonnés à 450 euros ?

Les prises en charge des frais d’optique par les « mutuelles » pourraient être prochainement plafonnées. A compter du 1er janvier 2015, les complémentaires santé seraient autorisées à rembourser les lunettes au maximum à 450 euros pour une monture et des verres de correction simples et à 700 euros pour une monture et des verres « complexes », selon Les Echos daté du 7 mai 2014.

Le quotidien économique a eu connaissance de la seconde mouture d’un projet de décret qui devrait être publié dans les prochains jours. En limitant ainsi les remboursements des mutuelles, assureurs et institutions de prévoyance, le gouvernement espère contenir l’envolée des frais d’optique passés de 3,9 milliards d’euros en 2000 à 5,4 milliards d’euros en 2011. Le montant moyen d’une paire de lunette s’élève en France à 400 euros, contre 200 euros dans les autres pays d’Europe.

La première version du projet de décret était d’ailleurs beaucoup plus sévère puisque les plafonds de remboursements devaient progressivement être abaissés d’ici 2018 à 200 euros pour des verres simples et à 400 euros pour les verres complexes. En revanche, le remboursement minimum de 50 euros aurait été maintenu. Par ailleurs, comme dans la première mouture du projet de décret, les complémentaires santé ne pourraient rembourser les lunettes que tous les deux ans (contre chaque année aujourd’hui), sauf pour les enfants et en cas de dégradation de la vue.

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Loi Hamon et assurances : « Plus de liberté mais à quel prix ? »

AVIS D’EXPERT – Si la loi sur la Consommation, adoptée le 13 février 2014, prévoit la mise en place de mesures en faveur du pouvoir d’achat, le texte pourrait se traduire par une baisse de la qualité de l’offre et une hausse des prix pour les assurés, selon Christelle Rancev, « supervising manager » chez Périclès Consulting.

Christelle Rancev

La loi relative à la Consommation, votée le 13 février 2014, vise à renforcer le pouvoir des clients et à soutenir la consommation. Parmi les mesures de ce texte défendu par l’ex-ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon (devenu ministre de l’Education dans le gouvernement de Manuel Valls), la plus emblématique reste celle des actions de groupe, qui permettent à des particuliers d’aller collectivement en justice afin d’éviter de mener individuellement des démarches lourdes et bien souvent sans résultats.
A la différence des Etats-Unis, l’action de groupe ne pourra faire valoir qu’un préjudice économique et non moral. Pour éviter toute dérive, l’action sera cadrée et menée par l’une des 15 associations de consommateurs agréées par l’Etat. Outre cette disposition emblématique, la loi Hamon instaure des nouveautés en matière d’assurance.

 

Des assurés plus libres

A tout moment à l’issue de la première année d’assurance, les assurés pourront désormais résilier leur contrat d’assurance automobile ou multirisque habitation. L’effet attendu de cette mesure est de renforcer la concurrence sur les contrats d’assurance afin de faire baisser les prix et de les rendre plus attractifs.
Par ailleurs, pour limiter la multi-assurance, à l’instar de l’extension du délai de rétractation de 7 à 14 jours calendaires pour les biens de consommation, le souscripteur d’un contrat d’assurance « affinitaire » (lié à l’achat d’un produit ou d’un service) aura désormais 14 jours pour analyser la couverture offerte par le contrat et renoncer à la partie du contrat présentant une redondance de garantie. L’assureur sera alors tenu de rembourser le montant de la prime dans un délai de 30 jours à partir de la prise d’effet de la renonciation.

En matière d’assurance automobile, les assurés sont déjà libres de faire réparer leur véhicule dans le garage de leur choix. Les assureurs seront dorénavant tenus de communiquer clairement sur le droit des assurés à s’orienter vers le garage qu’ils préfèrent.

En matière d’assurance emprunteur, les assurés auront désormais une année pour trouver, dans les mêmes conditions de garanties, une assurance moins chère. L’effet attendu de cette mesure est une baisse à terme du coût de l’assurance emprunteur de l’ordre de 0,15%.

 

Un risque de descente en gamme

La loi Hamon devrait donner une nouvelle dynamique au marché de l’assurance. Les offres de produits vont probablement se révéler plus compétitives en termes de prix et de distribution avec le développement de la vente directe sur Internet.

Concernant les services, on peut s’attendre, toutefois, à un appauvrissement de l’accompagnement et du suivi client, notamment en matière de gestion courante et de gestion des sinistres, justifié par une baisse des tarifs. Les clients iront de fait davantage vers les assureurs qui auront déjà acquis un fort niveau de service et de satisfaction client.

 

 Une fragilisation de la relation client

Toutes les mesures en faveur d’une plus grande liberté de choix lors de la souscription de contrats d’assurance devront faire l’objet de communications de la part des assureurs auprès de leurs clients. A chaque envoi de cotisation annuelle, il sera rappelé aux clients leur droit de résiliation infra-annuelle.

Leur liberté de choix de réparateur devra être mentionnée lors de la souscription et reprise dans la déclaration de sinistre ainsi que dans les avis d’échéance annuels des cotisations.
Pour les assurances « affinitaires » (extension de garantie, assurance voyage…), l’assuré se verra rappeler ses droits, délais de renonciation et de remboursement. Autant d’occasions de communications qui rendront les clients plus volatils et les amèneront à comparer les offres pour profiter de la compétitivité prix.

 

Vers une hausse des prix ?

La libéralisation du marché de l’assurance induite par les mesures de la loi Hamon va impliquer une augmentation des coûts d’acquisition et de fidélisation pour les assureurs. Quel sera alors le véritable effet de la loi sur les prix ? Le risque pour les clients de se voir confrontés à une hausse des prix pour une offre de produits et services limitée est réel.

 


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Vers une hausse des primes d’assurance habitation

Les primes des contrats d’assurance multirisques habitation (MRH) vont probablement augmenter. L’indice FFB du coût de la construction a augmenté de 0,45% entre le dernier trimestre de l’année 2013 et le premier trimestre 2014. Cet indice, qui s’élève désormais à 924,9 (il était en base 1 au 1er janvier 1941), est calculé « à partir du prix de revient d’un immeuble de rapport de type courant à Paris », précise le site de la Fédération française du bâtiment (FFB). Les variations sont déterminées par le coût des différents éléments qui entrent dans la composition de l’ouvrage : matières premières, main d’œuvre, etc.

L’indice FFB est l’indice de référence pour l’indexation des polices d’assurance MRH. Une augmentation significative de l’indice comme celle qui vient de se produire devrait avoir une incidence directe sur le niveau des primes d’assurance MRH.

 


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Assurances : bientôt un constat amiable sur smartphone ?

Il sera peut-être possible demain de remplir et d’envoyer un constat d’assurance à l’amiable via son téléphone. Les assureurs français réfléchissent à développer une application mobile proposant ce service. Un prototype baptisé « E-constat » a déjà été conçu par l’agence Touticom pour le compte d’Euresa, un groupement d’intérêt économique (GIE) rassemblant 14 assureurs européens dont 3 mutuelles hexagonales (Maif, Macif et Matmut).

Disponible en quatre langues (espagnol, français, italien et néerlandais), il couvre les accidents matériels et peut fonctionner sur deux smartphones en même temps. « Le prototype Euresa nourrit actuellement une réflexion commune entre la Fédération française des sociétés d’assurances (qui rassemble les compagnies, NDLR) et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (qui représente les mutuelles, NDLR) concernant l’opportunité de développer une telle application sur le marché français », annonce un communiqué de l’Euresa publié le 31 mars 2014.

Le prototype E-constat offre plusieurs fonctionnalités, comme la géolocalisation, la récupération automatique des données relatives à l’identité de l’assuré, aux références du contrat, au véhicule et au conducteur via la lecture d’un QR code, ou encore une assistance à la réalisation du croquis de l’accident. Une fois les informations saisies, un constat amiable est généré automatiquement au format PDF, selon un visuel et un contenu strictement identique au standard du constat papier. Plus de sept testeurs français de l’E-constat sur dix se déclareraient satisfaits, selon un sondage mené en octobre 2013 par le spécialiste des tests Axance.

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