Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Tous les salariés bénéficieront d’une couverture santé en 2016

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L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », signé le 11 janvier par les partenaires sociaux, prévoit la généralisation de la couverture santé pour l’ensemble des salariés. Au pire, une complémentaire santé « a minima » devra être instaurée dans chaque entreprise au plus tard au 1er janvier 2016.

L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », introduisant la « flexisécurité » à la française, ne permet pas seulement aux entreprises de mieux adapter leurs effectifs à leur situation économique. Le document, signé le 11 janvier dans la soirée par les partenaires sociaux (à l’exception notable de la CGT et de FO), renforce également les droits des salariés, notamment en matière de complémentaire santé.
L’enjeu est de taille puisque 4 millions de travailleurs relevant du droit privé ne disposeraient pas d’une « mutuelle » d’entreprise, selon L’Argus de l’Assurance. La « couverture santé universelle », voulue par la CFDT, va être mise en place pour remédier à cette situation. A condition, toutefois, que comme François Hollande s’y est engagé, l’accord soit retranscrit tel quel dans un projet de loi.

Si c’est le cas, les branches professionnelles qui ne proposent pas de contrat collectif devront ouvrir des négociations sur la complémentaire santé d’ici le 1er avril 2013. Une fois l’accord signé, les entreprises auront 18 mois pour l’appliquer. Ces dernières devraient avoir le choix de l’organisme (mutuelle, société d’assurance, institution de prévoyance).
Si les partenaires sociaux de la branche n’arrivent pas à s’entendre d’ici au 1er juillet 2014, ce sont aux entreprises elles-mêmes de prendre en charge le dossier dans le cadre des négociations annuelles sur la prévoyance. En cas d’échec là aussi, elles seront contraintes d’instaurer, au plus tard le 1er janvier 2016, une complémentaire santé « a minima ».
Celle-ci serait financée à 50% par l’employeur et à 50% par le salarié. Elle serait individuelle, c’est-à-dire qu’elle ne couvrirait pas les frais médicaux de la famille. Elle prendrait en charge le ticket modérateur et seulement 25% du reste à charge sur l’optique et le dentaire.

 


Tout sur l'assurance

A choisir, plus d’un Français sur sept préfèrent les vacances à la santé

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S’ils n’avaient pas le choix, 15% des personnes interrogées partiraient quand même en vacances au lieu de se soigner, d’après un récent sondage. Un phénomène qui commence à inquiéter les complémentaires santé.

 Une part non négligeable de Français serait prêt à renoncer à se soigner plutôt que de tailler dans d’autres dépenses. Preuve de la baisse du pouvoir d’achat sous fond de récession : 43% d’entre eux déclarent, à choisir, préférer contracter un crédit plutôt que d’engager des dépenses de santé, selon un sondage réalisé auprès de 1 039 personnes par OpinionWay pour le compte de la Macif. 35% des individus interrogés seraient également capables de renoncer à des soins afin de ne pas réduire leur budget alimentaire.
Mais l’argument économique n’explique pas tout : 18% des répondants sacrifieraient leur santé pour… partir en vacances ! Dans le même genre, 15% ne voudraient pas baisser leurs dépenses de loisir au détriment des soins et 11% feraient de même pour le « high-tech » (téléphonie, informatique…) ou les vêtements. « La santé est en train de devenir un bien de consommation comme un autre », analyse Bruno Jeanbart, directeur général adjoint chez OpinionWay.

Risque de « démutualisation »

D’ailleurs, de plus en plus de Français s’interrogent sur l’intérêt ou non de souscrire à une « mutuelle ». « C’est particulièrement vrai des jeunes confrontés plus que jamais à la précarité et à des moyens financiers limités, qui peuvent se demander pourquoi cotiser alors qu’ils sont en pleine santé », constate Catherine Touvray, directrice générale de Macif Mutualité. Avec 800 euros de cotisation en moyenne par an, une assurance santé représente, il est vrai, un budget conséquent.
Certes, avec plus de 84% de Français disposant d’une complémentaire, on est loin de la « démutualisation » tant crainte par les pouvoirs publics. Il n’empêche, les niveaux de remboursement de la Sécurité sociale ne cessant de baisser sous l’effet des différentes politiques de maîtrise des dépenses de santé, la part prise en charge par les assurances santé va grandissant. « Sans complémentaire santé, on renonce plus facilement aux soins et on finit par… tomber malade », prévient Emmanuelle Fantino, vice-présidente de Macif Mutualité.
Pour éviter à tout prix ce phénomène d’abandon et mieux s’adapter aux besoins et aux contraintes financières de chacun, la mutuelle d’assurance vient d’élargir sa gamme santé des deux côté du spectre. L’adhérent a le choix entre non plus quatre, mais entre onze formules allant de l’entrée de gamme proposant le strict minimum (consultations médicales, pharmacie, laboratoires d’analyse, soins dentaires et hospitalisation) jusqu’au haut de gamme proposant de nombreux forfaits (ostéopathie, chambre particulière à l’hôpital, orthodontie, prothèse auditive, cure thermale…). A voir si cet élargissement arrivera à convaincre les plus rétifs à la couverture santé.

 

Sur le même thème, consulltez l’article : Une “mutuelle” d’entreprise pour tous les salariés


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Assurance vie : les bancassureurs ne résistent pas à la baisse des taux en 2012

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Les contrats d’assurance vie en euros des banquiers accusent à nouveau des rendements peu attrayants pour 2012. Majoritairement en baisse par rapport à 2011, ils oscillent entre 2,80 et 3,50%, selon les établissements distributeurs.

 

Toujours à la peine dans le palmarès des rendements d’assurance vie, les bancassureurs n’ont pas inversé la tendance en 2012. Les taux restent très variables selon les banques et la composition de leurs supports sécuritaires en euros.

Baisse généralisée de 20 points par rapport à 2011

ACMN Vie, filiale du groupe Crédit Mutuel Nord Europe, a communiqué des rendements en baisse de 0,20 point des fonds en euros de ses contrats d’assurance vie. « Le choix a été fait de diminuer la rémunération de nos fonds en euros, pour s’inscrire dans la moyenne du marché et continuer à rémunérer les capitaux qui nous sont confiés largement au-dessus de l’inflation », a exposé Hervé Bouclier, le directeur général d’ACMN Vie dans un communiqué, justifiant cette décision par la nécessité de « sécuriser l’avenir des futurs rendements ». Pour l’année écoulée, ACMN Vie affiche des taux de 2,80% pour son contrat « ACMN Avenir » et de 3,00% pour « ACMN Horizon Patrimoine ». Pour sortir de cette spirale négative, son directeur incite les épargnants à opter pour des contrats multi supports. « Face à cette baisse tendancielle des rendements proposés par les fonds en euros, il est plus que jamais opportun pour nos assurés, qui souhaitent bénéficier d’un surplus de performance globale sur le moyen et le long terme, de diversifier leur capital assuré. »

De même, Sogecap voit les rendements de ses fonds en euros fondre de 0,20 point entre 2011 et 2012. « Ebene » et « Sequoia » ressortent respectivement à 3,30% en 2012 et 3,03%, contre respectivement 3,50% et 3,19% en 2011. Préférant retenir la « solidité et [l]a gestion qualitative de long terme » de son support sécuritaire en euros, la filiale assurance vie du groupe Société Générale évalue ces baisses respectives à « 15 centimes sur 1 an et 39 centimes sur 2 ans ».

Du côté de BNP Cardif, la diminution est moins sensible. La banque indique un taux de rendement moyen sur l’ensemble de ses contrats de 3,03% pour 2012, en baisse de 0,11 point par rapport à l’année précédente. Cette performance relative varie cependant en fonction des contrats de la banque. « BNP Paribas Multiplacements 2 » plafonne ainsi à 2,91%, assez loin derrière « Cardif Multiplus » et « BNP Paribas Multiplacements Privilège », respectivement à 3,20% et 3,27%. Afin de limiter une éventuelle nouvelle baisse de rendement en 2013, BNP Paribas propose pour son contrat « BNP Paribas Multiplacements 2 » une offre promotionnelle avec des frais d’entrée à taux réduit à 1,50% et un taux de rendement à 3% jusqu’en 2014, dont la souscription sur Internet ou par téléphone doit être effectuée entre le 7 et le 31 janvier 2013.

Le poids de la Grèce

Seule exception à cette hécatombe, Predica, la filiale d’assurance de personne du Crédit Agricole Assurances a « fait le choix de maintenir, voire d’augmenter, la rémunération de ses contrats d’assurance vie ». La hausse annoncée ne concerne que ses contrats de gammes intermédiaires : « Predissime 9 » pour Crédit Agricole et « Vert Equateur » pour LCL, dont les rendements 2012 atteignent tous deux 2,80% en 2012, en légère hausse de 0,10% par rapport à 2011. Ces taux demeurent inférieurs aux contrats de la gamme patrimoniale comme « Floriane » (3,20%), « Espace Liberté » (3,30%) ou « Vers l’avenir » (2,90%) pour le Crédit Agricole et « Rouge Corinthe Série 3 » (3,20%) et « Gulliver » (3%) pour LCL. Au total, Predica annonce un taux moyen 2012 pondéré des encours de 3%. Un niveau suffisant pour convaincre les épargnants ? « La performance de l’assurance vie, placement de long terme, s’évalue dans la durée. Celle-ci reste significativement supérieure au rendement de la plupart des autres produits d’épargne en France », veut croire Jérôme Grivet, le directeur général de Crédit Agricole Assurances, dans un communiqué.

Cette performance doit être largement relativisée selon le site de prescription d’assurance à destination du grand public Good Value for Money. Ce dernier pointe en effet les « fortes positions sur la Grèce » prises par Prédica en 2011. La forte dégradation de ses contrats l’année dernière, évaluée à 266 centimes de rendement par le site, lui a ainsi permis de bénéficier d’une base favorable pour le calcul de sa variation pour 2012. A titre de comparaison, en raison d’une moindre exposition, la dépréciation de la dette grecque n’aurait couté que 23 centimes de rendement à Cardif Assurance Vie et Sogécap, et « entre 33 et 55 centimes » pour les Assurances du Crédit Mutuelle, toujours selon Good Value for Money.

Rappelons que les taux communiqués sont nets de frais de gestion mais bruts de prélèvements sociaux de 15,5% assortis d’une éventuelle fiscalité, dont le taux peut varier soit en fonction de la tranche d’imposition de l’assuré, soit de la durée de détention du contrat en cas d’option pour le prélèvement forfaitaire libératoire.


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