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L’assurance neige, à quoi ça sert ?

assurance-neige

Les assureurs ont conçu des couvertures destinées aux amateurs de sports d’hiver. En quoi consistent-elles ? Sont-elles réellement nécessaires ? Les réponses aux principales questions.

 

1-Qu’est que c’est ?

L’assurance neige, également appelée assurance ski, est une assurance conçue pour couvrir les risques éventuels d’un séjour en montagne. Elle a comme principal atout de proposer des plafonds de prise en charge plus élevés en cas d’accident.

A titre d’exemples, elle peut totalement prendre en charge les coûts d’un hélitreuillage, les frais d’hospitalisation et d’opération, les services de recherche en montagne et, dans certains cas, le remboursement du matériel de ski. Certains contrats remboursent jusqu’aux frais de séjour et les prestations non utilisées en cas de retour de vacances précipité.

2-Comment en bénéficier ?

Pour bénéficier d’une prise en charge des frais, le souscripteur du contrat doit déclarer l’accident dans les cinq à huit jours suivants. Au-delà de cette limite, l’assureur a le droit de refuser le remboursement.

3-Existe-t-il des exclusions ?

A l’exception de l’assurance proposée par la Fédération française de ski et les assurances réservées aux skieurs de haut niveau, les assurances neige couvrent uniquement les dommages survenus dans le cadre d’activités dites « de loisirs » (c’est-à-dire hors compétition).

Sauf rares exceptions, le ski hors-pistes fait partie des exclusions de garantie. En cas d’accident, les dommages ne sont donc pas couverts. Est considéré comme du ski hors-pistes, le ski sur le domaine mais en dehors des sentiers aménagés et le ski au-dessus des remontées mécaniques. A noter que dans le premier cas, les secours sont effectués par les trappeurs du domaine et payants. Dans le second cas, il s’agit des gendarmes ou des sapeurs-pompiers et le sauvetage (y compris l’hélitreuillage) est gratuit.

4-L’assurance ski est-elle réellement nécessaire ?

Si vous êtes souscripteur d’une responsabilité civile (RC), votre assureur prend en charge les dommages que vous causez à un tiers. En revanche, la RC ne couvre pas les fractures que le skieur peut s’infliger à lui-même en tombant par exemple.

5-Combien coûte une assurance neige ?

Ce supplément d’assurance est vendu avec les forfaits des remontées mécaniques. Ses tarifs varient en fonction du forfait choisi : entre 1,5 euro par jour et par personne et jusqu’à 96 euros à l’année pour une famille de cinq personnes dans le cadre du « carré neige ».

6-Cette assurance est-elle comprise dans ma carte bancaire ?

Non, hormis dans les cartes de paiement haut de gamme (Gold Mastercard, Visa Premier…) qui comportent entre autres une « garantie neige et montagne » prévoyant une couverture complète en plus de la garantie responsabilité civile pour les dommages causés à des tiers et du rapatriement au domicile. Attention : il faut avoir utilisé la carte en question pour payer le séjour, le forfait ou les autres prestations pour être couvert.

7-Mon assurance habitation peut-elle remplacer une assurance ski ?

Il faut savoir que les contrats multirisques habitation (MRH), mais aussi certaines garanties « accidents de la vie » (Gav), complémentaires santé, assurances décès ou invalidité, assurances scolaires ou extrascolaires, assurances proposées par les fédérations sportives ou encore certains contrats d’assistance, couvrent les frais d’assistance et de secours en cas d’accident en montagne. Souscrire une assurance neige n’est alors pas utile. Le mieux est de vérifier, avant le départ, les clauses de son contrat ou contacter directement son assureur.

 

Pour aller plus loin:

Neige : la procédure à suivre auprès des assurances en cas de dégâts

Suis-je obligé d’assurer mon enfant pour les sorties scolaires ?


Tout sur l'assurance

Une « mutuelle » d’entreprise pour tous les salariés ?

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Le patronat serait favorable à l’extension d’une couverture santé collective à toutes les branches d’activités du secteur privé. Son coût serait pris en charge à 60% par l’employeur.

L’ensemble des salariés français, y compris ceux travaillant dans les petites sociétés, pourraient bientôt bénéficier d’une « mutuelle » d’entreprise. La présidente du Medef, Laurence Parisot, s’est déclarée ce 4 janvier, dans une émission retransmise sur RMC et sur BFM TV, favorable à ce que la complémentaire santé soit étendue à « tous les salariés non couverts par un accord collectif ».
La patronne des patrons reprend là l’idée de « couverture complémentaire santé universelle » proposée le 6 décembre dernier par la CFDT dans le cadre des négociations sur la sécurisation des emplois et à laquelle se sont depuis ralliées la CFTC et la CFE-CGC. La déclaration de Laurence Parisot est un signal d’autant plus fort que les négociations reprennent le 10 janvier prochain.

Donnant-donnant

Les partenaires sociaux vont être obligés, ce jour-là, de se mettre d’accord sur les dispositifs à mettre en œuvre pour, sur fond de hausse continue du chômage, sécuriser les emplois tout en donnant plus de souplesse au marché du travail. Si les négociations, qui devaient initialement s’achever fin 2012, échouent encore, la mise en place d’une « flexisécurité » à la française chère à François Hollande passera par la loi, a averti le chef de l’Etat.
Problème : les pourparlers butent toujours sur le refus obstiné du Medef de voir taxés plus lourdement les contrats à durée déterminée (CDD). Donner son feu vert à une couverture collective santé pour tous salariés permettrait à l’organisation patronale à la fois de ne plus donner l’impression d’être dans le rejet systématique et de s’allier les faveurs de la CFDT. Or, le Medef le sait : aucun accord ne peut aboutir sans l’aval de la puissante confédération, désormais présidée par Laurent Berger. En clair, le patronat pourrait donner son aval à l’extension des contrats collectifs de santé à condition que la taxe sur les CDD soit abandonnée.

Une couverture minimum

« J’ai bon espoir que l’accord soit signé [le 10 janvier] », a estimé Laurence Parisot. Tout en évoquant, toutefois, des garde-fous à l’idée de la CFDT. « Nous disons oui sur le principe mais nous avons à fixer le montant de cette complémentaire santé et les délais donnés aux entreprises pour s’adapter », a prévenu la présidente du Medef.
Concrètement, il s’agirait de mettre en place une couverture santé collective dans les branches d’activité qui en sont encore dépourvues. Son financement serait assuré à 60% par l’employeur. Elle devrait offrir, au minimum, la dispense de frais (notamment chez le pharmacien) sur présentation de la carte Vitale, le remboursement du ticket modérateur (le reste à charge et le forfait journalier en cas d’hospitalisation), une prise en charge à 50% des dépassements sur les prothèses dentaires et un forfait sur les lunettes et les lentilles de correction.


Tout sur l'assurance

Une assurance pour payer son loyer en cas de coup dur

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Les Caisses d’Epargne lancent un contrat de prévoyance permettant aux locataires d’honorer leur quittance s’ils sont en arrêt de travail ou perdent leur emploi. Dans la limite de 2.000 euros par mois et à condition d’être âgé de moins de 65 ans.

 

On connaissait les garanties des loyers impayés (GLI) et les garanties de revenus locatifs (GRL) qui protègent les bailleurs des mauvais payeurs. Voici l’assurance destinée cette fois-ci aux locataires et qui vise à les aider à payer leur loyer en cas d’accidents de la vie.
Les Caisses d’Epargne lancent en effet, ce 10 janvier 2013, « Prévoyance du Locataire », un contrat de prévoyance qui donne la possibilité à l’assuré d’honorer ses quittances en cas de perte d’emploi ou d’incapacité de travail. « Il existe des administrateurs de biens qui proposent déjà ce type de couverture à leurs locataires, mais uniquement au sein de leur parc locatif. Notre assurance, elle, s’applique à tous les logements, y compris les HLM », insiste Fabrice Labarrière, directeur du marché des particuliers au sein des Caisses d’Epargne.

Indemnité forfaitaire

« Prévoyance du Locataire » permet de toucher une indemnité forfaitaire suite à une maladie ou à un accident entraînant un arrêt de travail total ou partiel. Si le locataire est en contrat à durée indéterminée (CDI) depuis au moins six mois, il peut également bénéficier de l’indemnité en cas de perte d’emploi. « Cela peut être dû à un licenciement économique, mais aussi à une rupture conventionnelle ou à une démission. Peu importe la raison. L’important est de prouver que l’on perçoit des allocations chômage », précise Fabrice Labarrière. A noter : l’indemnité est versée non pas au bailleur, mais au souscripteur qui peut en disposer comme il l’entend (il n’est pas obligé de payer son loyer avec).
Que ce soit en cas de perte d’emploi ou d’incapacité, l’indemnisation intervient à condition d’avoir souscrit le contrat depuis au moins six mois. Elle est versée mensuellement trois mois après l’incident et durant un an maximum. Le tarif de la prime est compris dans une fourchette de 200 à 2.000 euros en fonction du montant choisi par l’assuré lors de la souscription. « Certains locataires veulent être couverts à hauteur de 100% de leur loyer, d’autres à seulement 50% », observe Fabrice Labarrière.

Prime variable

La prime mensuelle est calculée sur la base de 3,20% du montant choisi. A titre d’exemple, un client, ayant choisi d’être assuré sur 500 euros (le montant moyen d’un loyer en France), paiera 16 euros par mois. Une limite toutefois : la garantie ne s’applique pas passé 65 ans. En revanche, aucun questionnaire de santé n’est à remplir au moment de la souscription, ni d’ailleurs de justificatif de loyer à présenter. « Il faut une quittance pour être indemnisé, tempère Fabrice Labarrière. Tout comme nous demandons une attestation de Pôle Emploi pour la perte d’emploi et un arrêt de travail signé par un médecin pour l’incapacité. »
« Prévoyance du Locataire » est proposée dans l’ensemble des agences du réseau des Caisses d’Epargne et pourra être souscrite, à partir de février, au téléphone. C’est CNP Prévoyance, déjà partenaire de l’Ecureuil pour les contrats d’assurance emprunteur, décès et obsèques, qui couvre les risques. Sachant que 43% des Français sont locataires (1) et que les ménages consacrent en moyenne 26% de leur budget au logement (2), les Caisses d’Epargne espèrent en écouler 20.000 par an.

 

(1) Insee 2010

(2) Insee 2009


Tout sur l'assurance

Tous les salariés bénéficieront d’une couverture santé en 2016

L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », signé le 11 janvier par les partenaires sociaux, prévoit

Afer : le taux 2012 du fonds garanti en euros en hausse à 3,45%

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Le taux de rémunération 2012 du Fonds Garanti en euros Afer de la célèbre association d’épargnants a légèrement augmenté par rapport à 2011 (3,43%). Aviva, l’assureur du contrat, a diversifié le portefeuille vers la dette émergente et le haut rendement.

Combien a rapporté le fonds en euros de l’Afer en 2012 ? « 3,45%, une surprise », a annoncé Gérard Bekerman, président de l’Association Française d’Epargne et de Retraite, mardi 15 janvier 2013. Ce taux de rendement net de frais de gestion, avant prélèvements sociaux, est supérieur de deux dixièmes à celui servi en 2011 (3,43%). Au total, ce sont 1,54 milliards d’euros de revenus bruts générés par le portefeuille de plus de 39 milliards d’euros de ce Fonds Garanti en euros. Soit environ 1.900 euros par adhérent en moyenne, déduction faite des frais, hors CSG-CRDS et autres cotisations sociales.

Diversification du portefeuille

Comment ce taux, que Gérard Bekerman qualifie de « sincère », a-t-il été obtenu ? « La performance a été naturellement constituée et non pas en piochant dans telle ou telle réserve (100% de la performance est reversée en application des statuts, NDLR) ou dans tel exercice de plus-values massives », répond Nicolas Schimel, nouveau directeur général d’Aviva France, l’assureur du contrat. Pour ce dernier, ce sont plutôt les « convictions » de Jean-François Boulier, président du directoire d’Aviva Investors France, en charge de la gestion du fonds, qui « ont payé ». Notamment les prises de positions sur les obligations du secteur financier dès 2008 et 2009.

En 2012, les équipes d’Aviva Investors ont en effet procédé à une diversification des investissements en partie hors d’Europe, notamment sur le marché de la dette des pays émergents et sur celui du high yield (obligations à haut rendement) aux Etats-Unis, en raison de surplus de rendement jugés « attractifs ». « Nous allons continuer dans cette direction car les perspectives de taux ne sont pas très favorables dans la zone euro », anticipe Jean-François Boulier faisant référence aux emprunts d’Etat allemands, jugés « beaucoup trop chers » mais aussi français. Les obligations souveraines ont touché des plus bas historiques dans le courant de l’année 2012, tombant à 1,95% pour les emprunts d’Etats français à 10 ans, et à 1,15% en Allemagne. A ce niveau, « c’est un placement qui perd en pouvoir d’achat de façon certaine », a-t-il estimé.

Protection du fonds en euros contre une remontée des taux

Afin de protéger le Fonds Garanti d’une remontée des taux et donc de l’inflation, la pondération des obligations à taux variables a augmenté, passant en un an de 24,5% à 29,2% du portefeuille obligataire. Enfin, la société de gestion indique avoir « continué de profiter des opportunités offertes par de nouvelles émissions d’entreprises du secteur privé ». Au 31 décembre 2012, celles-ci représentent 53,1% de l’actif général, dont 18,5% en dehors du secteur financier. En revanche, ce n’est pas l’ampleur de l’exposition aux marchés actions qui a dopé la performance globale. Avec un poids de 3,6%, Jean-François Boulier a convenu qu’il s’agissait d’une « part relativement modeste que nous pourrions dans le futur reconsidérer pour bénéficier de la sous-valorisation » actuelles des titres cotés en Bourse.

Info pratique > Historique du rendement du fonds garanti depuis 1977


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