Fin de la vignette verte d’assurance automobile

Le bout de papier vert qui certifiait l’assurance automobile tirera bientôt sa révérence.

L’intelligence artificielle booste la détection des fraudes chez Generali Assurances

Dans une avancée remarquable, Generali Assurances renforce son dispositif de détection de fraudes grâce à l’Intelligence Artificielle (IA).

Conduite sans assurance : les risques à connaître

Saviez-vous qu’environ 800 000 conducteurs en France circulent sans assurance, selon le Ministère de l’Intérieur ?

Comment optimiser votre contrat d’assurance vie ?

L’épargne mensuelle est une préoccupation majeure pour bon nombre d’individus. Le choix d’un contrat d’assurance vie peut être une option intéressante pour épargner efficacement.

Réforme de l’assurance récolte : les détails enfin dévoilés

La réforme de l’assurance récolte entrera bientôt en vigueur.

Explosion d’un depot de munitions a Brazzaville: plus de 100 morts

Plus d’une centaine de personnes ont ete tuees, des centaines blessees et de nombreuses maisons detruites dans une serie d’explosions dimanche dans un depot de munitions a Brazzaville, la capitale du Congo, ont indique les autorites congolaises.

RiskAssur, le magazine des Risques et des Assurances

Enquete en cours sur le Costa Allegra au port de Victoria

Une enquête est en cours sur le Costa Allegra, à quai au port de Victoria, pour déterminer les causes de l’incendie et de la panne du générateur de secours, qui ont privé le paquebot de propulsion en plein océan Indien, ont annoncé vendredi les gardes-côtes seychellois.

Le Costa Allegra, pris en remorque mardi par un thonier français à environ 200 milles nautiques (380 km) au sud-ouest de Mahé, principale île des Seychelles, est arrivé jeudi à Victoria.

“L’enquête est actuellement en cours, c’est un grand navire, cela prendra donc du temps pour se faire une idée de ce qui a déclenché l’incident et des raisons pour lesquelles le générateur de secours est tombé en panne”, a déclaré à l’AFP le commandant des gardes-côtes des Seychelles, le lieutenant-colonel Georges Adeline.

“Des techniciens ont atterri pour travailler spécialement sur le bateau. Nous avons tenté de le relier à un générateur sur le port, mais il n’y a toujours pas de courant”, a-t-il ajouté.

Une journaliste de l’AFP a demandé sans succès à pouvoir monter sur le bateau.

L’incendie s’est déclaré lundi pour une raison inconnue dans la salle des machines, alors que les passagers déjeunaient, et a été éteint en moins d’une heure, avait expliqué à la presse jeudi le capitaine du Costa Allegra, Niccolo Alba.

Le générateur de secours, placé dans un endroit du navire différent de celui où se trouvent les moteurs et générateurs principaux, est à son tour tombé en panne “trois ou quatre heures environ après l’incendie”, là encore de façon inexpliquée, avait-il ajouté.

Des batteries de secours ont permis au navire de continuer à communiquer. Le millier de passagers et membres d’équipage se sont en revanche retrouvés privés d’électricité et donc d’air conditionné, de sanitaires et de cuisines durant trois jours.

Le Costa Allegra est un ancien porte-conteneurs de 187 mètres et quelque 28.600 tonneaux, reconverti en bateau de croisière en 1992 et modernisé en 2000.

Cette avarie survenue au plus mauvais moment pour l’armateur Costa Crosiere, filiale du géant américain Carnival et visée par de nombreuses plaintes après le naufrage d’un autre de ses navires, le Concordia, qui a fait 32 morts le 13 janvier près de l’île italienne du Giglio.

La compagnie, qui s’est dit consciente des dégâts causés à son image de marque par ces deux accidents successifs en un mois et demi, s’est engagée à rembourser leur croisière et leurs dépenses à bord aux passagers qui se verront en outre accorder une “indemnité” équivalente à ce montant.

Environ 70% des passagers ont de plus accepté l’offre de poursuivre leurs vacances aux Seychelles aux frais de Costa, tandis que les autres ont été rapatriés jeudi soir vers l’Europe par des avions affrétés par la compagnie.

José Milano rejoint la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) comme Directeur des affaires sociales

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L’assurance de protection juridique

L’assurance protection juridique prend en charge des frais de procédures ou fournit des services, en cas de différend ou de litige opposant l’assuré à un tiers en vue, notamment :

  • de  défendre ou représenter l’assuré, avant ou pendant une procédure ;
  • de défendre l’assuré contre une réclamation dont il est l’objet ;
  • d’obtenir réparation à l’amiable, ou devant les tribunaux si nécessaire, du dommage subi..

La plupart des garanties de protection juridique assure l’ensemble des membres de la famille (conjoint, enfants et, le plus souvent, toute personne vivant habituellement au sein de la famille).

La protection juridique peut être proposée, dans un contrat support (assurance multirisques habitation par exemple), ou dans un contrat autonome. Elle peut aussi être délivrée à l’occasion d’autres prestations (cartes de crédit, cartes d’adhésion à une association).

D’une façon générale, l’assurance protection juridique se décline sous trois formes.

La garantie défense pénale et recours après un accident

Cette garantie, largement répandue dans les assurances multirisques habitation et automobile, concerne exclusivement les litiges liés aux événements garantis dans le contrat (accident, dégât des eaux, incendie…).

Elle permet la prise en charge :

  • soit de la défense pénale de l’assuré mis en cause ;
  • soit de son recours en vue d’obtenir la réparation du préjudice personnel si l’assuré est victime (litige lié à un accident de la circulation, par exemple).

La protection juridique couvrant un domaine d’intervention

L’objet de ce type de garantie est de couvrir les événements, conflits ou litiges se rapportant à un domaine précis et dénommé. Il existe de nombreux domaines d’intervention : santé, accidents corporels, habitation, automobile, consommation…

Par exemple, pour une garantie concernant les litiges liés à l’achat, la location ou la livraison d’un bien ou la mauvaise exécution d’un service, c’est une protection juridique « consommation » qu’il conviendra de souscrire.

La protection juridique générale

Il s’agit de la garantie la plus large proposée par l’assureur qui définit précisément son étendue, soit positivement en indiquant la liste des domaines couverts, soit négativement en indiquant la liste des exclusions. Dans ce dernier cas, tous les domaines sont par principe couverts à l’exception de ceux mentionnés dans les exclusions. Cette garantie couvre la grande majorité des litiges de la vie quotidienne. Elle peut également comprendre la garantie défense pénale et recours suite à un accident.

Les prestations de l’assurance protection juridique

L’information et l’assistance juridique

Les assureurs proposent un service d’information juridique par téléphone. Une équipe de juristes est ainsi mise à la disposition de l’assuré pour l’éclairer sur ses droits et l’orienter avant toute démarche.

La défense des intérêts de l’assuré

Dans le cadre des garanties offertes par le contrat, l’assureur met en œuvre dans les meilleurs délais, les moyens amiables ou judiciaires pour obtenir la solution la plus satisfaisante au litige.

Les moyens de règlements amiables

La grande majorité des litiges est liée aux problèmes de la vie courante et se règle le plus souvent à l’amiable grâce à l’intervention :

  • d’une équipe de juristes qui informe l’assuré et conduit avec lui les négociations avec son adversaire ;
  • d’experts spécialisés dans le domaine dont relève le litige (immobilier, automobile, médical…) pour étayer le dossier.

Les moyens de règlements judiciaires

Lorsque le litige nécessite une action en justice, les honoraires d’avocats, les frais de procès et frais annexes peuvent être très élevés. Dans le cadre de la protection juridique, ils sont pris en charge par l’assureur dans les limites du contrat.

La prise en charge des frais

Les frais et honoraires nécessaires au règlement du litige sont pris en charge par l’assureur :

  • frais et honoraires d’experts et d’huissiers ;
  • interventions d’avocats devant un tribunal ;
  • frais de procédure.

La nature et le montant de ces frais et honoraires sont définis dans le contrat.

Toute somme obtenue en remboursement des frais et honoraires exposés pour la résolution du litige bénéficie prioritairement à l’assuré à hauteur des dépenses restées à sa charge.

Les frais engagés par l’assuré avant la déclaration de sinistre sont pris en charge dans les limites contractuelles, lorsque l’assuré peut justifier d’une urgence à les avoir engagés.

En revanche les amendes, intérêts de retard ou dommages et intérêts auxquels l’assuré pourrait être condamné à titre personnel ne sont jamais pris en charge.

Les limites de l’assurance protection juridique

Les contrats peuvent comporter :

  • des seuils d’intervention (l’assureur n’intervient pas si le montant du litige en jeu est inférieur à un certain montant) ;
  • des plafonds de prise en charge (le montant des dépenses est souvent limité par dossier ou par année) ;
  • un plafonnement des honoraires d’avocat selon les catégories d’actions entreprises, un tableau est alors annexé au contrat ;
  • des limites territoriales (France, Union européenne…) ;
  • des délais de carence.

Les règles applicables

L’assurance de protection juridique est régie par le Code des assurances qui prévoit des dispositions spécifiques à son fonctionnement.

Une garantie distincte

L’assurance de protection juridique doit faire l’objet d’un contrat distinct ou, si elle est intégrée à un autre contrat, d’un chapitre distinct avec indication de son contenu et de la cotisation correspondante.

L’intervention d’un avocat

L’assuré doit être assisté ou représenté par un avocat dès lors que lui-même ou son assureur sait que la partie adverse est défendue dans les mêmes conditions.

Le libre choix de l’avocat par l’assuré

Le principe du libre choix de l’avocat est rappelé dans tous les contrats d’assurance de protection juridique.

L’assureur ne peut proposer le nom d’un avocat qu’à la demande écrite de l’assuré.

Dans tous les cas, la direction du procès appartient à l’assuré. Néanmoins durant la procédure, l’assureur reste à sa disposition et à celle de son avocat pour les assister s’ils le souhaitent.

L’arbitrage en cas de désaccord entre l’assuré et l’assureur

Sauf situation d’urgence caractérisée, les mesures à prendre pour régler un litige sont prises conjointement avec l’assureur.

Dans certains cas il peut y avoir désaccord entre l’assuré et l’assureur de protection juridique sur les actions à mener. L’assureur peut par exemple refuser d’engager un procès s’il paraît voué à l’échec. Dans ce cas, l’assuré peut faire appel à un arbitre désigné d’un commun accord avec l’assureur ou, à défaut d’accord, par le tribunal de grande instance.

Les assureurs acceptent de s’en remettre à l’avis d’une tierce personne, choisie par l’assuré, dans la mesure où elle est dûment habilitée à donner des conseils juridiques.

Les frais exposés pour la mise en œuvre de cette procédure sont à la charge de l’assureur.

L’assuré garde la possibilité d’engager lui-même à ses frais l’action envisagée même si l’arbitre rend un avis contraire. S’il obtient une solution plus favorable que celle retenue par l’arbitre ou par son assureur, celui-ci lui remboursera les frais de procédure, dans la limite fixée par le contrat.

L’assurance vie en janvier 2012 : une amélioration de la collecte

Pour la première fois depuis plus d’un an, les versements sur les supports euros progressent de 2 %, pour s’établir à 10,4 milliards d’euros. Les versements sur les supports en unités de compte (UC) s’établissent quant à eux à 1,5 milliard d’euros. La part des UC dans l’ensemble des cotisations est de 13 % à fin janvier 2012, soit un point de moins qu’à la fin de l’année 2011.

Les versements effectués par les assureurs en janvier 2012 s’élèvent à 13 milliards d’euros, soit une légère baisse par rapport au mois de décembre 2011. La collecte nette (cotisations-prestations) s’établit à -1,1 milliards d’euros pour ce mois, contre -3,8 milliards d’euros le mois précédent.

Cette amélioration de la collecte nette est essentiellement due à la forte progression des cotisations en assurance vie.

L’encours des contrats d’assurance vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à 1 368,9 milliards d’euros contre 1 362 milliards d’euros en décembre 2012.